La dérive du continent africain

post_thumb_default

 

« Lorsque les dirigeants africains
s’occuperont plus de leurs peuples
que de leurs Mercedes
et de leurs comptes en Suisse,
les problèmes de l’Afrique seront résolus »

 Philippe de Parseval est l’auteur du livre La dérive du continent africain aux éditions Dualpha.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

Philippe de Parseval.

Philippe de Parseval.

Pourquoi vous êtes-vous intéressé au continent africain ?

Le continent africain est la région du monde la plus énigmatique. C’est dans ce continent qu’au cours du XIXe siècle la France a modelé la majeure partie de son empire. Mes conversations avec les anciens colonisés, ceux qui avaient connu le « temps béni des colonies » et qui évoquent cette période avec une nostalgie non dissimulée, jointes aux évènements qui depuis plus d’un demi-siècle ensanglantent la plupart des États africains, m’ont conduit à chercher la vérité sur les effets prétendument nocifs de la colonisation et notre devoir de repentance dont on nous rebat systématiquement les oreilles.

Vous dénoncez l’orientation « politiquement correcte » de l’Éducation nationale ; est-ce à ce point ?

Les notions même de Nation et de Patrie font reléguer leurs défenseurs au rang de dinosaures. L’Éducation nationale s’appelait plus justement jusqu’en 1932 « Instruction publique » ; ses programmes, depuis ces dernières années, se sont efforcés d’estomper ce qui faisait la grandeur de notre pays. Restituons aux parents leur rôle d’éducateurs. On assiste depuis plus de trente ans à une sorte d’universalisation de la pensée et on envisage même de supprimer l’Histoire des programmes scolaires. On nous dit qu’il n’y a plus de races distinctes, bientôt il n’y aura plus de nations distinctes et notre histoire, dont nous tirons la fierté d’être Français sera étouffée par une réelle omerta.

Depuis un demi-siècle, nos anciennes colonies ont acquis leur  « liberté » à l’instar de celles de toutes les puissances coloniales européennes… Quel bilan en tirez vous ?

Le bilan se lit malheureusement dans les médias et à travers les études économiques et politiques des spécialistes. La colonisation avait permis l’éradication de l’insécurité, des maladies endémiques, des guerres ethniques et de la misère. Ces calamités ont refait surface dès le départ des Européens. Ces derniers ont épaulé les États par des investissements financiers considérables, mais la corruption a canalisé les subsides vers les intérêts particuliers.

Le racisme est-il ne monopole des Européens, comme le martèlent les associations anti-racistes en France ?

Le terme de racisme est employé d’une façon générale par les associations que vous évoquez alors qu’il ne s’agit, la plupart du temps, que d’une réaction de xénophobie légitime à l’égard d’un flot d’immigration plus ou moins légal drainé par l’assistanat offert par nos institutions, au nom d’une prétendue dette à l’égard des anciens peuples colonisés. Mais, que je sache, les Sri-Lankais, Capverdiens, Zimbabweéns, Ghanéens et autres Somaliens n’ont jamais fait partie de l’Empire. Instruits de leurs droits par ces mêmes associations, ils remplissent hôpitaux, bureaux de Pôle Emploi, maternités et crèches. Cette situation engendre une réaction de rejet au grand dam de nos ressortissants d’outremer qui, par assimilation, suscitent le même rejet dont les Harkis et leurs enfants furent les premières victimes. Il ne s’agit donc pas de racisme de la part des Européens en général et des Français en particulier. En revanche, on rencontre un racisme intertribal et interethnique dans tous les pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Vous dénoncez également ces Africains artisans de la traite des esclaves à la suite des pourvoyeurs arabes vers le Moyen-Orient d’abord, puis vers les Amériques…

La pratique de l’esclavage remonte à la nuit des temps, aussi loin que remonte notre connaissance des civilisations. C’était une institution économique dans la Chaldée et l’Assyrie, en Égypte, plus près de nous en Grèce et dans l’Empire romain. Éradiquée par le christianisme en Europe, elle persistait au Moyen-Orient. Lorsque les Arabes ont envahi l’Afrique du Nord et islamisé les populations, ils ont importé leurs usages et sont allés puiser dans le réservoir africain la main-d’œuvre forcée dont ils avaient besoin et qu’ils achetaient aux roitelets et chefs de tribu, soit le produit de leurs propres pillages. Les tribus se livrant à des guerres permanentes il était d’un usage courant que les prisonniers servent, dans une première période, d’esclaves aux vainqueurs, puis, après l’invasion arabe et plus particulièrement à partir du XIe siècle, les prisonniers étaient vendus pour alimenter les marchés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient tant et si bien que le nombre d’esclaves dû à la traite dite orientale a égalé sinon dépassé la traite atlantique, les chefs de tribu étant les fournisseurs et les Arabes les pourvoyeurs.

Quelle est, selon vous, la solution pour que l’Afrique émerge réellement et durablement de sa situation catastrophique ?

Le continent africain regorge de richesses mal ou non exploitées : ressources humaines, agricoles, industrielles et minières. Je ne peux que rejoindre l’ancien président du Sénégal Abdou Diouf quand il dit en substance que lorsque les dirigeants africains s’occuperont plus de leurs peuples que de leurs Mercedes et de leurs comptes en Suisse, les problèmes de l’Afrique seront résolus.

La dérive du continent africain de Philippe de Parseval, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 422 pages, 35 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

 

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Cet article La dérive du continent africain est apparu en premier sur Eurolibertés.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

4 commentaires

  1. Posté par miranda le

    Est-ce que l’Africain saura éprouver le SENTIMENT NATIONAL.
    Que ce soit de haut en bas, ce qui semble le plus important c’est le sentiment “tribal”
    l’individualisme de groupe. Chacun sa petite ou grande tribu.

  2. Posté par RealrecognizeReal le

    Et nos gouvernements se sentent obliger de prendre en charge ces africains délaissés au détriment des européens. J’en ai marre de payer pour les étrangers via mes impôts : nos système sociaux ont été créés par nos ancêtres pour nous (pas pour le tiers-monde entier). J’ai en marre qu’aucun gouvernement européen ne tape sérieusement du point sur la table des gouvernements africains.

  3. Posté par G. Guichard le

    Blabla! Toute une partie de l’Afrique sous influence communiste n’a cessé par divers moyens de faire passer l’autre partie dans le même état depuis 1980. Et on ne peut pas dire que ceux qui se disent de droite y aient fait grand chose

  4. Posté par trafapa le

    Donnez du pouvoir à un africain opprimé , ça devient un oppresseur . Et ça c’est du vécu . Si vraiment nous souhaitons les aider , soit on les laisse tranquilles , soit on recolonise . Moi je suis partisan de recoloniser (je suis trop bon) .

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.