L'ancien rappeur allemand qui s'était marié à une traductrice du FBI censée l'espionner a été tué par une frappe aérienne près de la province de Deir ez-Zor.
Denis Cuspert alias Deso Dogg, ancienne figure du rap allemand devenu combattant du groupe État islamique, a été tué mercredi dans une frappe aérienne en Syrie selon SITE, organisme de surveillance des djihadistes basé aux États-Unis.
Désigné comme terroriste par les autorités américaines en 2015, il a été tué lors d'un bombardement sur la ville de Gharanij, dans la province de Deir ez-Zor d'après le communiqué d'une organisation proche de l'État Islamique. Washington l'avait décrit comme un recruteur ultra-radical pour les germanophones.
L'ancien rappeur d'origines germano-ghanéennes, était devenu l'un des djihadistes étrangers les plus connus. Il apparaissait régulièrement dans des vidéos de l'organisation terroriste, notamment lors d'exécutions d'otages.
Déjà donné pour mort à deux reprises
D'après des responsables américains, il aurait proféré des menaces contre l'ancien président Barack Obama ainsi que contre des citoyens américains et allemands. Il aurait également encouragé des musulmans vivant dans des pays occidentaux à commettre des attentats.
Cependant, la mort du djihadiste allemand a déjà été annoncée deux fois par le passé. En 2014, d'abord, des sources djihadistes avaient déclaré le décès de l'ancien rappeur. Elles s'étaient ensuite rétractées.
Le Pentagone annonçait lui, un an plus tard, en octobre 2015 la mort du terroriste censé avoir été tué par une frappe aérienne. Une source déclarait alors à l'AFP que Denis Cuspert «n'était pas visé spécifiquement» mais confirmait sa présence sur la liste noire des terroristes appartenant à l'État islamique.
Marié à une traductrice du FBI
Lorsqu'il était en Syrie, l'ancien rappeur vivait toutefois une idylle assez particulière. Selon des documents de la justice américaine, une traductrice du FBI, recrutée pour l'espionner, était partie clandestinement rejoindre le djihadiste en juin 2014 pour se marier avec lui.
Daniela Greene qui possédait un niveau d'accréditation «top secret» au sein de la police fédérale américaine, avait annoncé à ses collègues du bureau de Détroit qu'elle partait rendre visite à ses parents en Allemagne. D'après certains témoignages, ils communiquaient en privé par le biais d'un compte de la messagerie Skype, dont le FBI n'avait pas connaissance.
Mais juste après s'être mariée avec l'ancien rappeur allemand, Daniela Greene a rapidement pris conscience de la gravité de son acte, au point qu'elle décida de rentrer aux États-Unis moins de deux mois suivant son engagement. «Je me suis vraiment mise dans le pétrin cette fois», écrivait-elle alors dans un mail daté de juillet 2014 depuis un territoire contrôlé par l'organisation terroriste.
Rentrée sur le territoire américain en août de la même année, sans que l'on connaisse les circonstances de son retour, la traductrice a été arrêtée par les enquêteurs et avait rapidement coopéré avec les autorités. Condamnée à une légère peine d'un an de prison, elle a été libérée en 2016.
Une xième preuve que le terrorisme islamique est une organisation gouvernementale des USA.
Ces rappeurs “européens” (africains) : délinquants hier, terroristes aujourd’hui.
Dommage que sa femme ne n’ait pas accompagné !
Espérons que ce ne soit pas une fake news!! Si c’est vrai, enfin une bonne nouvelle!
@Aude, en matière de sottise sexuelle, les deux camps sont très bien lotis! Auriez-vous oublié Mata Hari?? “Gogo” est d’ailleurs un mot masculin, mais on peut très bien forger le pendant féminin, puisque c’est à la mode. Quid de gogotte (pas gogol, c’est déjà pris et ce n’est pas la définition exacte)!!
Champagne!
Mais quoi? On rêve. Marié à une traductrice du FBI. N’importe quoi. Elle a dû lui fournir de précieux renseignements à l’epoque. Bon Dieu, ce que des femmes peuvent être bêtes.
Bon, une canaille en moins.
Voici une excellente nouvelle. Traité comme de l’engrais, éparpillé sur un hectare.