L’ambassadeur de l’UE menace: Sans l’accord institutionnel, la Suisse n’aura pas accès au marché européen.

La Suisse est dans «une impasse bilatérale» et ses accords avec l'Union européenne «s'érodent», a estimé samedi au Châble (VS) l'ambassadeur suisse Henri Gétaz.

Quelques minutes auparavant, l'ambassadeur de l'UE en Suisse Michael Matthiessen avait été clair sur ce point: un tel accord est une condition sine qua non pour que tout le reste avance et qu'il y ait un accès au marché européen pour la Suisse.

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20 commentaires

  1. Posté par pepiou le

    Ce référer à l’OMC pour tout ce qui a attrait aux connerces et services ; point barre. Ras le bol que ces empaffés de l’UE nous prennent pour un pays satellite voir même vassal. La Turquie loin sans faut, n’est pas menacée dans ses échanges économiques avec l’UE et il faudrait que la Suisse reprenne automatiquement le droit européen et se soumettre à leurs juges pour ne pas avoir de sanctions commerciales. Travailler avec un régime totalitaire comme la Turquie n’est pas un problème pour Bruxelles mais par contre la démocratie directe de la Suisse fait tache et va à l’encontre de la globalisation européenne ou seul les hauts fonctionnaires cooptés et quelques politiciens alibis construisent un continent où la démocratie n’est plus qu’un mot alibi et que le néolibéralisme s’impose.

  2. Posté par Bernard le

    Alors si l’UE nous empêche d’accéder au marché européen on va renforcer nos liens commerciaux avec d’autres pays. Avec la Russie p. exemple et l’on pourrait aller plus loin pourquoi pas l’installation d’une base militaire Russe sur le sol Suisse !

  3. Posté par Liberté et patrie le

    Ils commencent à flipper car ils sentent bien que le peuple suiss ne va pas se laisser faire!
    Notre démocratie directe n’est pas à vendre, même si on devraient se serrer la ceinture!
    Gardons notre liberté et notre fierté ça n’a pas de prix!
    Notre gouvernement ce trouve à la limite de la trahison de la démocratie et du peuple.
    Nous devons nous organiser contre ces décisions diaboliques.

  4. Posté par Damien Francois le

    EU = FDP.

  5. Posté par Derek Doppler le

    Ils deviennent nerveux. Matthiessen, c’est un radicalisé ce type.
    Gardez votre sang-froid Machin, ce n’est pas un trostko-rad-soc scandinave qui va nous faire la leçon tout de même.

  6. Posté par Claude le

    Il est indispensable pour la survie de la démocratie helvétique de dénoncer les accords bilatéraux. Et tant pis pour les “éventuelles” conséquences économiques. Car si on continue de ne penser qu’en termes d’économie et de profit, on en viendra a généraliser l’euthanasie des vieux démunis, des malades pauvres, etc. etc. L’UE et ses Nababs ont plus besoin de la Suisse que la Suisse de l’UE. Quant au spectre du chômage, c’est une blague du patronat pour nous faire peur et nous obliger à avaler des couleuvres. Avant les bilatérales, la Suisse faisait de bonnes affaire avec toutes l’Europe et ça continuera tant que le commerce et l’industrie existeront.

  7. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Etant donnee que la Suisse est l’une de principale source de financement de l’ogre corrompu et avide qu’est l’EU, il serait peut être temps de suspendre pour quelques mois, le temps des discussions sur le sujet, le flot constant de milliards d’euros qu’elle a l’habitude de verser à ce machin corrompu et déconnecté de la réalité – pour que les petits clercs non-élus et ne représentant personne comme celui-ci voient ses inimaginables salaires, benefices et budgets illimités remis en question?
    Mais bon, pour cela il faut que la Suisse se dote de vrais hommes (ou femmes) d’état, de gens de valeurs, droits, clairs d’esprit, courageux et qui aiment et respectent leur pays – à la place de cette bande de ramassis mous, minables, peureux et incompétents qui, ne comprenant rien des grands enjeux du monde et de la politique, n’ont en vue que la perspective de leurs propres insignifiantes futures carrières dans les institutions de l’UE et sont prêts pour cela de sacrifier leur pays, leur concitoyens, et l’avenir de leurs et nos enfants…

  8. Posté par Claude le

    Il est indispensable pour la survie de la démocratie helvétique de dénoncer les accords bilatéraux. Et tant pis pour les “éventuelles” conséquences économiques. Car si on continue de ne penser qu’en termes d’économie et de profit, on en viendra a généraliser l’euthanasie des vieux démunis, des malades pauvres, etc. etc.

  9. Posté par Socrate@LasVegas le

    Notre réaction va avoir un certain impact pour l’avenir de l’ue…

  10. Posté par Fleeps le

    @JeanDa: ne pas oublier le transit à travers les alpes……bloquer tous les camions ou les taxer un maximum

  11. Posté par Socrate@LasVegas le

    Parfait!!! :-))
    L’ue vient de dénoncer de manière unilatérale les accords bilatéraux! C’est eux qui ont craqué les premiers et comme dans toute négociation, ils ont perdu en essayant de monnayer quelques accords commerciaux initialement déloyaux envers la Suisse: http://www.letemps.ch/economie/2017/02/28/bruxelles-discrimine-exportateurs-suisses
    Comment espèrent-ils avec ça nous faire abandonner ce que TOUS nous envient: notre démocratie directe, protégée par notre Constitution!!!?
    Nous avons payé les tunnels transalpins que ces “amis” vont bientôt devoir nous rembourser pour les emprunter, après que l’on ait modifié le taux d’imposition à la source de tous les frontaliers, etc…
    Je suis enchanté de cette excellente nouvelle pour 2018, qui ne va pas laisser le temps aux aficionados de le tactique du salami d’endormir le Souverain avec les mensonges habituels…
    C’est maintenant l’heure de vérité et notre Peuple n’aime pas que l’on méprise sa Souveraineté!

  12. Posté par JeanDa le

    Ouiiiiiii ! Ils ont osé le dire clairement : Sans accord institutionnel, pas d’accès au marché.
    Ok, mais dans les deux sens ! On vire les frontaliers, on n’admet plus la double-nationalité pour les ressortissants de l’ue, on ne leur achète plus rien, on interdit aux suisses de faire leurs courses outre-frontière et on ouvre tout grand aux pays hors de l’ue (yc à ceux en train d’en sortir).
    Rira bien qui rira le dernier !

  13. Posté par Hexgradior le

    A la bonne heure !
    On va enfin pouvoir faire sauter ces bilatérales, qui ne sont en fait qu’une adhésion de la Suisse à l’UE par la petite porte.
    L’accès au marché européen, mon cul oui…

  14. Posté par Pholos bob le

    C’est l’ue qui est dans l’impasse,cette saloperie totalitaire transformée par de riches élites corrompus jusqu’à la moelle doit disparaître .

  15. Posté par Antoine le

    Pas d’accord-cadre ! Il en va de notre Démocratie.
    M. Burkhalter a démissionné à la surprise de ses collègues … tient tient … mais bien sûr, c’est lui qui a proposé l’accord-cadre à l’UE ! Complètement à l’opposé de la votation du peuple souverain suisse le 9 décembre 1992. NON à l’UE !
    Référence : https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/va/19921206/index.html
    La Suisse DOIT dénoncer tous les accord s bilatéraux qui lui sont défavorables.
    Swiss First !!

  16. Posté par Le Taz le

    Le chantage, les pratiques bolcheviques, comment vouloir collaborer avec une dictature qui veut nous imposer des règles? La vraie question est: voulons-nous nous soumettre à la mafia de Bruxelles ou faut-il renoncer aux marchés européens et nous tourner vers le reste du monde? A mon sens il faut résister même si cela nous conduira à quelques difficultés économiques à court terme, les pays de l’est européen ne céderont pas face à la mafia mondialiste, l’Angleterre est le premier pays à être sorti de cette dictature et il ne sera pas le dernier ! Si Bruxelles veut nous bloquer l’accès au marché européen, alors fermons leur notre marché, renvoyons tous les travailleurs européens, renonçons à la libre circulation, il y aura bien assez de poste de travail pour les suisses et tournons-nous vers les pays du V4, du BRICS, l’Angleterre et les USA.

  17. Posté par Henri Houlmann le

    Et si on se mettait à se souvenir des années 40 quand nous avions en face de nous une Allemagne en pleine euphorie – mais par chance dans nos rangs un général Guisan qui sut, un mois après la défaite française, affirmer haut et fort notre volonté de ne pas céder, entraînant un peuple digne de ses ancêtres, dans la résistance. Ce peuple suisse avait du cran -aujourd’hui encore, comme le prouvent des votations – mais il se laisse trahir par une classe politique indigne de notre pays et de ses glorieuses résistances à quiconque voulait nous soumettre.
    Espérons que notre peuple se montrera digne de ses ancêtres
    Henri Houlmann (1926)

  18. Posté par Andrea le

    Comment appeler cela, sinon une dénonciation des accords bilatéraux?
    Je crois que la Suisse devrait envisager son rôle comme plateforme démocratique pour les Etats de l’union qui se font remettre à l’ordre par l’UE avec des méthodes autoritaires.
    Ce ne sera pas par une confrontation frontale sur la question d’accès au marché que nous pourrons gagner, mais bien sur notre neutralité et sens de la démocratie, là où l’UE est complètement au dépourvu, institutionnellement.

  19. Posté par G. Vuilliomenet le

    Il semble qu’il y a des accords plus anciens qui sont au-dessus des diktats de l’UE.

    Comment se fait-il que nos négociateurs ne rappellent pas ces petits messieurs de Bruxelles qu’il existe une institution internationale qui s’appelle OMC qui règle le commerce international. L’UE serait-elle au-dessus de ses règles?

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