D’après un commissaire européen, l’immigration est la nouvelle norme. “C’est un impératif moral, économique et social.”

Comme cadeau de Noël, le commissaire européen aux migrations, le Grec Dimitris Avramopoulos s’est fendu d’un article dans Politico Europe, un média qui joue un rôle croissant dans les cercles européens (« Europe’s migrants are here to stay »Politico, 18 décembre). Sa tribune illustre, hélas, tout ce qui est reproché à la Commission européenne, un mélange d’arrogance bureaucratique, de croyances reposant sur des dogmes plutôt que sur des faits et un mépris pour le débat démocratique.

« Nous ne pouvons et ne pourrons jamais stopper les migrations »

« Il est temps de regarder la vérité en face […] le seul [je souligne] moyen de faire de nos politiques migratoires des politiques d’avenir est de changer collectivement notre façon de penser », écrit le commissaire. Stupides citoyens, surtout ne vous ennuyez plus à penser par vous-mêmes ! Comme Zeus – un autre Grec – de son mont Olympe, la vérité descend désormais vers les peuples européens et irradie depuis le dernier étage du Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles. Avis aux péquenots : écoutez, taisez-vous et soumettez-vous car « nous ne pouvons et ne pourrons jamais stopper les migrations » ! Point final.

Etudes après études, Eurobaromètre après Eurobaromètre, élections après élections, il est pourtant clair qu’une majeure partie des citoyens européens est non seulement inquiète de l’immigration mais souhaite aussi – sinon l’arrêter – au moins la réduire drastiquement et regagner le contrôle perdu de nos frontières. Mais cette tendance de fond et ces signaux sont balayés en quelques mots : « l’immigration est un sujet émotionnel, sensible […] influencé par la montée du nationalisme, du populisme et de la xénophobie ». Ainsi, toute velléité de réduire l’immigration est cataloguée comme raciste et ce label infâme permet de disqualifier toute personne cherchant à s’opposer au futur Meilleur des mondes rêvé par la Commission Juncker. Fin du débat.

« Ce n’est pas seulement un impératif moral mais aussi un impératif économique et social »

Selon notre Commissaire, ces approches quasi racistes ont « limité nos possibilités de mettre en place des politiques intelligentes d’avenir », politiques qui seront pensées et mises en œuvre par… devinez ? Les institutions européennes, dans leur grande sagesse, évidemment, bien éloignée de ce populisme délétère.

Dans un processus démocratique normal, chaque pays devrait être capable de choisir sa politique migratoire à travers son Parlement national. Au niveau européen, la volonté clairement exprimée d’une majorité de la population devrait être prise en compte. Mais Avramopoulos s’en moque. Selon ce commissaire non élu, « nous tous [je souligne] avons besoin d’accepter l’immigration, la mobilité et la diversité comme la nouvelle norme ». Une nouvelle norme, comme la taille des pommes ou la courbe des concombres, qui serait déterminée par la Commission. L’immigration ne sera donc pas une question ouverte au débat ; ce sera une « norme ».

Ainsi, nous devons accepter les migrants et les réfugiés. « Ce n’est pas seulement un impératif moral mais aussi un impératif économique et social pour notre continent vieillissant ». Voici un autre cliché que la Commission essaye, non sans succès, d’imposer depuis des années sans débat au sein de l’Union européenne. Combien de fois ai-je lu ou entendu ce poncif ! Dans son livre Exodus, How migration is changing the world (hélas non traduit en français), le professeur Paul Collier de l’Université d’Oxford, s’est replongé dans la littérature scientifique soutenant cette affirmation. Selon lui, presque tous ces articles reposent sur de nombreux biais idéologiques plutôt que sur des preuves scientifiquement irréfutables.

Dimitris Avramopoulos est un homme de droite

Et qu’en est-il des quatre millions de jeunes Européens, souvent diplômés mais sans emploi ? Ces dernières années, le taux de chômage des jeunes dans l’Union européenne  a oscillé entre 15 et 20%. N’avons-nous pas, en tant que politiques, un « impératif moral », pour reprendre les termes d’Avramopoulos, de leur trouver un emploi et de leur proposer un futur décent avant d’accepter davantage de nouveaux arrivants ? D’ailleurs en Grèce,  ce taux n’est pas de 17% (la moyenne européenne actuelle) mais explose à plus de 40% ! La plupart des jeunes Grecs ne voient aucun avenir en Grèce et souhaitent s’expatrier. Faut-il les remplacer par des migrants ou bien accepter cette migration intra-européenne quasi forcée comme une fatalité ? En Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie,… nous sommes témoin d’une génération perdue.

Peut-être l’aspect le plus triste de cet article est que M. Avramopoulos n’est pas un homme de gauche. Il vient du Parti de la Nouvelle Démocratie, formation de droite. Il est la preuve vivante que la gauche en est venue à dominer le paysage intellectuel des institutions européennes et a imposé sa façon de penser. Avec des politiciens de droite comme ce commissaire ou Angela Merkel, rien de surprenant à la montée du « populisme » qu’ils sont pourtant les premiers à dénoncer.

Quand les politiques de droite et du centre abandonnent leurs valeurs et se conforment au mode de pensée de gauche, trahissant ainsi leurs électeurs, ne jouons pas les étonnés si ces derniers se réfugient du côté des extrêmes.

Via Causeur.fr

Nos remerciements à lucie

9 commentaires

  1. Posté par Hexgradior le

    Roberto Rastapopoulos…

  2. Posté par Vautrin le

    Ce n’est pas la première fois que ce connard d’Avramopoulos éructe des saletés. Je le signale à l’attention des patriotes, à toutes fins utiles.

  3. Posté par Bussy le

    De droite, étonnant, mais est-il membre d’autres clubs ou clans qui pourraient souhaiter détruire les peuples européens ?
    En tous cas, si un jour ça tourne mal, il fait partie des gens qui ont intérêt à courir vite !

  4. Posté par Sitting bull le

    Attention a un réveil brutal des peuples de souche blanche , une révolution est possible souvenons nous de l année 1789 en France , cela pourrait bien se reproduire

  5. Posté par poulbot le

    La commission n’a qu’un but , détruire ce qui fait la diversité de l’europe , sa richesse , sa diversité pour les remplacer par une culture fait de mépris, de jalousie , d’exploitation de la femme .

  6. Posté par Jean-Francois Morf le

    Ce mec se réjouit visiblement d’avoir la sharia en Europe et de pouvoir s’acheter un harem de gamines comme esclaves sexuelles. Il a une tête à ça!

  7. Posté par Antoine le

    C’est une sage décision prise par le Danemark, trop c’est trop surtout que c’est IMPOSE par l’UE !
    La Suisse devrait suivre le Danemark !
    Pour cela il faut faire le ménage au Conseil Fédéral, un bon coup de balais !
    Ce n’est pas M. Berset (PS) qui va prendre une telle décision, ni Mme Sommaruga (DFJP) qui va les chercher en avion au Maghreb.

  8. Posté par paul le

    Les robes noires avaient leur “mur des cons”, à nous il reste le “mur des traitres” .
    Sa tronche y sera en bonne place, à côté de ce qui sert de pape.

  9. Posté par Loulou le

    Vraiment, infâme ordure?

    Le Danemark quitte l’agence des Nations Unies pour les réfugiés – l’accueil des migrants est complètement stoppé

    Le Danemark n’accepte plus les réfugiés et les migrants: le pays s’est désengagé du système de quotas de l’organisation des Nations Unies pour les réfugiés – avec laquelle plus de 30 pays dans le monde ont pris des personnes dans les zones de crise, rapporte le «taz» .
    Par conséquent, le gouvernement danois justifie la mesure en disant que le pays a besoin d’un « espace de respiration ». Il n’y a plus de possibilité d’accueillir 500 réfugiés de quota chaque année – Copenhague s’est engagée envers l’organisation des réfugiés des Nations Unies.
    En 2017, environ 2 800 migrants avaient demandé l’asile au Danemark.
    Comme le rapporte le journal, depuis 1978, le Danemark participe au programme de réinstallation de l’ONU. Les réfugiés et les migrants doivent donc être transférés des pays de réfugiés les plus proches des régions en crise vers des pays tiers.
    Le parlement danois a maintenant adopté une loi pour ne plus avoir à accepter de réfugiés. En plus de la coalition droite-libérale-conservatrice et du parti populaire danois, les sociaux-démocrates ont rejoint la décision. Selon « taz » ils étaient le seul des partis d’opposition de gauche.
    La gauche critique vivement la décision: « Le monde a besoin de plus de coopération internationale et rien de moins », a déclaré Sofie Carsten Nielsen, porte-parole des affaires étrangères des libéraux de gauche danois sur le « taz ». « Si tous les pays se comportent comme nous, nous pourrions oublier les accords internationaux ».
    Amnesty International critique également les actions du gouvernement danois. L’organisation des droits de l’homme accuse Copenhague de « l’échec historique ».

    Epoch Times

    Via Fdesouche
    http://www.fdesouche.com/929889-danemark-quitte-lagence-nations-unies-refugies-laccueil-migrants-completement-stoppe

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