Alors que, cette année encore, le nombre de clandestins et autres demandeurs d’asile interpellés à la frontière franco-italienne aura battu un nouveau record, les hommes de la police aux frontières en poste dans les Alpes-Maritimes, remplissant chaque jour leur mission en sous-effectif et dans des conditions particulièrement difficiles qui les voient régulièrement faire l’objet de fausses accusations de « brutalités » par le lobby de l’immigration, en ont plus qu’assez d’être déconsidérés. Aussi, se déclarant « fatigués et à bout », onze d’entre eux, basés au poste-frontière de Fanghetto, dans la vallée de la Roya, ont décidé mercredi de se mettre en arrêt maladie pour protester contre leurs conditions de travail.
Ni chauffage, ni eau courante
Privés du droit de faire grève quand d’autres fonctionnaires et assimilés en usent et abusent allègrement, ces agents de la PAF de Menton n’ont en effet trouvé que ce seul moyen pour se faire entendre et manifester leur mécontentement devant des conditions de travail profondément scandaleuses. Pensez : alors que les centaines de clandestins qu’ils interpellent chaque semaine (officiellement, plus de 50 000 au début du mois de décembre) se voient immédiatement hébergés dans les hôtels de la région et attribuer l’allocation pour demandeur d’asile ou encore l’allocation temporaire d’attente, ces hommes chargés de protéger nos frontières n’ont droit, eux, qu’à un bâtiment précaire sans eau courante ni chauffage, malgré le froid glacial qui sévit actuellement dans les hauteurs de cette vallée des Alpes-Maritimes !
Considération pour les policiers !
Interviewée par France Bleu, Celya Boumedien, secrétaire départementale du syndicat Unité SGP Police, qui soutient ce « mouvement de grogne spontané », a pourtant expliqué avoir « alerté à plusieurs reprises le directeur départemental de la PAF ». Mais visiblement en vain. Or, a-t-elle averti, « tant que l’administration ne considérera pas nos collègues à leur juste valeur en leur offrant des conditions de travail décentes, ils resteront en arrêt de travail ».
Un avertissement qu’aura (peut-être) enfin fini par entendre la préfecture des Alpes-Maritimes, qui a déclaré jeudi suivre « avec beaucoup d’attention la situation de la PAF à Menton et la question des conditions de travail des fonctionnaires de police », précisant même avoir rencontré les policiers et leurs représentants syndicaux pour leur assurer que des « aménagements » leur seront « proposés pour améliorer ces conditions de travail ».
Possible. Mais, en attendant, la seule action concrète qu’ait entreprise la préfecture des Alpes-Maritimes a été de dépêcher au poste-frontière de Fanghetto des policiers des chemins de fer de la gare de Nice pour ne pas laisser seul le douzième et dernier agent de cette brigade…
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Extrait de: Source et auteur
Le Pen aime se faire cirer les pompes, c’est une idiote.
Il fallait peut-être…voter Le Pen, cette fois-ci?
….et PAF! 😉