Lieu de transition entre prison et liberté, ce confortable complexe est le symbole d'une stratégie saoudienne controversée de rééducation de jihadistes, qui mise sur la guérison idéologique plutôt que sur la coercition.
Le Centre de conseil et d'orientation Mohammed ben Nayef, dirigé par des religieux et des psychologues, a pour mission d'empêcher des condamnés ayant purgé leur peine de retomber dans le jihad.
"Nous nous concentrons sur la correction de leurs idées fausses", souligne Yahya Abou Maghayed, un directeur du centre, en faisant visiter à l'AFP le vaste complexe bordé de palmiers, dans une voiturette de golf.
D'anciens membres d'Al-Qaïda ou des talibans sont logés dans une série d'édifices bas, dotés de téléviseurs grand écran, au milieu de pelouses manucurées. Ils s'y promènent librement, en robe blanche.
Ils ont accès à une salle de sports bien équipée, à des appartements réservés aux visites conjugales et à une clinique.
"Nous faisons en sorte que les +bénéficiaires+ aient le sentiment qu'ils sont des gens normaux et ont encore une chance de se réinsérer dans la société", explique Abou Maghayed, ajoutant que le centre s'abstient de les qualifier de prisonniers ou détenus.
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Il parait qu’on y apprend l’art de la décapitation au bistouri et la lapidation au caviar!
Meme si l’iran leur balance une bombe H sur la gueule je n’irai pas pleurer sur leur sort !!! a mon avis l’AS est mouillée jusqu’au trognon dans le financement de l’EI et essaye de camoufler ses saloperies . Il n’est pas dit que les familles des soldats égorgés n’aient pas de rancoeur envers ces monstres et ne se contentent pas de rééducation
En Valais, cela aurait été sanctionné par un stage photo sur le thème du “vivre-ensemble”.
On n’en sortira pas, tant que la question de nos “élites” n’aura pas été posée.