Lettre de Gilbert CASASUS, professeur en études européennes de l’Université de Fribourg, publiée dans la Liberté du 23.8.2017 sous la rubrique « Opinion ».
Extraits :
[…] la relation Suissse-Europe s’enlise dans un labyrinthe émotionnel. […]
[…] l’absence de certains raisonnements se traduit par un manque de raison. […]
[…] les Suisses n’entendent parler que de « Cours de justice » ou de « juges étrangers.»[…]
[…] l’explosion d’un imaginaire idéologique dont se délectent les plus fervents adversaires de l’Europe. […]
[…] Le slogan sur les « juges étrangers » fait appel à une phraséologie qui dépasse tout entendement. […]
[…] pourquoi ne pas remettre en cause la participation de la Suisse à toute manifestation sportive européenne ou mondiale où les arbitres ne sont autres que les « juges étrangers » ? Plus que jamais, la Suisse a besoin de faire preuve de son pragmatisme légendaire. Qu’elle n’accorde pas la moindre concession à ceux qui privilégient les « juges maison » aux « juges étrangers ». […]
[…] la Suisse doit aussi entretenir une relation de confiance et d’excellence avec ses plus proches voisins en particulier et le reste de l’Union européenne en général. […]
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Cenator : La comparaison ahurissante ci-dessus est bien l’œuvre d’un professeur fribourgeois en « europologie ».
Un « europologue », c’est comme les philosophes en « marxisme-léninisme » d’autrefois. La totalité des pays du bloc communiste, du temps de l’Union soviétique, avaient des professeurs de « marxisme-léninisme » et de ses dérivés. La femme de Gorbatchev, par exemple, était philosophe et docteure en marxisme-léninisme.
Bien que chaque faculté de sciences humaines en Suisse dispose de ce genre d’érudits pour instruire la jeunesse, tous ces idéologues dont Mai 68 a accouché vont être balayés par l’histoire, et les générations futures se souviendront autant de ces fossiles que nous nous souvenons des docteurs en marxisme-léninisme d’antan.
Selon ces soixante-huitards attardés, le peuple suisse serait abruti au point d’être incapable de voir la beauté, ou la nécessité historique, de l’Union Européenne !
Pour désirer ardemment se soumettre à un maître il faut être imbibé de lâcheté, doublé d’un esprit faible et sans ambition.
Un prof d’université ne possède par nature ni courage ni ambition: si tel était le cas il aurait entrepris et pris des risques.
J’ai beaucoup trop fréquenté ce genre d’individu. Je ne les ai que trop vu se soumettre à la hiérarchie, parfois se faire humilier en public, devant leurs étudiants, dans des situations de violences psychologiques inouïes. Et faire le dos rond. Rester en place. La gamelle est trop bonne.
J’attends avec impatience qu’un journal quotidien et qu’une chaîne TV soient sans aucun sport.
Expulsons de nos Universités de tels enseignants avant qu’elles ne soient plus que des centres de mauvaise éducation et d’endoctrinement politique systématique. Tous les professeurs d’université doivent appliquer nos lois et réfléchir sur la Déclaration des Principes sur la liberté académique et la scolarité, publiée en 1915 par l’Association américaine des professeurs d’université. Elle stipule clairement et avec justesse «La fonction d’un membre du corps professoral dans une démocratie n’est pas d’endoctriner ses élèves avec des conclusions toute faites sur des sujets controversés. Le membre du corps professoral est censé former les étudiants à penser par eux-mêmes et leur fournir l’accès aux matériaux dont ils ont besoin si l’on veut qu’ils pensent avec intelligence. Par conséquent, pour les enseignements sur des sujets controversés, on s’attend à ce que le membre du corps professoral soit d’un esprit juste et impartial et qu’il expose avec justesse, sans dépassement ou insinuation, les opinions divergentes d’autres chercheurs. » En d’autres termes, la fonction de l’éducation dans une société démocratique est d’enseigner aux élèves comment penser, et non pas leur dire quoi penser, comme le font les systèmes autoritaires.
Le sport comme l’UE sont tous deux pourris par l’argent et la corruption.
« …doit aussi entretenir une relation de confiance et d’excellence … »
Que diable peut être une relation d’excellence ? Quant à la confiance, un rien la mine. Et aucun blabla ne saurait le restaurer, fut-il excellent.
Or aucun de ceux qui perorent dans les aréopages bruxellois, qui murmurent dans les allées du Machin n’inspire confiance. Quand au Baroso, qui s’arroge l’autorité de fustiger un grand pays et son chef comme un bambin d’école enfantine (« ce chèvre de comportement n’est pas acceptable !), il n’inspire qu mépris. Avoir confiance en Burkhalter parlant des Russes ? « les Russes ? Ah… ouais ouais… » a fait clairement comprendre ce que pense de type du peuple ! Quand à l’UDC, qui reconduit tous les Conseillers fédéraux sortant, comment ne pas imagniner que c’est en échange des voix pour ses poulains ? N’en parlons pas. C’est donc bien parce qu’il n’y a pas de motifs de confiance que ce Prof, sous produit singe savant de « maîtresse d’école », dit que l’on DOIT « faire » confiance. Ce qui implique que, s’il en avait le pouvoir, ce type nous obligerait à faire confiance.
Comparer les conséquences de l’arbitrage de compétitions sportives à celle de la politique quasi totalitaire de l’UERSS est franchement malhonnête de la part de “professeur”.
Comme le dit très justement Christian Hofer, “lorsqu’un arbitrage est mauvais, il n’y a guère de conséquences pour le pays lésé. Une enquête pour corruption est possible. Dans le cas de l’UE, il n’y a aucun garde-fou. Les juges étrangers décident, la Suisse doit baisser la tête.” 1000 fois d’accord.
Et puis, une compétition sportive, si on est dégoûté par l’arbitrage, on peut toujours changer de chaîne. Alors qu’avec la politique, les conséquences restent en général pour longtemps et au quotidien, pour tous les citoyens, pas juste pendant deux semaines tous les quatre ans ou quelques heures par années pour les fans de foot ou de hockey. On ne va quand-même pas exiger qu’un match Suisse-Argentine soit systématiquement sifflé par un arbitre helvético-argentin.
Très mauvais exemple que le sport. On ne compte plus les magouilles des arbitres à l’encontre d’une équipe ou d’une autre. Mais on relativise justement en disant que ce n’est “que du sport”, que cela ne va pas changer nos vies.
En outre, lorsqu’un arbitrage est mauvais, il n’y a guère de conséquences pour le pays lésé. Une enquête pour corruption est possible. Dans le cas de l’UE, il n’y a aucun garde-fou. Les juges étrangers décident, la Suisse doit baisser la tête.
Ici on parle de populations entières devant subir le dictat d’un juge dont le parti pris est évident.
Quant à prétendre qu’il faut “avoir confiance en ses voisins” alors que la France a milité ouvertement pour la destruction de notre secret bancaire, cela tient de la plaisanterie.
D’ailleurs vous remarquerez que ce “professeur” mélange le terme ‘Europe’ et ‘UE’. L’Europe est un continent dont nous sommes partie prenante. L’UE n’est qu’une construction politique où les peuples ne sont plus guère en mesure de décider de leur sort.
A l’évidence être frappé d’idiotie n’empêche pas d’être prof d’uni
Lamentable! Oser mettre sur le même plan un état de droit avec le monde du sport infiltré par de juteux contrats financiers impliquerait que ce professeur d’une université étatique soit radié de sa fonction.
Il a une vision extrêmement OBTUSE. Est-ce dû à la mauvaise focale des ses lunettes ou est-ce plus grave … la fumette !
Encore un néo-bolchevique!!!
Cet énergumène internationaliste cherche à ridiculiser la problématique du rôle des juges étrangers en utilisant une analogie stupide avec les arbitres sportifs, je dirais à ce pseudo professeur qu’au vu du nombre d’erreurs d’arbitrage que ce soit au football, au hockey sur glace, au tennis et j’en passe, il y a véritablement de quoi s’inquiéter…
Donc, NUL, ZÉRO, MAUVAIS, nous n’avons rien de mieux à proposer à nos étudiants???
Non mais, professeur en études européennes, une nouvelle race de fainéants, rien que le titre fait rire. Ce type est-il seulement de souche européenne???