L’entre-soi comme résistance au « vivre-ensemble obligatoire pour tous » ?
Le Temps du 30 mai, commentant la tenue à Paris d’un festival afroféministe, s’indigne d’une interdiction d’accès à un séminaire aux « blancs », femmes et hommes, transgenres aussi sans doute, et accessoirement aux hommes noirs. Les antiracistes titulaires, talibans des luttes idéologiques factices et des ennemis imaginaires, se sont déchaînés contre la tenue d’un festival qui veut discuter des problèmes subjectifs ressentis par certain(e)s, dans un entre-soi légitime. Ce droit de discuter entre pairs de certaines problématiques me semble parfaitement légitime et même sain. La réponse du groupe de combat à une demande d’une femme blanche ( ni noire ni métisse) de participation est limpide : « notre collectif est non-mixte…Notre confort et nos luttes sont plus important.e.s que ta curiosité ».Et le groupe réclame « le droit d’avoir un espace pour se sentir en sécurité ».Rien de choquant finalement dans un choix d’affirmation de soi :« les blancs vous accuseront de causer le trouble quand tout ce que vous faisiez était d’agir comme des êtres humains normaux au lieu de ramper ». Une telle posture n’est évidemment plus imaginable chez les formatés, émasculés et décolorés bobos biberonnés à la repentance et à la religion multiculturaliste du Grand Autre sans lequel vous ne seriez rien, n’êtes d’ailleurs rien, du factice, de l’illusoire, du repli sur soi nauséabond.
La résistance culturelle viendrait-t-elle de groupes militants déculpabilisés qui en suivant la logique de leur idéologie d’affirmation de soi finissent par réclamer le Droit de discriminer pour elles (eux) de ce qu’ils reprochaient aux autres de pratiquer( dominants, blancs, hommes, hétérosexuels).
L’antiracisme est un dogme de la religion multiculturaliste, unilatéral et totalitaire. A ce propos, il faut absolument lire « Le nouveau régime, essais sur les enjeux démocratiques actuels » de Mathieu Bock-Côté, éd. du Boréal 2017. La dictature de la nouvelle religion de l’inclusion imposée et de la repentance culpabilisatrice y est magistralement décrite. Tout « Autre » est automatiquement ontologiquement supérieur au Mâle dominant « blanc », hétérosexuel, senior. La hiérarchie ubuesque se décline ainsi : mieux vaut femme que homme, noire ou métis que blanc, homosexuel ou LGBT qu’hétéro, musulman que juif (quoique). Les choses risquent de se compliquer avec les avancées de la théorie du genre où l’on peut se sentir femme si l’on est apparemment un homme, ou transgenre. On imagine les problèmes posés par le refus d’accepter à un séminaire exclusif, un homme d’apparence blanche mais qui se considère comme une femme métisse et de sensibilité queer.
Bonjour les dégâts.
En attendant, le choix de développement séparé, communautaire ou entre soi ( d’identité, de sexe) est parfaitement légitime. La tradition, marqueur de « fascisme originaire » ( Ur-fascisme selon Umberto Eco qui a publié un petit manuel de détection pratique de cette tendance, Grasset 2017), favorise le respect , la culture de la différence qui offre la possibilité de se protéger, de construire l’identité, entre soi sans perdre son âme dans une mixité stressante, contrainte et obligatoire. La reconnaissance de la différence des sexes, des générations, de la complémentarité des rôles sociaux est un marqueur ( aussi défendu par la psychanalyse jungienne et même freudienne) de développement de soi réussi : génitalité , et non perversion et utilisation d’autrui, authenticité et non pas faux Soi, autonomie et non pas dépendance non reconnue.
Les contradictions de l’antiracisme multiculturel de déconstruction et d’individualisme abstrait explosent. C’est bon signe, l’idéologie du Système est en voie d’effondrement. L’individualisme forcené de la culture inclusive ( ouverture bénéfique forcée) n’est pas un progrès mais une cause d’aliénation. Le Droit d’être entre soi est aussi un Droit humain légitime. Et nous acceptons les deux manières de se comporter : Le Vivre-ensemble librement choisi comme le Droit de vivre entre soi, dans une communauté ou entre communautés, librement consenti. Au contraire de l’intolérance haineuse moraliste de la gauche des Valeurs.
Dominique Baettig, 5 juin 2017
Et vendre les Français et la civilisation chrétienne
à l’Afrique et à la civilisation islamique,
c’est de la HAUTE trahison.
🙁
Et c’est faire le maquereau, Monsieur Macron.
Chaque culture est liée à un territoire. Il y des cultures qui m’intéressent et d’autres, pas du tout: libre à moi de voyager, mais il n’y a aucune raison que des cultures pour lesquelles je ne ressens aucune affinité me soient imposées de force.
Quant aux ressortissants d’autres cultures qui veulent la perpétuer dans un pays où ils ont décidé de vivre, ils démontrent leur désintérêt et un manque d’ouverture patent, liés à une paresse incommensurable.
Qui se ressemble s’assemble, tout le reste c’est du matraquage, et on voit bien ce que ça donne de vouloir faire coexister par la force des peuples différents : ça ne prends pas. Chacun chez soi.
Même les chats n’acceptent sur leur territoire que les chats des voisins immédiats. Bref, des chats qu’ils connaissent. Pour les autres ce sont des bagarres à n’en plus finir. Les chats sont plus malins que nos dirigeants qui veulent décider pour nous, mais qui ne se mélangent pas avec les sans dents, tout sourires entr”eux. Les Dirigeants font comme les chats, quoi.
Au moins La Birmanie l’a bien compris tout comme le Japon.
L’histoire ne ment jamais et Charles Martel dans toute cette histoire est il devenu hors propos?
L’entre-soi c’est le pouvoir de choisir ses amis. Mais la surpopulation-invasion-immigration de masse organisée, impose par la force le pseudo vivre ensemble. Parce que vu les exemples flagrants du racisme des migrants ce n’est qu’une illusions idéologique. Et là, c’est l’Etat Sommaruga qui nous impose de force nos ennemis en masse, au détriment du choix minorisé de nos amis. Cette bombe là a un ferment de guerre civile.
La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
L’immigration arabo-musulmane et africaine qu’on nous impose depuis plus de trois décennies ne pouvait donner lieu qu’à des regroupements communautaires. Si les pays d’Europe ont assimilé d’autres Européens, ayant une culture proche et la même religion, ils ne pouvaient pas intégrer des masses considérables d’allogènes provenant de cultures très différentes et fondées sur l’islam. Un faible pourcentage, relativement isolé, aurait sûrement pu s’intégrer, mais là les millions de personnes qui sont rentrées se sont regroupées et conservent leur mode de vie, d’autant qu’on n’arrête pas de leur dire qu’elles y ont droit.
Le multiculturalisme ne peut produire que des sociétés multiconflictuelles.
Il y a mieux que ce développement séparé, communautaire ou entre soi de légitimité douteuse, c’est une immigration voulue et modérée de gens intégrables et de cultures acceptables et non moyenâgeuses, comme celle qu’on a toujours eu avant que ces traîtres de l’Open Society ne sortent de leurs armoires pourries….