Chers fidèles électrices, chers fidèles électeurs,
Les valeurs d’une société s’affichent clairement pendant les campagnes électorales. Les partis cherchent alors à offrir aux gens tout ce qu’ils imaginent que ceux-ci désirent et considèrent comme une priorité. A regarder les programmes électoraux des partis aujourd’hui, deux points essentiels sautent aux yeux, qui représentent en quelque sorte les peurs et les espérances de notre société.
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D’un côté, il y a l’économie, c’est-à-dire la préoccupation pour les biens matériels. De l’autre, il y a la lutte contre la criminalité, c’est-à-dire la peur devant la puissance de la violence quand celle-ci détruit les biens.
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Le mal, la violence sont devenus si forts qu’ils figurent désormais en tête de nos préoccupations et de nos peurs, si forts qu’engager la lutte contre la violence nous apparaît la priorité absolue. Il en est ainsi parce que les biens ne sont plus protégés, parce que le bien est absent.
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Si la question du bien est laissée à la discrétion de chacun, et si les valeurs morales, si Dieu lui-même est conçu comme quelque chose de relatif, que chacun peut se figurer comme il l’entend, dont on peut même se moquer, et bien, là où la force du bien s’épuise, les biens sont extrêmement menacés. Parce que, du fond des cœurs désormais vides jaillissent l’envie, et de l’envie, la violence.
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L’Etat pourra construire autant de prisons qu’il veut, assumer autant de forces de l’ordre qu’il peut, celles-ci ne suffiront pas, parce que le bien a été relégué comme quelque chose se relatif, laissé à la discrétion de chacun.
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C’est justement cette situation, une société qui ne pense qu’aux biens, et qui a déclaré le bien, Dieu, comme négligeable, qui devrait nous faire réfléchir et nous aider à nous remettre à la recherche de la source du bien, à chercher Dieu, le Dieu vivant. Ce n’est qu’en sa Présence que nous apprenons le bien. Et Dieu est présent uniquement quand il n’est pas une idée vague, mais qu’il vient à notre rencontre concrètement.
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Signé : Benoît XVI, candidat à la présidentielle [voir précisions ci-dessous]
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Notice de Michel Garroté à propos du discours de Benoît XVI :
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il s'agit en réalité de propos tenus par le Cardinal Ratzinger, devenu plus tard Benoît XVI, dans une homélie (cf. lien ci-dessous) datant de 1998....
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Homélie du Cardinal Ratzinger, le 2 août 1998, à Pentling, en Allemagne :
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http://www.evangelium-vitae.org/actualite/3135/pendant-la-campagne-%C3%A9lectorale.htm
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Contrairement au pape Francisco, le pape allemand Benoit fut lui un leader clairvoyant. Dans son discours du 12 septembre 2006 « Foi, raison et université. Souvenirs et réflexions » à l’Université de Ratisbonne en Allemagne (Universität Regensburg) il traita des rapports entre la religion et la violence, et fit une condamnation claire et motivée de la violence exercée au nom de la religion. Il a répété entre autre ce qu’a dit, à la fin du XIV ème siècle, l’empereur Byzantin Manuel II Palaiologos: « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait. »
Il n’y a qu’un seul pape: Benoît XVI, qui tient le juste milieu entre discours chrétien et lucidité par rapport à nos sociétés décadentes et islamisées.
François est un usurpateur et un antipape marxiste et mondialiste.