Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie a publié, le 3 avril 2017, une déclaration dans laquelle il demande aux médecins de cesser de procéder à des examens forcés des parties anales et génitales, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Cette décision marque un jalon vers la fin de ces « tests » dégradants, discriminatoires et non scientifiques censés établir la preuve de comportements homosexuels.
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Dans un rapport en date de juillet 2016, Human Rights Watch a documenté et condamné le recours aux examens anaux forcés au Cameroun, en Égypte, au Kenya, au Liban, au Turkménistan, en Ouganda et en Zambie. […]
Au Liban, le recours aux examens anaux forcés a considérablement décliné en 2012 lorsque, suite à une campagne de militants contre les « tests de la honte », l’Ordre des Médecins du Liban à Beyrouth a émis une circulaire appelant les médecins à cesser ces examens.
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Article complet : HWR
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Un Etat-nation n’a pa à se mêler de l’utérus, de la vulve, de la prostate, de l’anus… des individus. C’est une ingérence dans l’intimité.
Malheureusement les mêmes médecins qui croient que l’urine de chameau guérit tout, n’ont pas les couilles pour refuser de se prêter à de tels abus. Honte à eux. Mais occupons nous des médecins suisses qui ne dénoncent pas les mutilations sexuelles des fillettes et des petits garçons et laissons les Tunisiens se débrouiller chez eux. Pas d’ingérences, nous ne sommes ni USA ni UE!