«22 heures ont passé depuis que les navires de guerre de la marine américaine ont lancé une frappe massive de missiles sur la base aérienne [de l’armée syrienne] d'Al-Chaayrate et ni le Pentagone, ni le département d’Etat n’ont fourni une quelconque preuve de la présence d’armes chimiques» sur ce site, a fait savoir le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov, dans un communiqué le 8 avril.
Assurant que des dizaines de représentants des médias, des autorités, des pompiers et de la police s’étaient rendus sur cette base sans y trouver la moindre trace d’armes chimiques, il a poursuivi : «La seule manière d’obtenir et de présenter à l’ensemble de la communauté internationale une preuve objective de la présence supposée de substances toxiques à Al-Chaayrate est d’[y] envoyer une mission d’experts professionnels.»
Très tôt le matin du 7 avril, les Etats-Unis ont lancé 59 missiles Tomahawk sur la base de l’armée syrienne d'Al-Chaayrate, en représailles à l'attaque chimique présumée du 4 avril dans la province d’Idleb, dont Washington tient le gouvernement syrien pour responsable sans fournir de preuves.
Pour justifier son action, le président américain Donald Trump a assuré que la frappe menée par ses forces avait pris pour cible la base d’où l’attaque chimique présumée avait été lancée.
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La Syrie n’a évidemment pas davantage utilisé d’armes chimiques que l’Irak en son temps, puisqu’elle n’en dispose en aucun cas, comme cela a été confirmé à plusieurs reprises par les spécialistes diligentés sur tous les sites syriens suspectés.. Leurs enquêtes ont toutes été confirmées par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Le seul “intérêt” de cet incident , Dieu merci limité, est de “ringardiser” -encore davantage- le clan Obama-Clinton,mais à condition, comme le suggère ci-dessus Nicolas, que la démonstration s’arrête là.
Cette histoire doit raviver les plaies de Colin Powell dont la brillante carrière s’est fracassée sur un vilain mensonge. Et comme lors de l’invasion de l’Irak, la stratégie yankee obéit à des impératifs autrement plus complexes qu’une simple “punition” du méchant dictateur pour la paix dans le monde. Lorsque Powell a été sacrifié, la nation US était “dirigée” par un crétin, ce qui n’est plus le cas actuellement. On en est donc réduit à espérer que l’intervention de Trump répond à des intentions plus louables et plus intelligentes. Tout le reste n’est que conjectures.