Selon l'agence SPA, le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a appelé le vice-prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, fils du roi et ministre saoudien de la Défense, afin de s'excuser pour «l’agression dont a été l’objet le général Ahmed Assiri, conseiller du prince, de la part de manifestants», le 30 mars dernier à Londres.
Alors qu'il arrivait à un forum organisé par l'European Council on Foreign Relations, le général saoudien pris pour cible par des manifestants qui lui lançaient des oeufs, dont un l'a atteint.
Ahmed Assiri a cristallisé sur sa personne de vives critiques pour la campagne militaire menée par l'Arabie saoudite au Yémen.
Le général a confirmé à l'AFP avoir été «agressé» par plusieurs individus. Une photo du général Assiri faisant un doigt d'honneur à ses agresseurs est par ailleurs devenue virale sur la toile.
Depuis sa décision de quitter l'Union européenne, Londres cherche à se rapprocher de Ryad et des pays du Golfe.
Depuis le début de l'intervention de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite en mars 2015, plus de 10 000 civils ont été tués et 42 500 autres blessés, selon l'ONU. Cette coalition tente de remettre au pouvoir le président yéménite élu, Abd Rabbo Mansour Hadi, exilé en Arabie saoudite depuis 2015. Ses partisans s'opposent aux rebelles chiites houthis, proches de l'ancien président, Ali Abdallah Saleh.
Ryad et ses alliés affirment que les rebelles Houthis ont pris le pouvoir à Sanaa à l'issue d'un «coup de force» et qu'ils constituent une «menace» pour les pays du Golfe car ils «agissent avec l'Iran».
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Toute notion de démocratie est absente dans ces pays-là, et leurs dirigeants s’en tamponnent le coquillard. Ces “contrées” sont régies par des tribus, des clans, des factions, des familles, tout sauf un système de représentation du peuple. Et pour couronner le tout et donner un semblant de cohésion, il ne reste qu’Allah! Oui, Allah est grand, et c’est tout ce qui compte.