Barack Obama avait prévenu Donald Trump: le premier défi international de sa présidence risquait de venir de la Corée du Nord. Le jeune Kim Jong-un ne l’a pas démenti. Sa récente frénésie d’activités militaires l’a propulsé en tête des préoccupations de Washington. Avec une inconnue de taille: comment le président américain réagira-t-il à la prochaine provocation de Pyongyang, test nucléaire ou tir de missile?
Enclin à «écouter ses instincts», Trump a opté d’emblée pour une approche musclée, annonçant un renforcement de l’arsenal américain et laissant flotter l’idée que le Japon ou la Corée du Sud puissent se doter de l’arme atomique. Lorsque Kim s’est vanté fin décembre d’être «aux derniers stades» de la fabrication d’un missile intercontinental, le chef de la Maison-Blanche a tweeté: «Cela n’arrivera pas.» Il a ainsi tracé une ligne rouge, à la fois pertinente et risquée.
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À la mi-mars, Trump a envoyé son secrétaire d’État en tournée au Japon, en Corée du Sud et en Chine avec un message de fermeté: «Que ce soit bien clair: la politique de patience stratégique est terminée», a affirmé Rex Tillerson. Ce concept, en vigueur sous Barack Obama, pariait sur un hypothétique effondrement du régime, accéléré par des sanctions internationales et des cyberattaques contre le programme de missiles. Mais la patience, l’isolement et les opérations clandestines ont échoué. La Corée du Nord aurait déjà de quoi fabriquer une vingtaine de bombes atomiques.
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“La politique de patience stratégique”, telle que je la comprends,et telle que pratiquée par Obama, par exemple, vis-à-vis de l’Iran, s’apparente à un pacifisme lâche, qui profite aux totalitaires.
C’est une vision mauvaise, et à court terme.