Au sommaire de ce journal : 1) Politique / Vous avez dit populisme ? 2) Economie / Pologne : la Chine de l’Europe ? 3) Société / Les ravages de l’uberisation du porno ; 4) International / Corée du Nord : le nouvel épouvantail ; 5) L’actualité en bref
Promesse tenue pour les cinq principaux candidats à la présidentielle. Le débat était enlevé malgré les 3h30 d’affrontements verbaux. A l’issue, le véritable gagnant du programme est difficile à définir avec certitude… en revanche, le grand perdant est sans conteste Benoît Hamon. Avec une diction poussive, comme si Emmanuel Macron lui avait prêté son acolyte François Bayrou pour préparer le débat, le candidat du Parti Socialiste s’est montré très en retrait. Le visage fermé, le breton de 49 ans était souvent soporifique, y compris lors de sa première prise de parole. L’absence de soutien dans les rangs socialistes était difficile à camoufler … on devinait péniblement derrière le candidat élu à la Belle Alliance Populaire un ancien ministre, dont le nom – Dominique Bertinotti – résistait à la mémoire du plus grand nombre… Anne Hidalgo était également dans le public mais à l’écart de l’image de Benoît Hamon… qui apparaissait donc esseulé. Comme lors de son meeting à Bercy, il s‘était toutefois adjoint la compagnie de Thomas Piketty – ancien soutien de Ségolène Royal – et Julia Cagé… deux économistes fort d’une particularité… ils parviennent à faire tenir le revenu universel dans un budget d’état. Benoît Hamon aura tenté une attaque envers Marine Le Pen sur l’insécurité… considérant la présidente du Front National “droguée” aux faits divers… Là encore, la mayonnaise n’a pas pris et Hamon a fait flop. Au fil d’un programme résolument à gauche, le candidat socialiste a également expliqué que l’immigration en France était stable depuis les années 30… Pour le plus grand bonheur des deux candidats de la droite, François Fillon et Marine Le Pen, qui n’ont pas hésité à esquisser un sourire narquois… Ajoutant qu’il fallait revoir la convention de Dublin pour accepter plus de réfugiés, Benoît Hamon apparaissait comme un Jeremy Corbin à la française, sans cheveux péroxydé… Ecologiste, immigrationniste et assistante sociale sans calculette. L’autre candidat d’extrême-gauche, Jean-Luc Mélenchon, – qui n’a visiblement qu’une veste pour la campagne présidentielle de 2017 -, a quant à lui eu quelques fulgurances, parfois humoristiques, parfois clairement incisives. Il est notamment le seul à avoir tenté de jeter l’opprobre sur Marine Le Pen et François Fillon en raison de leur mise en examen, mais l’attaque n’a pas été suivie. La verve du leader de la France Insoumise a anéanti à plusieurs reprises les tentatives de démonstrations du candidat Hamon, chassant sur les mêmes terres. Habile, Mélenchon a également fustigé les causes de l’immigration pour éviter d’évoquer les choses qui fâchent… De même, quand il s’agissait d’évoquer les dépenses publiques, Mélenchon a d’abord souhaité lutter contre l’évasion fiscale et la … corruption… Un nouveau clin d’oeil aux mis en examen. Mélenchon était également ravi de railler les candidats de gauche lorsque Macron et Hamon s’affrontaient… en se réjouissant de JE CITE “ qu’il y ait un débat au Parti Socialiste”… Le candidat de la France insoumise n’a pas non plus manqué de revenir sur ses obsessions … notamment l’inscription du droit à l’avortement et au suicide assisté dans la constitution…
Emmanuel Macron a quant à lui réussi la première partie du débat… malgré des gesticulations qu’il avait sans doute ardemment travaillé avec son équipe de communicants pour ressembler à Nicolas Sarkozy. L’ancien banquier Rothschild s’est montré détendu et a placé plusieurs mots d’humour et même un peu de dérision quand il faisait l’objet d’une attaque sous-entendue… Emmanuel Macron, le benjamin des candidats est toutefois apparu rapidement fatigué… Il a terminé par une conclusion digne du pipotron, enchaînant les lieux communs et les éléments de langage… le tout provoquant une impression de vacuité intersidérale… ce que Marine Le Pen n’a pas manqué de faire remarquer.
A l’inverse, François Fillon semblait en retrait lors de la première partie de l’émission… sans doute par crainte que l’on lui rappelle le Penelope Gate… qu’il a toutefois commenté en estimant qu’il avait eu droit à une “Justice TGV”… non sans ironie. Après avoir connu de nombreux tumultes dans la campagne, l’ancien locataire de Matignon sous Sarkozy est parvenu à montrer une image d’un candidat soutenu, accompagné dans le public par des personnalités diverses des Républicains, Malika Sorel, François Baroin, Bruno Retailleau et… Nathalie Kosciusko-Morizet, diplômée en contorsionnisme pour apparaître à l’image… La deuxième partie de soirée, faisant la part belle à l’économie, a permis au candidat des Républicains de se mettre en avant avec un discours clair et une stature de présidentiable… ce dont les candidats de gauche manquaient cruellement. François Fillon a également déroulé un discour clair sur la sécurité, estimant qu’il fallait redonner du pouvoir aux maires et rétablir les peines plancher, tout en construisant 16 000 places de prison supplémentaires. François Fillon a également parlé de quotas pour l’immigration, un sujet sur lequel s’est imposé sans mal et sans surprise Marine Le Pen. En effet, la candidate du Front National s’est montrée très claire dans ses propositions, notamment sur l’immigration et la sécurité. D’autre part, sa place avec les quatre autres candidats lui a légitimement permis d’être à part entière dans le jeu démocratique, sans que journaliste ou commentateur essaie de la diaboliser.
Ce premier débat entre les 5 candidats les mieux placés dans les sondages a donc donné lieu à des discussions sérieuses sans trop d’attaques sous la ceinture… Une configuration sereine qui aurait sans doute été bousculée par la présence des six autres candidats, qui ont d’abord à coeur de se faire connaître et doivent pour cela frapper fort. Leur absence était donc sans doute une aubaine pour les présents… même si certains l’ont déploré… Comme François Fillon qui a commencé sa prise de parole en estimant que tous les candidats avaient leur place dans ce premier débat… Une observation partagée par Marine Le Pen.
Et justement, c’était l’autre débat de la soirée que l’on attendait… Celui de la chaine web Explicit où devaient s’affronter les 6 candidats non retenus par TF1. Une initiative qui a tout simplement tourné au fiasco ! En effet, seuls 2 candidats ont répondu présent : Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade. La candidate de Lutte Ouvrière et celui du parti Solidarité et Progrès ont exposé leurs propositions pendant près d’une heure, se trouvant souvent des points communs… comme si le rendez-vous n’était pas déjà assez assommant. Jacques Cheminade a parlé de son rêve :’un investissement de 100 milliards d’euros par an pour libérer l’emploi. Nathalie Arthaud a quant à elle revendiqué l’interdiction des suppressions d’emplois des entreprises qui font des bénéfices et surtout … l’expropriation de la grande bourgeoisie.
Les autres candidats avaient donc visiblement mieux à faire… Philippe Poutou a annulé sa participation au dernier moment… il était engagé auprès de son usine en grève à Blanquefort en Gironde. Jean Lassalle organisait une réunion dans le Béarn et François Asselineau, malgré son souhait d’avoir plus souvent la parole dans les media, a tout simplement refusé l’invitation. De son côté, Nicolas Dupont-Aignan qui avait mené une guerre contre le débat de TF1 devant le CSA et le conseil d’Etat a préféré accepter l’invitation de Cyril Hanouna sur le plateau de Touche pas à mon poste.
Et puis avant de se quitter… des nouvelles du gouvernement socialiste avec un ministre de l’intérieur en pleine polémique.
Eh oui, il n’y a pas qu’en Chine que l’on fait travailler les enfants… En France, à l’Assemblée Nationale aussi…
Bruno le Roux, l’actuel locataire de la Place Beauvau, a fait embaucher ses deux filles – dès 15 et 16 ans – comme assistantes parlementaires lorsqu’il était député de Seine Saint Denis. Une information révélée par l’émission Quotidien qui précise que les deux filles ont cumulé chacune 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016. Qualifiés de boulots d’été par Bruno le Roux, l’ensemble des contrats cumulés correspondraient à une somme totale d’environ 55 000 euros. Jusque là, rien de bien grave, puisque le fait de faire travailler des proches n’est pas illégal… mais l’histoire se complique quand… sur certaines périodes des contrats, la fille aînée du ministre de l’intérieur étaient en stage à plein temps chez Yves Rocher … en Belgique et la benjamine en classe préparatoire à Paris. Du coup, chez les Le Roux… soit on a le don d’ubiquité de père en fille… soit on aime bien les emplois fictifs… Face au coup de tonnerre, le premier ministre, Bernard Cazeneuve, a reçu Bruno le Roux ce mardi… les rangs de la droite commençaient déjà à s’étonner que le Parquet National Financier ne se soit pas déjà sur le coup… le PNF a donc été forcé de se saisir de l’affaire… A qui le tour ?
1) Politique / Vous avez dit populisme ?
La défaite de Geert Wilders aux Pays-Bas a peut être marqué le pas des avancées des partis nationalistes, patriotes ou populistes en Europe. Le prochain teste se déroulera en France en avril prochain avec l’élection présidentielle. En attendant, nous vous proposons un tour d’horizon des difficultés que rencontrent ces partis pour accéder au pouvoir ! Olivier Frèrejacques
Ils dérangent, ils font peur aux puissants et à l’ordre établis… “Ils” ce sont les populistes !
Tantôt appelés patriotes, tantôt nationaliste quand ils ne sont pas tout simplement taxés “d’extrême droite”, ces partis ont le vent en poupe à la faveur des récentes crises migratoires, identitaires et économiques. Le terme générique pour les désigner, souvent pour les dénigrés, est “populiste”. Une notion bien souvent galvaudée de son sens originel. Le philosophe Chantal Delsol rapproche la notion de populisme de celle d’enracinement.
A la faveur de la menace islamiste qui plane sur l’Occident depuis 2001 et des graves crises économiques et identitaires du début de siècle, les populistes de droite se sont refait une santé !
Si certains pays échappent à ce phénomène comme au Portugal ou en Espagne, le reste de l’Europe Occidental a vu de nouvelles formations s’imposer dans le jeu électoral. Mais si ces partis ont tous des particularités, ils ont pour point commun… de ne jamais gouverner.
Trop juste électoralement pour atteindre les 50 % fatidiques pour diriger un pays et souvent considérés comme infréquentables par leurs potentiels alliés, les droites nationales peinent à l’emporter en Europe Occidentale. Et quand ces partis sont aux portes du pouvoir ils doivent faire face à un dilemme : tenter de former des alliances avec des partis qualifiés de “partis du système”, au risque de dénaturer le discours originel, comme ce fut le cas en Italie avec le Mouvement Social Italien, ou faire cavalier seul au risque de ne jamais prendre le pouvoir.
Le toilettage idéologique pourrait également être un préalable indispensable pour une éventuelle accession au pouvoir de ces partis dans les décennies à venir. Si les tentatives de dédiabolisation ont probablement été nécessaires dans un premier temps, poussée à leurs excès elles condamnent ces mouvement à une normalisation qui leur fait perdre de leur attrait électoral.
Autre écueil : l’opposition caricaturale à l’Europe et non à l’Union Européenne. Une position qui fragilise la crédibilité de ces formations comme se fut le cas aux Pays-Bas où Geert Wilders tient une position intransigeante sur la question.
En Autriche, seul pays où les nationalistes ont remportés à une élection nationale en Europe de l’Ouest, avant que celle-ci soit finalement annulée, le FPO, considéré comme National-Conservateur n’est pas pour la sortie de l’Union Européenne et est réputé pour son sérieux et son professionnalisme quand il aux manettes au niveau régional…
Reste après à savoir ce que veulent les populistes européens : accéder coûte que coûte au pouvoir au risque de dénaturer leurs discours ou peser en imposant leurs débats et leurs exigences comme ce fut le cas en Grande-Bretagne avec le Brexit largement sollicité par le Ukip de Nigel Farage.
2) Economie / Pologne : la Chine de l’Europe ?
Direction l’Europe Centrale où un pays membre de l’Union est en train de se transformer en petite Chine… En Pologne, les salaires, nettement moins élevés qu’en France ou en Allemagne, attirent les entreprises comme des aimants. Natasha Koenigsberg
C’est Marine Le Pen qui a dénoncé le déménagement de l’usine Whirlpool d’Amiens en Pologne pendant le débat du premier tour de la présidentielle sur TF1, lundi soir… les autres candidats semblaient ne pas être au courant. Un reportage diffusé juste avant, dans le 19/20 de France 3, dénonçait la concurrence que la Pologne fait à ses partenaires européens avec ses salaires jusqu’à 5 fois moins élevés qu’en France, en prenant l’exemple de Whirlpool.. Manifestement Marine le Pen l’a regardé avant de monter sur le plateau.
L’usine Whirlpool d’Amiens va effectivement fermer en 2018, et les sèche-linge seront fabriqués en Pologne. L’information, pourtant rendue publique le 24 janvier, n’a quasiment pas fait de bruit, l’espace médiatique étant occupé par les révélations sur l’affaire Fillon, survenues également mardi 24 janvier, la veille de la sortie du Canard Enchaîné ! Coup de chance pour Whirlpool, qui n’a pas eu à passer en mode “communication de crise”, alors que la suppression de 300 emplois aurait du mettre l’entreprise sur le devant de la scène médiatique, comme Continental ou Florange lors des précédentes campagnes électorales.
Marine Le Pen a donc menacé sur le plateau de TF1, si elle est élue, de taxer à hauteur de 35 % les produits dont la fabrication, initialement réalisée en France, était délocalisée ailleurs… Rappelant au passage que le premier marché de Whirlpool en Europe : c’est la France. Cette menace ressemble à s’y méprendre à celle de Donald Trump, qui a déjà réussi à contraindre plusieurs grosses entreprises américaines ou étrangères, qui vendent leurs produits aux Etats-Unis, d’y relocaliser des usines et des emplois, pour éviter une super taxe punitive à l’importation.
Les allemands ont compris depuis longtemps ce que la Pologne pouvait apporter à son industrie.. la plupart des grandes marques d’Outre-Rhin ont des usines en Pologne, qui produisent des pièces pour leurs produits, ensuite assemblés dans les usines allemandes..L’industrie agro-alimentaire allemande utilise aussi à fond cette manne de l’emploi pas cher en Pologne, en faisant travailler cette main d’oeuvre économique dans ses usines de transformation de produits alimentaires.
Mais l’Allemagne est dans une situation nettement différente de la France. Le pays est en quasi situation de plein emploi, et a besoin, dans sa pyramide des salaires, d’employés sous qualifiés payés trois euros à peine de l’heure. C’est pour cette même raison que le patronat allemand était tout à fait favorable à l’arrivée massive de migrants en provenance du Moyen-Orient. Problème, il lui a fallu rapidement déchanter : la plupart des migrants ont des ambitions plus élevées que celle de travailler dans des usines payés au lance pierre.. un grand nombre sont qualifiés, diplômés, prétendant à d’autres métiers, et d’autres rémunération.. ce qui les met, cette fois, en concurrence directe avec les travailleurs allemands.
Quand à la Pologne, dont la croissance a été de 3 % en 2016 et pourrait grimper à 3,4 % en 2017, avec un chômage inférieur à 6,5 %, elle continue à attirer des entreprises européennes… L’industrie représente le tiers de son Produit Intérieur Brut, le double de l’Allemagne, et surtout, le triple de la France.
3) Société / Les ravages de l’uberisation du porno
La pornographie a remplacé les Playmobiles ! Avec l’apparition du porno 2.0, des millions de vidéos gratuites ont fait leur apparition sur internet. Résultat, un tiers des 13-14 ans ont déjà vu un film X…
Les ados, premières victimes de l’uberisation du porno ! Avec un chiffre d’affaires passant de 57 milliards de dollars en 2013 à 100 milliards aujourd’hui, la montée en puissance de l’industrie pornographique inquiète. Les “tubes” apparus au début des années de 2000 proposent des millions de vidéos gratuites sur internet. Miracle de la mondialisation, la société Mingeek, qui possède plusieurs sites de ce type, parvient par un montage financier à échapper à la fiscalité des pays où elle exerce son activité pour payer ses impôts à Chypre, en Irlande ou au Luxembourg où se trouve son siège social. Pour maximiser leurs profits, ces conglomérats n’hésitent pas à exploiter leurs acteurs : en Hongrie, véritable plaque tournante du X, une fille reçoit seulement 300 euros par jour de tournage. Et pour plaire au plus grand nombre, les “tubes” proposent des contenus de plus en plus extrêmes. L’a réalisatrice de films X, ancienne actrice et désormais journaliste Ovidie témoigne de cette montée de la violence.
A tout cela s’ajoute les problèmes sanitaires. En 2012, une épidémie de syphilis avait frappé le milieu californien et des cas de séropositivité avaient été détectés en 2004 et 2010.
Conséquence de ce boom du porno, les internautes qui se rendent sur ces sites sont toujours plus nombreux et surtout de plus en plus jeunes. Selon l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, la première visite sur un site pornographique se fait à l’âge de 14 ans et 5 mois, soit 3 mois plus tôt qu’en 2013. La proportion de jeunes filles ayant déjà visionné un film X a plus que doublé en 4 ans. En cause, notamment, l’utilisation précoce des Smartphones.
Phénomène inquiétant, près d’un jeune sur deux a déjà tenté de reproduire des scènes qu’il avait vues dans ces vidéos. Le code pénal prévoit bien 3 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour ceux qui diffusent des contenus pornographiques aux mineurs. Mais les hébergeurs de ces sites se trouvent bien souvent dans des pays étrangers, pays qui s’enrichissent donc en taxant des sites dont la portée dépasse largement un public adulte averti.
4) International / Corée du Nord : le nouvel épouvantail
La Corée du Nord au cœur de toutes les attentions ! Après l’assassinat du demi-frère de Kim Jong Un et le tir de 4 missiles balistiques qui ont atterri dans les eaux japonaises, les grandes puissances mondiales gardent un œil attentif sur la situation nord coréenne. Thibault Bastide
Pyongyang continue d’effrayer ses voisins ! Le pays dirigé par Kim Jong Un poursuit ses essais nucléaire malgré les menaces de l’ONU. Dernier exemple en date, le 6 mars dernier, la Corée du Nord a tiré 4 missiles balistiques dont 3 sont tombés dans les eaux japonaises. Un acte de défiance qui a fait réagir le premier ministre nippon Shinzo Abe qui a déclaré que la Corée du Nord a atteint un nouveau niveau de menace. En visite en France lundi, Shinzo Abe a été reçu par François Hollande qui a rappelé que le Japon pouvait compter sur le soutien français.
Mais un soutien lointain car la France n’est jamais réellement intervenue dans ce conflit diplomatique. En revanche, les Etats-Unis se trouvent en première ligne. En effet, l’administration Trump étudie un renforcement des sanctions contre la Corée du Nord en raison de son programme nucléaire et de missiles. Selon les dires du dirigeant Kim Jong Un, les tirs de missiles balistiques effectués constituaient un test en vue de frapper les bases américaines au Japon. Une nouvelle provocation qui fait monter la tension d’un cran. Cependant, les Etats-Unis restent pour le moment hors d’atteinte d’un missile nord coréen et il s’agit d’avantage de dissuasion militaire que de menaces imminentes.
De plus, si les tensions semblent bien présentes entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, la Chine pourrait jouer un rôle clé. Par ailleurs, le président américain Donald Trump doit rencontrer son homologue chinois, Xi Jinping les 6 et 7 avril et le dossier nord coréen serait l’une des priorités. Le maître du jeu est une nouvelle fois Pékin… A moins que le Japon ne mette fin à plus de 60 ans de neutralité militaire et revienne ainsi en force dans le pacifique !
5) L’actualité en bref
Théodore Luhaka retourne son slip ! Un mois après “l’affaire Théo”, l’individu de 22 ans revient progressivement sur ses déclarations. Si dans un premier temps, il avait affirmé que les fonctionnaires de police l’avaient violé avec un bâton après lui avoir baissé son pantalon, il a finalement avoué que son pantalon était lâche et tombait tout seul.
Pour sa défense, Théodore Luhaka a déclaré qu’il n’était pas en état de répondre aux questions des enquêteurs, lors de sa première audition…
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6 kilos d’explosifs découverts à Apt. Un commerçant de la ville du Vaucluse voyant un individu acheter des produits lui semblant “suspects” avait donné l’alerte. Les démineurs de Marseille ont neutralisé la charge après l’arrestation de son propriétaire. Ce dernier avait déjà été interpellé en décembre dernier pour une fausse ceinture d’explosifs déposée sur le muret d’un parc.
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La justice autorise le couvre feu de Robert Ménard. La Cour administrative d’appel de Marseille a validé l’arrêté du maire de Béziers. Il prévoit l’interdiction aux mineurs de moins de 13 ans de circuler de 23h à 6h du matin du 15 juin au 15 septembre, durant les weekend et les périodes de vacances scolaires sans être accompagnés d’une personne majeure. Les juges ont estimé la mesure “légalement justifiée par l’augmentation de la délinquance” entre 2011 et 2014. L’association de gauche “Ligue des droits de l’Homme” qui avait attaqué en justice a été déboutée.
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91 % des Français affirment lire des livres ! Parmi les changements notables évoqués par une enquête du Centre national du livre, les jeunes sont 28 % à se déclarer lecteurs contre 16 % en 2015. On lit également de plus en plus à l’extérieur de son domicile, que ce soit dans les transports ou dans les cafés. Une augmentation qui serait liée à l’apparition des livres numériques et au développement des “grandes surfaces culturelles”.
Signes des temps modernes, les livres sur le développement personnel, la santé ou la psychologie représentent la plus forte croissance des ventes.
Cet article Cap sur l’Elysée – Le grand débat, le “debrief” | Journal du mardi 21 mars 2017 est apparu en premier sur TVLibertés - 1er media de Réinformation de France.
Extrait de: Source et auteur
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