Schengen, quand l'exception devient la règle
Bruxelles vient de prolonger le rétablissement des contrôles aux frontières pour cinq états submergés par les flux migratoires. Les heureux élus sont la Norvège, la Suède, le Danemark, l'Autriche et bien sûr l'Allemagne à qui Juncker et sa clique ne sauraient refuser quoi que ce soit. Le principe ne date pas d'hier puisque c'est en mai 2016 déjà que l'Union européenne avait exceptionnellement accepté de prolonger les contrôles aux frontières au-delà de la durée prévue par le traité de Schengen. A cette occasion, Bruxelles avait fait savoir qu'il s'agissait d'une situation exceptionnelle due à la porosité des frontières extérieures de l'Union et que tout rentrerait dans l'ordre d'ici à fin décembre 2016. L'objectif n'a pas été atteint, loin s'en faut. Avec cette prolongation, l'Union admet que ses frontières sont toujours ouvertes aux quatre vents, dont celui du terrorisme. Afin de masquer ce nouvel échec, les têtes pensantes ont fait savoir que ces dérogations aux règles de Schengen ne sauraient se prolonger pour toujours. Encore raté ! L'un des états bénéficiaires de la prolongation des contrôles a déjà fait savoir qu'à l'avenir, il justifierait le maintien de la mesure par la menace terroriste et comme le pays en question se trouve être l'Allemagne, on ne court pas grand risque à affirmer qu'elle aura gain de cause.
Comme l'UDC l'a annoncé avant-même la ratification de l'accord de Schengen, le concept est un sanglant échec qui permet aux terroristes de faire des allées et venues sans difficultés afin de porter la mort là où ils le souhaitent. Pendant ce temps, la commission travaille sur une réponse adaptée à son incurie. Elle propose de durcir la loi sur les armes même si pour l'heure, il n'y a pas eu la moindre arme détenue légalement impliquée dans quelque attentat que ce soit. Il est vrai que lorsqu'on n'est pas en mesure de lutter contre les criminels, il est tentant de lutter contre la liberté des honnêtes gens. Au vu de l'asservissement de notre gouvernement vis-à-vis de Bruxelles, on ne peut que craindre les conséquences que les nouvelles dispositions européennes auront pour l'une de nos plus anciennes traditions. Sachant qu'il appartient à Simonetta Sommaruga de défendre le tir suisse, il est évident qu'elle ne va pas mettre un zèle excessif dans sa tâche afin d'obtenir par Bruxelles ce que le parti socialiste réclame depuis toujours, la fin du tir dans notre pays.
Céline Amaudruz, 7 février 2017
Merci Marcassin.
je suis déjà membre de PROTELL, depuis des années.
ma question était pour Madame Amaudruz, au sujet de la stratégie de l’UDC, beaucoup de Suisses tiennent à un droit libéral sur les armes, et peu de nos élus pour l’instant se sont positionnés de manière officielle. Critiquer une injustice c’est bien, mais sans la combattre concrétement cela ne sert à rien. Je vote pour l’UDC, j’aimerias avoir une réponse claire de la part de mes élus. est ce trop demander ?
d’avance, merci de votre réponse Madame Amaudruz
Vous pouvez me répondre par mail si vous le désirez.
Belle journée à tous.
@Jean
Adhérez à ProTell https://www.protell.ch/fr/ eux, ils vont réagir, probablement avec l’UDC.
Et une fois de plus nous devrons notre salut à nos compatriotes de l’est de la Sarine qui nous ont déjà tiré (provisoirement ?) des griffes du monstre UE.
J’y vois, dans le prolongement de la fermeture des frontières une décision politique tout comme l’accord avec la Libye. Car l’UE veut absolument lutter contre la montée des partis nationalistes et des eurosceptiques mais avec un train de retard….
Nous aurons donc probablement à la fin 2017, 800’000 nouvelles arrivées dans l’Union européenne contre plus d’un million en 2016, mais en les additionnant, leur nombre et les coûts engendrés par cette immigration de masse restent vertigineux!!
merci madame amaudruz.
puis je vous poser une question directe svp ? que fait ou va faire l’udc pour que notre loi sur les armes ne deviennent pas celle que le parlement europeen vient de voter ? d’avance merci de votre reponse