Italie: Députés mécontents de la gestion suisse des réadmissions de mineurs.

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Après avoir été la cible d'ONG suisses et italiennes, les gardes-frontière suisses sont désormais dans le collimateur de parlementaires italiens. Vingt-sept députés du Parti démocratique (PD) ont remis au Parlement italien, ces jours, une interrogation demandant des "éclaircissements sur les choix adoptés par la Suisse quant à sa gestion des migrants à la frontière de Chiasso et, en particulier, aux réadmissions en Italie des migrants mineurs non accompagnés".

Pratiques précipitées, renvois programmés et collectifs, impossibilité de faire une demande d'asile sont quelques-uns des faits qui sont reprochés aux gardes-frontières suisses. Selon les chiffres avancés par les députés italiens, entre mai et septembre, parmi les 21'500 tentatives effectuées pour traverser la frontière italo-suisse, 6'900 étaient le fait de mineurs. Des 9'445 personnes renvoyées en Italie, 2'361 étaient des mineurs non accompagnés.

Démarche justifiée

"Les réadmissions en Italie sont passées de 7% en avril à 70% en août", constate la députée comasque PD et signataire de l'acte parlementaire Chiara Braga. "Une croissance de proportion anormale." En décembre, selon les chiffres de l'Administration fédérale des douanes (AFD), sur les 2'540 arrivées à la frontière de Chiasso, 2'129 d'entre elles se sont conclues par un renvoi en Italie. "On assiste à des refoulements massifs", témoigne Roberto Bernasconi, directeur de Caritas Côme, "et le risque etst grand que ces jeunes deviennent otages des trafiquants." L'arrivée importante de migrants est un phénomène relativement nouveau, souligne-t-il, et les accords actuels ne sont plus adaptés à la réalité (Nd Christian Hofer: En clair, ce personnage de gauche veux forcer la Suisse à les prendre à sa charge, même si cela viole les accords internationaux alors même que l'Italie est responsable de sa propre situation en allant chercher en pleine mer ces "réfugiés"). De nouveaux instruments sont indispensables. "D'autant que l'entassement à la frontière italo-suisse risque d'être plus fort encore cette année", fait-il valoir, "avec la fermeture des autres pays européens et les débarquements qui vont reprendre en force d'ici quelques mois."

Porte-parole de l'AFD, Walter Pavel confirme que celle-ci a pris acte, via la presse, de l'interrogation  parlementaire italienne. "Les gardes-frontière suisses accomplissent leur travail dans le respect des lois nationales et internationales", se contente-t-il d'affirmer.

(...)

Source: Journal la Côte du jeudi 26 janvier 2017, page 21

7 commentaires

  1. Posté par Bilou le

    Et nous, nous ne sommes pas contents de la façon dont les italiens vont “secourir” les migrants près des côtes africaines ! Quant au problème des mineurs (il est vrai que nous leur devons protection), il est hélas gangréné par les mensonges de certains illégaux qui se font passer comme tels.

  2. Posté par Tommy le

    A Aldo@
    Ces types viennent DANS LE BUT de trafiquer !
    Cessons de les victimiser!
    Et cessont de nous faire prendre pour des bobets!

  3. Posté par observateur le

    C’est les Italiens et leur humanitaires qui vont chercher les migrants sur les plages de libye que les criminels mettent sur des bateaux de fortune. Dès qu’un bateau est rempli , ces criminels appellent les humanitaires Italiens pour qu’ils viennent les chercher à quelques kms des plages Libyenne…A partir de ce moment, tous ces immigrants économiques savent qu’ils peuvent tenter la traversée et c’est un appel d’air qui n’est pas prêt de s’arrêter.
    Si les immgrants illégaux savent qu’ils vont être détenu dans un centre ferme pour vérifier qui est vraiment un demandeur d’asile et expulser tous les autres ( 95% au moins, ) ,
    il ne viendront plus

  4. Posté par Alberto Da Giussano le

    Il serait plus que temps qu’en Italie des élections viennent balayer tous ces politicards gluants et mortifères du PD (et autres traitres) !
    Ce sera pour ce printemps 2017 ou pour 2018, car j’espère que cette fois nos ‘’élites’’ gauchistes antinational d’Italie ne pourrons pas différer plus longtemps de vrais élections!
    Tenez bon amis de Suisse !
    http://www.lega-dei-ticinesi.ch/gobbi-emergenza-immigrazione-limportanza-di-difendere-la-porta-sud-della-svizzera/
    Non mollare amici Ticinesi !

  5. Posté par Bussy le

    Ils vont les chercher, qu’ils les gardent !
    C’est comme Merkel, d’abord “Bienvenue”, puis on cherche à les envoyer chez les voisins !
    Et bravo aux gardes-frontières suisses, continuez à faire du bon boulot, ne vous laissez pas impressionner par ces bien-pensants qui s’en mettent plein les poches avec cette industrie de l’asile !

  6. Posté par Michel le

    Y ont qu’à pas aller les chercher. Et au prorata du nombre d’habitant l’Italie doit déjà accepter autant que la Suisse, après on discutera.

  7. Posté par aldo le

    “…Roberto Bernasconi, directeur de Caritas Côme, “et le risque est grand que ces jeunes deviennent otages des trafiquants.”” A voilà une idée qu’elle est bonne… Sûrement une “bonne conscience” qui analyse les faits qu’en aval, c’est-à-dire que le fait que ces soient des enfants soldats de l’Etat islamique qui voudraient que nous devenions leurs otages ne lui vient pas à l’esprit. Complètement sclérosé par l’idéologie ce donneur de leçons et prêt à nous sacrifier halal pour sa bonne cause. On va pas aller loin avec des tordus pareils qui prêchent pour leur business et qui ne lisent que les médias à la botte.

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