MàJ. 20.12.2016. Socialisme révolutionnaire. Vincent Peillon, ancien ministre marxiste de l’éducation nationale et maintenant professeur à l’Université de Neuchâtel, veut devenir Président !

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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NDLR. On nous signale que V. Peillon est aussi député européen qui touche 6250,37 euros nets sans être très assidu, d’où le surnom de député « jackpot », voir l’article: http://www.bfmtv.com/politique/dette-au-ps-absenteisme-repete-peillon-trebuche-pour-son-entree-en-campagne-1070480.html
Notre article a été repris par Eurolibertés: https://theoldreader.com/feeds/56efe666fea0e7965a000cc3 et Riposte laïque, qui l’a encore « corsé », complété et richement illustré ! Merci à nos collègues de la réinformation.

L’université de Neuchâtel va-t-elle perdre le  socialiste révolutionnaire V. Peillon, ancien ministre de la rééducation nationale française débarqué du gouvernement français ?

Vincent Peillon est donc un ancien ministre de l’éducation nationale socialiste française de F. Hollande. Il est un socialiste d’extrême gauche, « laïcard fanatique », qui voulait par exemple que : « L’Ecole dépouille l’enfant de toutes ces attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen ». Après son éviction du gouvernement socialiste de F. Hollande, il a été nommé professeur associé à l’Université de Neuchâtel, à la surprise au moins de ceux qui savaient quel était son projet pour les petits Français. On ne sait pas à quoi il doit « élever » les étudiants de cette dernière Université, ni son salaire (qui lui permettra sans doute d’obtenir une 2ème, 3ème,  4ème… retraites comme peuvent les percevoir beaucoup de politiciens français).

S’il devait devenir Président d’une France socialo-communiste en 2017, Neuchâtel perdrait, sans doute avec beaucoup de regret, ce philosophe marxiste virulent qui inspectait les petites têtes blondes dans les écoles françaises de conserve avec  Najat Vallaud Belkacem. Pour vérifier sans doute que  les enfants se défassent vraiment de leurs horribles attaches familiales et autres ?

Pourquoi n’ amènerait-il pas dans ses bagages Judith Butler, la papesse des « Etudes de genre», études qui n’existent pas selon Najat Vallaud Belkhacem mais qui sont pourtant enseignées et appliquées de force. Elle pourrait grandement l’aider dans son projet de transformation radicale de l’homme, de la société, de l’éducation, des sexes, etc., afin de créer enfin cet homme nouveau tant désiré et un nouvel avenir radieux, malgré la fin meurtrière de masse des précédents avenirs radieux.

Pourquoi ne pas aussi s’entourer pour son éventuelle présidence française de la nouvelle présidente du Parti socialiste valaisan Barbara Lanthemann, militante LGBT (on ne dit plus homosexuelle,etc.), nommée à ce titre dans un canton encore considéré comme  bien conservateur, et cela sans doute  pour tenter là-bas aussi de changer tout ce monde conservateur, réactionnaire et d’en faire un univers plus réceptif à toutes les « avancées »socialistes, même les plus folles. Elle aurait certainement plus de chance d’appliquer ses idées dans une France socialiste  que dans un canton suisse encore assez conservateur.

Le départ de V. Peillon pourrait aussi être l’occasion d’engager enfin dans les sciences humaines  une personnalité ou un chercheur pour qui la recherche de la vérité et de l’objectivité passe avant l’idéologie, un chercheur qui ne cherche pas à faire plier la réalité sociale à son idéologie. En la matière, le manque est en effet énorme à cause du monopole quasi total des enseignants formatés à gauche. Certes, ce serait très difficile étant donné qu’une fois les « spécialistes » de gauche et gauchistes en place ils ne nomment plus que des clones. Mais peut-être qu’à force d’être gavés de manière monocolore, il arrivera bien un jour où les étudiants voudront un peu plus de pluralisme, fidèles en cela à la nature profonde de la Suisse, sauf donc dans les sciences « humaines »(et dans les médias). L’occasion serait en tout cas toute désignée ; mais il est vrai qu’on ne lâche pas si facilement des postes si bien rémunérés, même en étant marxiste. Bref on peut toujours rêver, comme d’ailleurs V. Peillon.

Il y aurait sans doute encore bien d’autres « spécialistes » de gauche et gauchistes  de chez nous avides aussi de transformer radicalement nos citoyens et qui pourraient aider Peillon dans son redoutable projet fanatique.

Nous laissons le soin à nos lecteurs de compléter la liste.

Mais il semble que  Peillon n’a guère de chance, puisque sa candidature a d’autres objectifs, plus liés à un combat entre factions socialistes françaises en vue de l’avenir de ce parti, s’il en aura encore un, d’avenir.

Il nous faudra donc continuer à accepter que ces idéologues déguisés en chercheurs et professeurs venus tout exprès de l’étranger continuent à tenter d’imposer leur projet fanatique à nos étudiants, et à nos autorité, puisque ce sont elles finalement qui les ont nommés ; jusqu’au titre honorifique  de doctoresse honoris causa (il s’agit donc de la papesse de la théorie du genre, Judith Butler, susmentionnée) même dans une université dite catholique comme celle de Fribourg qui, en principe, devrait défendre la famille plutôt que les LGBT et autres minorités exigeant des  « avancées » urgentes , radicales, bref révolutionnaires.

L’époque est au : « le changement c’est maintenant » et au bougisme, même si peu en veulent .

Pour notre part nous tentons de résister à ces militantismes minoritaires fanatiques quels que soient les qualificatifs injurieux qui nous sont opposés.

Secrètement, je sais que bien des étudiants pensent comme moi mais ils ne veulent pas être sanctionnés aux examens s’ils ne répètent pas fidèlement tous les dogmes professés. Chacun de nous et de vous a plusieurs exemples en tête, à défaut d’avoir dû les subir, et il y en a de célèbres. C’est une autre devinette.

Certains événements politiques récents, internationaux surtout, nous rappellent cependant que tout peut basculer d’un coup, à la surprise générale et à la stupéfaction et haine de ceux qui subitement  se retrouveraient enfin à la place qu’ils méritent, celle d’idéologues qui cherchent à faire passer leur idéologie pour de la science et qui ont investi massivement au nom de la science également les « sciences »  humaines et sociales.

Cela n’empêche pas  qu’existent de très grands chercheurs, auteurs et enseignants en sciences sociales et humaines apportant des connaissances remarquables et fondamentales, mais ceux-là ne sont pas invités et présents comme le sont les exaltés et fanatiques de la transformation radicale de l’homme, de la société, de tout…

Les occasions viendront même si V.Peillon ne devient pas Président et reste à Neuchâtel.

Uli Windisch, 18.12.2016

 

 Annexe : un exemple d'annonce par les médias suisses romands( ci-dessous dans le gratuit 20Minutes) de la candidature de Vincent Peillon à la primaire socialiste française :

 

"Présidentielle française

11 décembre 2016 12:12; Act: 12.12.2016 08:00 

Vincent Peillon se lance dans la primaire du PS

Retiré de la scène politique, l'ex-ministre qui donne des cours à l'université de Neuchâtel, va défier Valls, Montebourg et Hamon.

Voir le diaporama en grand »

L'ex-ministre Vincent Peillon a annoncé, dimanche soir sur France 2, sa candidature à la primaire du PS pour y défier ses anciens collègues du gouvernement, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Retiré de la scène politique hexagonale, Vincent Peillon, eurodéputé de 56 ans, se consacrait depuis deux ans et demi, en Suisse, à ses cours à l'université de Neuchâtel et à l'écriture de romans - son deuxième sortira en février.

Une surprise

La candidature de l'ancien ministre de l'Education nationale à la primaire socialiste des 22 et 29 janvier, qu'il a annoncé au JT de 20 heures sur France 2, constitue donc une surprise, dans un paysage chamboulé à gauche par le renoncement de François Hollande et l'absence de leaders incontestés.

Soutenu par plusieurs députés - Patrick Mennucci, Eduardo Rihan Cypel, Patrick Bloche -, Vincent Peillon aurait le mérite, selon ses proches, d'être au «point d'équilibre» de la gauche.

Selon plusieurs élus socialistes interrogés par l'AFP, la candidature de Vincent Peillon aurait été encouragée par «des proches de Stéphane Le Foll» -lui aussi un fidèle du chef de l'Etat. D'autres y voient la main du commissaire européen Pierre Moscovici, ou encore de Martine Aubry, qui a fermement démenti. L'entourage d'Anne Hidalgo a de son côté, fait savoir que la maire de Paris, sans avoir suscité cette candidature, la regardait «d'un bon oeil». Tous pronostiquent au candidat de la dernière heure «beaucoup de parrainages».

«Je vois bien ce qui va se coaliser: des anciens Hollandais qui ne sont pas à l'aise avec Manuel Valls sur les questions sociétales, des proches de Moscovici, des aubrystes, des ségolénistes», commente un député européen.

Valls pas content

Manuel Valls, dont la candidature n'a pas à ce stade suscité d'élan particulier dans son camp, a accueilli plutôt fraichement ce retour annoncé de Vincent Peillon. «On ne peut pas être candidat pour affaiblir. C'est ma conception. On ne peut pas être candidat contre», a-t-il dit mercredi. «C'est un garçon intellectuel qui réfléchit aux problèmes de la France. Et je ne vais pas le disqualifier d'un mot ou d'une formule», avait aussi tempéré l'ancien Premier ministre.

Ses proches sont plus sévères, évoquant une candidature qui s'apparenterait à une «mauvaise plaisanterie» liée à l'«amertume», un «concours Lépine de celui qui se dit +ça y est, je me lève ce matin et je suis candidat+».

La candidature de M. Peillon n'est pas non plus forcément une bonne nouvelle pour Arnaud Montebourg et Benoît Hamon : si elle affaiblit Manuel Valls au premier tour, elle est susceptible de lui apporter un réservoir de voix pour le second.

Proche de Benoît Hamon, le député Pascal Cherki, a raillé vendredi auprès de la presse sa candidature, la comparant à celle de Jean-François Copé, «qui occupait aussi une position centrale à l'UMP», et qui a obtenu 0,3% des voix à la primaire de la droite.

Pour M. Mennucci, député des Bouches-du-Rhône, l'ancien ministre de l'Education, auteur de la réforme des rythmes scolaires, était «prêt à soutenir François Hollande malgré des désaccords sur la loi travail, sur la déchéance de nationalité».

«La décision du président de la République lui a ouvert les yeux sur la nécessité d'occuper un espace politique qui est celui de la sociale-démocratie, qui aujourd'hui n'est pas occupé dans cette primaire, ni par les frondeurs ni par Manuel Valls», a poursuivi M. Menucci.

L'élu marseillais, qui place Vincent Peillon «dans la droite ligne de Lionel Jospin», a précisé que son positionnement prônait «une large liberté» sur les questions de société, en gardant «en tête les classes sociales les plus défavorisées» sur les questions économiques."

 

 

9 commentaires

  1. Posté par Jim Jardashian le

    Ce type est le genre d’élément toxique dont rafollent les nombreux gauchistes qui nous empoisonnent l’existence à Neuchâtel. L’université de Neuchâtel et le gouvernement de la ville sont de véritables écuries d’Augias.

  2. Posté par rikiki le

    On peut être marxiste et aimer le caviar. C’est d’ailleurs ceux qui savent le mieux bouffer à tous les râteliers ! Mais le faire atterrir à Neuchâtel, il doit y avoir des personnes biens pensantes dans cette ville.

  3. Posté par Rey le

    Comme l’impression de se faire circoncire au sécateur dans cette ancienne principauté qu’est la république bananière de Neuchâtel. Car il n’est plus question de science mais de magie, de kabbale, de Talmud : histoire de faire passer la pilule européenne. Au delà du fait que ce n’est pas scientifique : c’est inefficace !

  4. Posté par Rey le

    Après la conférence inaugurale de Vincent Peillon à l’université, j’ai voulu discuté avec Pr Tissot et Pr Christin (très proche de sa nomination), dans les jardins anglais. Ma question fut : Que pensez-vous si je vous dis que je suis un étudiant valaisan et catholique ? La réponse de Tissot fut : Vous êtes un attardé !
    Bref, ils ont finalement engagé Peillon à la faculté d’histoire, de droit, de philosophie, rien que cela.
    Malgré des étudiants de moins en moins dupes, cette université est malheureusement complètement gangrénée par ces mouvements putchistes et révolutionnaires européens. Toutes les critiques eurosceptiques des élèves sont gérées par du harcèlement morale. (L’étude du mobbing est une véritable bombe en Suisse, même pour le Seco, c’est dire)
    Ils se disent postmodernes, mais sont restés complètement accros à cette notion moderne assimilatrice d’un « homme nouveau ». Quelle honte ces cours faisant l’apologie des camps de réfugiés avec Mr Piguet. Vous imaginez bien que mes questions sur les faiblesses de leurs critiques de la modernité (on nous bassine à longueur de journée la critique de l’Etat-nation et du nationalisme méthodologique) ont tout de suite étaient considérées comme « pas pertinentes », sans argumentation complémentaire.

  5. Posté par Sancenay le

    De grâce, chers amis suisses, empaillez Peillons, faites en-en ce que vous voudrez, mais ne nous le rendez pas ! Il ne nous manque pas !

  6. Posté par TulliaCiceronis le

    « Pour notre part nous tentons de résister à ces militantismes minoritaires fanatiques quels que soient les qualificatifs injurieux qui nous sont opposés. »
    Minoritaires ? Sans doute, M. Windisch. Mais ils aboient fort. C’est que le pouvoir d’intimidation de ces crypto-bolcheviques et de leurs affidés décérébrés sur leurs (rares ?) opposants est tel qu’ils semblent n’avoir aucun souci à se faire. « Pour le moment, » me direz-vous. Oui, mais il faudra autant de temps pour les délester de ce pouvoir qu’il leur en a fallu pour l’imposer dans les proportions que l’on voit. Et, encore, en admettant que la chose fût possible. Car, d’ici là, ils auront peut-être inventé un nouveau concept : « le lynchage moralement correct. »

  7. Posté par hmj1937 le

    Peillon est aussi député européen. Et une retraite de plus !!!!!

  8. Posté par trafapa le

    J’adore mes amis suisses navigateurs (raphaël de « ziz », Aldo , René de « Lucoré », Jean Pierre de « Médas » …) mais si vous pouviez garder le bestiau , ici en FRANCE il y a « over-dose » . Merci !

  9. Posté par aldo le

    https://media.giphy.com/media/l0HlHnLgMYQB1oRqM/source.gif La France est un système politique qui fait de l’immigration la seule solution à son idéologie de l’échec programmé. Encore un furoncle qui nous a été imposé par une enflure de l’Uni de Neuchâtel. C’est qui cette pourriture conspirationniste ? Et bientôt au chômage, on devra encore le payer suite au injonctions de l’€urope. Ici 20min.ch modifie son article du 18 déc. 2016, on se demande bien pourquoi ? https://lc.cx/JJiE pour avez les deux articles différents de 20minutes l’un officiel, l’autre dans le cache en cliquant sur le petit triangle.

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