«Il est évident pour tout le monde que nos médecins sont venus [en Syrie] pour résoudre des problèmes humanitaires, point. Ils ne sont pas là pour prendre part à quelconque action militaire, mais pour aider la population civile», a souligné Vladimir Poutine à la presse, commentant l'attaque sur l'hôpital russe à Alep de la semaine dernière.
Selon le président russe, Moscou «n'a vu aucune réaction concrète de la part de la la communauté internationale» et «l'absence de réaction internationale «fait se poser des questions quand à l’objectivité de la couverture médiatique de certains de nos partenaires sur ce qui se passe [en Syrie]».
Vladimir Poutine a précisé qu'il parlait des grandes structures internationales «qui ont placé nos médecins sur la même échelle que ceux qui ont frappé notre hôpital, délibérément, en sachant très bien ce qui se passe».
Le chef d'Etat russe a souligné qu'une telle attitude était «inadmissible» et que «nous [la Russie] ne l'accepterons jamais.» En début de semaine, un hôpital mobile russe a été bombardé dans l'ouest d'Alep tuant deux membres du personnel paramédical et blessant grièvement un pédiatre en chef.
Suite à l'attaque, RT s'était adressée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour avoir leurs commentaires. L'organisation avait déclaré que «toutes les parties du conflit en Syrie manquent à leurs devoirs de respect et de protection du personnel de santé, des patients et des hôpitaux».
Après la réponse du CICR, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konchenkov, avait fait part de son indignation, affirmant que ces «commentaires cyniques ne sont pas dignes du haut statut du Comité international de la Croix rouge et montre l'indifférence de la communauté internationale vis-à-vis du meurtre de médecins russes à Alep».
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