Les titres : Université / La chute du syndicalisme gauchiste – SNCF / Des salariés fichés – Économie / Barometre Fiducial : le coup d’arrêt – Education / Les élèves français mauvais en maths
Cap sur l’Elysée
Madame Monsieur Bonsoir, Bienvenue dans Cap sur l’Elysée.
Les Républicains en ordre de bataille.
Quelques jours après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite du centre, le parti se restructure en interne. Un exercice périlleux pour le nouveau candidat qui a dû ménager les anciens dirigeants tout en plaçant savamment ses proches.
Les Républicains au service du candidat Fillon. 48 heures après le verdict et la victoire de l’élu de Paris pour emmener la droite à l’Elysée, le parti est réorganisé. Premier bouleversement, François Fillon a décidé de supprimer le poste de président du parti, la direction lui revenant de droit. Laurent Wauquiez, à la tête du parti par intérim depuis le départ de Nicolas Sarkozy pour la primaire, a été rétrogradé au rang de vice-président. Une place dont l’intéressé, inquiet de se voir évincé de l’appareil, semble se satisfaire. En effet, alors que l’annonce de son éviction avait fuité dans la presse lundi, Laurent Wauquiez avait multiplié les déclarations, considérant que sa mise à l’écart serait un très mauvais signe pour le rassemblement du parti. Il est vrai que Laurent Wauquiez incarne la branche sarkozyste des Républicains, qui reste importante et surtout, qui a la meilleure capacité de mobilisation pour réaliser une campagne de qualité. Son maintien dans les têtes fortes du parti est donc une bonne stratégie de la part de l’ancien Premier Ministre de Nicolas Sarkozy.
François Fillon n’a pas non plus oublié de placer ses proches soutiens à des postes clés. Un temps pressenti pour occuper le poste de Président des Républicains, Bernard Accoyer est désormais secrétaire général, chargé d’exécuter les décisions du bureau politique et du comité politique. La personnalité calme et tempérée de l’ancien président de l’Assemblée Nationale permettra de maintenir l’unité du parti tout en assurant à François Fillon une grande fidélité, pour ne pas dire obéissance. Bernard Accoyer sera épaulé par 2 adjoints : la filloniste Annie Genevard, et le sarkozyste Gérald Darmanin. Maire de Tourcoing, ce dernier aura à coeur, comme Laurent Wauquiez, de séduire l’électorat populaire.
François Fillon a également intégré dans l’organigramme, Patrick Stefanini comme directeur général du Parti. Ce dernier a joué le rôle d’homme-orchestre pour la campagne de la primaire du vainqueur et s’érige également en homme de confiance pour Fillon.
Par ailleurs, un comité politique a également été créé pour rassembler des personnalités d’horizons divers et effacer les frictions créées par la primaire. On y retrouve François Baroin, Thierry Solère, mais surtout Jean-François Copé, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson. Gérard Larcher sera à leur tête, épaulé de deux vice-présidents, Bruno Retailleau et Christian Jacob. Virginie Calmels, premier soutien d’Alain Juppé, aura également sa place dans l’organigramme. Pressentie pour récupérer la mairie de Bordeaux en cas de victoire de Juppé à la primaire, elle pourra se consoler en siégeant au comité, non loin de son compagnon Jérôme Chartier, proche de François Fillon.
La composition de la commission nationale des investitures a aussi été modifiée. Le sarkozyste Christian Estrosi est remplacé par Jean-François Lamour, proche de François Fillon.
Le trésorier Daniel Fasquelle et le porte parole Guillaume Peltier conservent leurs fonctions. L’organigramme de campagne sera quant à lui dévoiler la semaine prochaine, toutefois, on sait déjà que Thierry Solère, le président de la Haute Autorité de la Primaire sera porte-parole. La grande absente du paysage républicain sera sans doute Valérie Pécresse. La présidente de la Région Ile de France avait choisi de rallier Alain Juppé dans la Primaire… ce qui visiblement, n’avait pas particulièrement plu à l’ancien Premier Ministre de Nicolas Sarkozy.
Malgré ce léger petit règlement de compte, François Fillon est donc parvenu à maintenir un savant équilibre entre proches de toujours et proches d’il y a deux jours… Une mise en route de parti bien maîtrisée pour le début de la course à la présidentielle.
Côte de popularité à un niveau historiquement bas, manifestations à répétition, attentats sanglants… la présidence de François Hollande restera dans les annales. A 5 mois de l’élection présidentielle, la majorité a volé en éclat et les primaires de la gauche prévues pour janvier ne sont toujours pas officiellement lancées.
C’est un quinquennat dont la France se serait bien passée. La présidence de François Hollande restera dans les esprits comme une catastrophe étendue sur 5 ans. Retour sur un personnage indissociable du fiasco.
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Et oui, il ne reste que 15 jours au président de la République pour annoncer qu’il brigue un 2e quinquennat. Et ces interrogations créent elles aussi des tensions, notamment dans le couple exécutif. En effet, Manuel Valls n’a pas manqué de multiplier les critiques à l’égard du Président et ses déclarations laissaient penser qu’il envisageait de se présenter à la présidentielle, quitte à le faire face à François Hollande. Les critiques ont donc fusé de toute part, notamment de la part de l’opposition. Manuel Valls, après avoir courbé l’échine, a donc dû répondre à l’Assemblée Nationale devant les rumeurs de crise institutionnelle.
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Et si les malentendus sont officiellement dissipés entre le Premier Ministre et François Hollande… l’affaire est loin d’être jouée pour le Président. A 15 jours de la fin du dépôt des candidatures pour participer à la primaire de la gauche, François Hollande subit au quotidien une défiance incroyable dans ses propres rangs, notamment de la part des frondeurs, incarnant l’aile gauche des socialistes.
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Enjamber la primaire. Une solution autoritaire qui permettrait effectivement à François Hollande de s’imposer… par la force et non par la légitimité en court-circuitant l’élection. C’est donc un choix cornélien pour le Président. S’il se soumet à l’élection, la défiance qu’il subit dans les rangs socialistes est un gage de défaite et de désaveu, et s’il passe en force pour s’imposer comme candidat… il sera isolé et … accusera une autre défaite… mais en mai prochain.
De son côté, le Front National a ciblé son principal adversaire du moment… François Fillon. Depuis le verdict de la primaire, le Parti de Marine Le Pen concentre ses attaques contre celui qui semble très probablement capable de se hisser au second tour de la présidentielle.
En déplacement sur l’Ile de la Réunion, la Présidente du Front National en a profité pour ajuster son discours anti-Fillon. La stratégie du Front National est claire : renvoyer sans cesse le candidat des Républicains à son bilan lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Florian Philippot, vice président du FN, cible prioritairement le programme social jugé…anti-social. Marine Le Pen a préféré attaquer l’ex-Premier Ministre sur son programme économique. Elle met ainsi en opposition son projet de patriotisme économique avec la volonté de François Fillon de supprimer la Sécurité Sociale et la durée légale du temps de travail. David Rachline, le directeur de campagne, dirige quant à lui son viseur sur les questions migratoires. En effet, le maire de Fréjus a rappelé que François Fillon s’était prononcé contre le contrôle aux frontières. Marion Maréchal le Pen, de son côté, se concentre sur le statut de libéral-conservateur prêté à François Fillon en jugeant qu’il s’agit d’une escroquerie électorale. Même son de cloche pour Gilbert Collard. Le député du Gard souhaite orienter la campagne sur les questions identitaires et culturelles. Le FN n’oublie pas non plus de rappeler le soutien de l’élu de Paris à Hillary Clinton lors de l’élection américaine. Ainsi, le parti de Marine Le Pen a bien désigné son ennemi phare. Et pour cause, un récent sondage montre que l’ancien premier ministre totaliserait 31 % des voix contre 25 % pour Marine Le Pen lors du premier tour de la présidentielle et il gagnerait même largement au second tour en cas de duel contre la présidente du FN.
C’est déjà la fin de Cap sur l’Elysée. Tout de suite, retrouvez le reste de l’actualité avec Olivier Frèrejacques, quant à moi, je vous retrouve demain. Bonsoir
Merci Elise ! Et maintenant, retour sur les titres de l’actualité !
Université / La chute du syndicalisme gauchiste
La fin d’une époque à l’Université ! L’UNEF, habituellement majoritaire aux élections du CROUS, a été dépassée par la FAGE, une organisation de type sociale-réformatrice. Un petit événement politique mais qui en dit long sur l’évolution à venir à gauche. De leur côté, les syndicats étudiants de droite restent toujours largement minoritaires. Pierre Bergerault.
La fin d’une époque ! Le syndicat étudiant UNEF ne remporte que 66 élus contre 76 pour la FAGE. Installée en tête des syndicats étudiants depuis des décennies, l’UNEF, officine socialiste dans les universités, est détrônée ! Lors des élections des CROUS, les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, la FAGE, une organisation plus modérée a pris l’ascendant. Loin d’être anecdotique, ce changement dans le paysage étudiant marque la déliquescence du parti socialiste-canal historique-à l’université.
La FAGE, également à gauche, est pour sa part plus proche de la CFDT et du syndicalisme dit “réformateur” ou de “collaboration”. Lors des mobilisations contre la loi travail, la FAGE avait participé au dialogue puis avait invité ses militants à arrêter de manifester. L’organisation étudiante créée en 1989 en Alsace s’appuie sur un ensemble d’associations locales, 2 000 au total, d’apparence apolitique à travers les corporations étudiantes. La FAGE compterait aujourd’hui 300 000 adhérents à travers ses différentes associations. Devenue une véritable machine de guerre électorale dans un milieu universitaire où les élections laissent les étudiants indifférents, puisque moins de 8 % d’entre eux participent aux scrutins, la FAGE dessine les contours d’une nouvelle gauche réformatrice qu’incarne notamment Emmanuel Macron.
Du côté des droites syndicales, on peine toujours à se faire une place. L’UNI, traditionnellement proche de la droite parlementaire n’obtient en effet que 12 élus, un résultat pour le moins décevant alors que les Français se tournent de plus en plus vers les partis politiques de droite et souverainiste. Les organisations plus ancrées à droite comme la Cocarde Etudiante ou Assas Patriote ont de leur côté optées pour une approche plus métapolitique en multipliant les conférences et les actions de terrain. ASSAS Patriote était par exemple un des premiers mouvements à avoir relayé le terme Ali Juppé en février dernier lors de la venue de l’ancien premier ministre à l’Université Paris 2. Une formule qui aura probablement beaucoup pesé dans la primaire de la droite et qui aura en tout cas beaucoup agacé le maire de Bordeaux…
SNCF / Des salariés fichés
Scandale à la SNCF ! Gare Saint-Lazare à Paris, des documents manuscrits dérangeants ont été retrouvés par des syndicats d’extrême gauche. On peut y lire des commentaires personnels “fleuris” sur des agents de départs… Une petite affaire qui n’arrange pas l’image de cet établissement public. Alexandre Rivet.
“Roi de l’embrouille”, “stupide”, “vient du fin fond de la campagne”… Ce sont les commentaires fleuris, à propos de leurs collègues, qu’ont découvert les cellules syndicales CGT et Sud Rail il y a deux semaines Gare Saint-Lazare à Paris. En effet, un ensemble de notes manuscrites révèle des pratiques managériales pour le moins originales où l’on retrouve les noms de 25 agents de départ, les agents chargés de donner le feu vert aux trains pour la fermeture des portes. Des noms auxquels sont accolés des commentaires désobligeants. Parmi ce florilège d’amabilité on peut également retrouver des commentaires tels que : “racaille bas de plafond”, “détesté par l’équipe”, “cafte les autres”, “travail correct mais pas ouf”, “très chiant côté sécurité”… Un ensemble de jugements peu élogieux… mais ce n’est pas tout…
Un commentaire révèle également le malaise entre islam et entreprise. On peut y lire “prière au local… sans gêne pour les autres”. D’autres éléments touchent à des caractéristiques plus personnelles : “fêtard”, “un peu instable” ou encore “un peu conne”… Mais aussi “vient de divorcer” ou même “marié à une étrangère” avec la nationalité de l’épouse… La direction de la SNCF a adressé ses excuses le lendemain de la divulgation des documents et estime que cette liste a été rédigée il y a un an au moment de la passation de pouvoir entre deux dirigeants de proximité. La direction évoque des propos contraires à la charte éthique de l’entreprise et annonce qu’une enquête a d’ores et déjà été ouverte. Une cellule d’aide psychologique et médicale a même été proposée aux salariés !
Une question reste cependant en suspend : comment les syndicats d’extrême gauche ont-ils pu découvrir ces documents qui ne leurs étaient pas destinés ? Une chose est sûre, l’image de l’entreprise ferroviaire n’en sort pas grandie. La SNCF et ses 45 milliards d’euros de dette se voit une nouvelle fois déstabilisée par une gestion calamiteuse, un an après l’accident de TGV de la commune d’Eckwerheim dans le Bas-Rhin. Des salariés avaient fait un tour sur une ligne d’essai avec familles et amis. Le déraillement du train avait fait 11 morts et 21 blessés graves. Plus que jamais, la place du président de la SNCF, Guillaume Pépy, proche du pouvoir socialiste, semble précaire, surtout en cas d’alternance en mai prochain.
Économie / Barometre Fiducial : le coup d’arrêt
12 % : c’est le nombre de chefs d’entreprise, qui font encore confiance au gouvernement… C’est le plus bas niveau jamais atteint du baromètre Fiducial mesurant la santé de l’économie des TPE, qui représentent 98 % des entreprises en France. Analyse Natasha Koenigsberg
Jamais les petits patrons n’avaient eu le moral au plus bas… d’après le baromètre Fiducial des TPE, seuls 28 % considèrent que l’économie française est porteuse pour leur activité… cet indicateur recule de 4 points en un trimestre… Les patrons sont inquiets car leur situation financière ne s’améliore pas, bien au contraire. Leur trésorerie se dégrade, 26 % des patrons déclarent être dans le rouge, contre 21 % il y a 3 mois, ce qui annonce une nouvelle vague de dépôts de bilan si rien n’est fait rapidement pour changer la situation… Seul l’indicateur de la création nette d’emploi est légèrement dans le vert à … +0,5 %, mais il ne porte que sur les entreprises qui existent encore.. celles qui ont disparu et ont emporté des emplois dans leur naufrage ne font logiquement plus partie du panel…
Résultat, à peine plus d’un patron sur dix fait encore confiance à Manuel Valls et à son équipe. Le baromètre Fiducial, qui existe depuis plusieurs années, est thématique : sur ce dernier trimestre, il porte sur les questions d’immigration et de sécurité. Quand on demande aux patrons de TPE ce qui comptera dans le débat de la prochaine élection présidentielle, 82 % répondent que l’immigration sera au coeur de la campagne… 57 % se disent inquiets, et 53 % affirment même que ce sujet aura un impact important sur leur vote.
Du côté des mesures, 49 % sont pour l’abandon de l’espace Schengen.. et 80 % pour une politique européenne de l’immigration. Le problème de la sécurité est aussi important aux yeux des patrons : 64 % voteront aussi en fonction de ce sujet. Il faut dire que 6 patrons sur 10 ont eu à subir des menaces, un vol ou une agression, dans leur entreprise ou leur activité professionnelle, au cours des dix dernières années.
Education / Les élèves français mauvais en maths
Les jeunes français fâchés avec les mathématiques et les sciences. Selon l’étude Timss menée en 2015, les élèves de CM1 arrivent en dessous des moyennes européennes et internationales en maths et en sciences. Pourtant, les professeurs des écoles dispensent davantage d’heures de maths que la moyenne des autres pays européens. Selon Sylviane Schwer, directrice de l’institut de recherches en enseignement des mathématiques, le problème vient d’abord de la formation des enseignants. En effet, plus de 80 % d’entre eux n’ont pas fait d’études en mathématiques… Le lauréat 2010 de la médaille Fields, Cédric Villani, pointe de son côté la suppression de l’année de stage en alternance pour les nouveaux enseignants sous le quinquennat Sarkozy. En revanche, personne ne dénonce le temps perdu à faire régner la discipline dans les classes. Le délégué général de l’association SOS éducation, Jean-Paul Mongin, nous donne la méthode à suivre pour relever le niveau.
[Entretien avec Jean-Pierre Mongin]
L’étude a également testé les élèves de terminales scientifiques. Et là encore les résultats ne sont pas au rendez-vous. Sur les trois niveaux scolaires “avancé”, “élevé” et “intermédiaire”, les élèves sont aujourd’hui 11 % à avoir un niveau “élevé”, contre 64 % en 1995. Pour Najat Vallaud Belkacem, c’est le résultat d’“une génération sacrifiée qui paye les choix du gouvernement de Monsieur Fillon”. Sans doute oublie-t-elle de rappeler qu’elle est à la tête du ministère de l’Education nationale depuis maintenant plus de 2 ans.
L’actualité en bref
Des élus soutiennent… Valérie Pécresse ! 168 maires d’Ile de France ont adressé une lettre ouverte destinée au maire de Paris Anne Hidalgo pour contester la piétonnisation des voies sur berges. Le président de la région Valérie Pécresse demande leur réouverture aux voitures en réclamant des études sur la “gestion des conséquences que cette mesure peut avoir sur les Franciliens. Cette lettre arrive quelques jours après le recours déposé devant le tribunal administratif de Paris.
Charlie Hebdo s’exporte en Allemagne. Il s’agit d’une première expérience hors des frontières française pour l’hebdomadaire satirique. La une reprend un dessin de Charb paru il y a quelques années représentant Angela Merkel assise sur des toilettes, un exemplaire de Charlie Hebdo en main, avec le slogan “Charlie Hebdo, le journal qui détend”. Ce 1er numéro en allemand a été tiré à 200 000 exemplaires.
Une équipe de football brésilienne décimée dans un accident d’avion. Mardi, l’avion de ligne transportant notamment l’équipe de Chapecoense, son staff technique et des journalistes s’est écrasé alors qu’il volait vers la Colombie. Les joueurs allaient disputer le match aller de la finale de la copa sudamericana, une compétition continentale. Les secours ont annoncé que 5 des 81 passagers avaient survécu. Le monde du sport multiplie les hommages depuis l’annonce du drame, et la Tour Eiffel a été illuminée aux couleurs vertes et blanches de Chapecoense mardi soir.
Clint Eastwood de retour au premier plan ! L’icône du cinéma américain, qui pour l’anecdote était un soutien de Donald Trump, revient en salle ce mercredi, en tant que réalisateur du film “Sully”. Le long métrage retrace l’histoire du pilote de ligne Sully Sullenberger, qui avait réussi à poser son avion accidenté sur l’Hudson le 15 janvier 2009. Encensé par la critique, le film devrait se retrouver en compétition avec le film de guerre “Tu ne tueras point” lors des différentes remises de récompenses. Un film réalisé par Mel Gibson, autre personnage qui dérange le “tout Hollywood” pour ses positions politiques et religieuses à contre courant.
C’est la fin de notre édition. Dans un instant, notre Zoom du jour. Michel Drac est éditeur et essayiste. Fondateur du site scriptoblog, il est spécialiste de la géopolitique. Dans son ouvrage Triangulation, aux éditions Le Retour aux Sources, il revient au fil de trois conférences sur le concept de mondialisme. A travers une discussion autour du terme d’ “empire”, Michel Drac précise le rôle des élites mondialisées -qu’elles agissent dans le monde économique, médiatique ou politique – dans la perte systémique de la souveraineté des états. Face à une époque complexe, l’auteur fait un parallèle avec l’époque italienne des années 70 et 80, en commentant une stratégie de tension diffusée en Europe et particulièrement en France, notamment face à l’islam radical.
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Ce soir, retrouvez “Perles de culture”. Anne Brassié vous emmènent voir les films “Tu ne tueras point”, “Polina, danser sa vie” et “Les animaux fantastiques”. Angélique Lachaume viendra ensuite vous parler des romans et poèmes de Robert Brasillach. Et tout de suite, une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Quant à nous, on se retrouve demain. Merci de votre fidélité, bonsoir !
Cet article JOURNAL DU MERCREDI 30 NOVEMBRE 2016 : UNIVERSITÉ / LA CHUTE DU SYNDICALISME GAUCHISTE est apparu en premier sur TVLibertés - Nous, c'est vous.
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