"La Direction du développement et de la coopération (DDC), soit l’organe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en charge de la coopération internationale, a versé en 2011 près de 500'000 francs à la fondation Clinton, l'organisation caritative de Hillary Clinton, du temps où elle était alors secrétaire d'Etat", rapporte la Tribune de Genève en relayant des informations du journal Schweiz am Sonntag paru ce dimanche.
Influence à louer
En qualifiant "d'organisation caritative" la fondation de la politicienne démocrate, la Tribune de Genève aligne quelques mots-clés pour préserver l'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, responsable dans ce dossier, de la tempête qui se prépare. Mais la fondation Clinton n'a rien d'une organisation caritative. Et c'est parce qu'elle l'est si peu tout en prétendant l'être qu'elle est aujourd'hui sous enquête du FBI. Différents scandales touchent la Fondation Clinton, liés essentiellement à des versements pour des postes et des interventions politiques, à des détournements de fonds au profit des époux Clinton, et, dans le cas qui nous intéresse, à des donations reçues de pays étrangers.
Pendant des années la Fondation Clinton bénéficia de la très favorable législation américaine sur les organisations caritatives en matière de transparence et de fiscalité, mais resta bien plus réservée sur l'aspect "caritatif" de sa mission. En 2013 par exemple, elle reçut 140 millions de dollars en dons et en promesses de don mais ne dépensa que 9 millions de dollars sur le terrain. D'autres années révèlent un ratio d'environ 10% de caritatif réel.
En fait, il semble relativement clair aujourd'hui que Hillary Clinton a utilisé une fondation pour collecter et blanchir plus facilement les innombrables pots-de-vin versés par les différents lobbys et pays étrangers avec lesquels elle était en contact en tant que Secrétaire d'État, puis plus tard comme candidate à l'élection présidentielle américaine - sous le regard bienveillant de la justice de part sa proximité avec l'Administration Obama.
Le versement de la DDC à la Fondation Clinton s'inscrit directement dans cette stratégie d'une "offrande pour apaiser les puissants" - à l'instar d'autres pays.
Quand la RTS fait (un peu) de journalisme
L'affaire donna lieu à un rare moment de journalisme sur les ondes de la RTS dimanche (au journal de 12h45, n'exagérons rien) lorsque Pierre Nebel - oui, Pierre Nebel! - finit par admettre qu'il y avait effectivement anguille sous roche. Voilà la transcription de cet échange:
Pierre-Olivier Volet - [...Et cette enquête de la Schweitz Am Sonntag] qui nous apprend que la Suisse a versé un demi-million de francs à la Fondation Clinton, et cela, Pierre Nebel, dans un contexte très particulier, où on était à l'époque en pleine crise du secret bancaire.
Pierre Nebel - Oui, souvenez-vous à l'époque, le Crédit Suisse est en pleine tourmente, il a aidé des clients américains à frauder le fisc et il est sous pression maximum de la justice américaine qui commence à sortir ses instruments de torture. Quatre banquiers ont été inculpés, on craint une procédure pénale contre la banque elle-même, ce qui aurait des conséquences cataclysmiques sur le système financier suisse, et mondial... C'est dans ce contexte que les autorités suisses cherchent désespérément le contact avec les plus hautes sphères de l'administration Obama pour essayer de trouver une solution politique. Mais ce n'est pas facile et c'est là qu'intervient ce paiement (sic) de la DDC à la fondation Clinton à partir de septembre 2011. Bien sûr il n'y a aucune preuve qu'il y a un lien formel avec l'affaire Crédit Suisse, mais il y a des coïncidences. En septembre 2011 Micheline Calmy-Rey rencontre la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton à New York, et un mois plus tard, le 26 octobre, le Conseil Fédéral ouvre des négociations pour régler la crise fiscale avec les États-Unis.
Pierre-Olivier Volet - Alors, Pierre, cette révélation intervient à un moment aussi assez important puisque c'est le moment où les Démocrates sont chassés de la Maison Blanche... Est-ce que cette affaire pourrait rattraper la Suisse aujourd'hui?
Pierre Nebel - Je pense que cette affaire pourrait surtout rattraper Hillary Clinton. Sa fondation familiale est toujours sous enquête du FBI, il est clair que ce versement pourrait entretenir le soupçon que les donateurs de la fondation, sous couvert d'œuvres caritatives, ont en réalité cherché à s'acheter de l'influence au sommet de l'État américain. Alors est-ce que cela pourrait avoir des conséquences pour les relations de la Suisse avec un futur président Trump, honnêtement, aujourd'hui, c'est très, très difficile à dire.
A en croire le journaliste, Mme Calmy-Rey aurait courageusement décidé de sauver la place financière helvétique, et le monde par la même occasion. Un si noble objectif vaut bien de piétiner quelques principes, n'est-ce pas?
Micheline Calmy-Rey dans les coulisses des puissants
Une porte-parole de la DDC démentit rapidement - trop, peut-être - toute implication discutable. "La Suisse n'a pas d'agenda caché et n'instrumentalise pas la coopération au développement à des fins politiques", précisa-t-elle dans les colonnes de la Schweiz am Sonntag. Le don de 484'000 francs suisses soutenait officiellement un programme humanitaire au Liberia entre 2011 et 2013, visant à réduire la mortalité des mères et des enfants.
Malheureusement, l'explication de la DDC ne tient pas cinq minutes. Même la RTS n'y croit pas, c'est dire. Pourquoi passer par la Fondation Clinton pour soutenir des engagements en Afrique? Et il sera facile, le cas échéant, de vérifier combien de cet argent a atteint le Liberia. Gageons que les parlementaires suisses vont s'emparer de l'affaire et qu'il sera de plus en plus difficile d'en cacher les détails.
En réalité, chacun tente de maintenir les apparences mais personne ne semble y croire vraiment. Le scénario qui se dessine est des plus simples: Micheline Calmy-Rey à la tête du DDC, a graissé la patte de Hillary Clinton, Secrétaire d’État en exercice, par le biais de sa Fondation, pour essayer d'obtenir une issue plus "bienveillante" aux différends qui opposaient alors les États-Unis et la Suisse sur les comportements de certaines banques.
"Croyez-moi, [un lien direct avec Hillary Clinton] aide quand par exemple, les banques suisses aux USA sont sous pression." - Micheline Calmy-Rey, lors d'un spectacle à Soleure à l'été 2011
On comprend un peu mieux le soutien sans réserve de la socialiste genevoise à la démocrate américaine: une complicité unit les deux femmes dans tous les sens du terme, au-delà de la simple idéologie...
L'intégrité, cette inconnue
Selon les commentaires des articles de presse, les Suisses découvrant cette affaire semblent assez vindicatifs envers l'ancienne Conseillère Fédérale. Il s'agit, après tout, d'argent des contribuables finissant dans les poches d'une politicienne parmi les plus corrompues de son époque. D'autres critiques se font entendre du milieu diplomatique, engageant cette fois-ci la neutralité du pays. Paul Widmer, diplomate helvétique, trace un parallèle:
"Imaginez que la DDC ait fait un don à une Fondation de la famille Bush... ça aurait fait un énorme tollé."
Tollé purement hypothétique. Micheline Calmy-Rey aurait-elle pris la décision de verser de l'argent à un Secrétaire d'État corrompu s'il avait été républicain? Chacun aura sa propre opinion.
À ce stade, de nombreuses questions restent à éclaircir. Micheline Calmy-Rey a-t-elle agi de sa propre initiative ou disposait-elle de l'aval du Conseil Fédéral de l'époque? Ce versement est-il seul dans son genre? Quel était exactement le deal avec Hillary? Comment Hillary pensait-elle agir sur le fonctionnement du Département de la Justice américain?
Certains cyniques souriront peut-être face à une approche non-conventionnelle de résolution des problèmes, ou défausseront l'affaire d'un haussement d'épaule en expliquant que pareilles pratiques relèvent de la plus grande banalité dans les hautes sphères. Aucune de ces excuses n'est satisfaisante.
Ce n'est pas un hasard si les pays les plus pauvres du monde sont aussi les plus corrompus. La corruption détruit la justice, les mécanismes de décision, et en fin de compte la démocratie elle-même. Le pouvoir ne s'exerce plus que depuis les coulisses, contre de l'argent.
Dans leurs discours, les socialistes prétendent haïr la corruption, le lobbyisme économique, les remises en cause de l'indépendance de la justice et en général toutes les tractations occultes. Il y a quelque chose de profondément troublant à constater qu'une Conseillère Fédérale socialiste a si facilement choisi la trajectoire diamétralement opposée simplement parce qu'elle se croyait à l'abri des regards.
Contrairement à ce que pense Pierre Nebel, je crois que nous n'en sommes qu'au début de cette affaire. Elle pourrait s'avérer très lourde de conséquences pour la Suisse. S'il s'avère que Hillary Clinton a effectivement eu une influence sur le fonctionnement de la justice américaine dans le traitement des dossiers UBS et Crédit Suisse suite au versement de la DDC à la Fondation Clinton, les conséquences pourraient aller jusqu'à une remise en cause intégrale des affaires en question, montant des amendes infligées y compris. Il faudra bien sûr établir l'ensemble des complicités, ce qui risque de prendre un certain temps.
Si la pauvreté est la fille de la corruption, l'incertitude l'accompagne.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 13 novembre 2016
M.Mottet@
Aujourd’hui et plus sûrement demain..H.Clinton peut et pourra dire:
Je suis venue, j’ai vu, j’ai corrompu et j’ai perdu…
N’est pas Cesar qui veut..mais qui peut…
Affaire à suivre de très près….je pressens que toute cette affaire aura de gros rebondissements…
Il y a suffisamment d’avocat à l’UDC pour porter plainte, le feront ils ?
Lisez le livre de Edward Klein: Unlikeable. The problem with Hillary. Regnery publishing. 1915. Vous y apprendrez que le contrat de travail de Hillary engagée par Obama précise bien que aucun versement d’argent provenant de l’étranger ne devait être fait à la Fondation des Clinton. Donc ces 500.000 CHF sont un acte de corruption, pas seulement un vol de l’argent des contribuables détourné du budget de l’inutile et perverse aide publique au développement. Aide publique au développement gentille et attrayante mais illusoire puisqu’il l s’agit en réalité d’une intégration et de l’assujettissement d’une partie de l’économie d’un pays en développement à l’économie mondiale, jamais d’une maîtrise de l’émigration du pays en développement vers l’Europe…
En 2011, l’aide publique au développement des pays de l’Union européenne fut en moyenne de 0,42 % du revenu national brut. A souligner que près de la moitié de cette aide des pays de l’UE concerne des annulations de dettes! Ce qui fait que l’aide publique internationale au développement n’est pas ce que la gauche et certains élus suisses ont fait croire. En Suisse, depuis 2015, l’aide publique au développement (APD) est de 0,5 % du revenu national brut. La Direction du développement et de la coopération (DDC), qui compte plus de 1.500 collaborateurs, est chargée des activités d’aide humanitaire et de coopération au développement. 18% des moyens de la DDC sont consacrés à l’aide humanitaire, 72% à la coopération au développement et 10% aux pays de l’Est ou à titre de contribution à l’élargissement de l’UE, c’est-à-dire au chantage de l’UE. Maintenant c’est un service qui corrompt ouvertement des employés de gouvernements étrangers!
« Paraphrasant Jules César, Hillary s’extasie : “We came, we saw, he died”, c’est-à-dire : « Nous sommes venus, nous avons vu, il mourut ! » Hillary Clinton confirme à son insu la thèse d’une hyper-puissance américaine qui s’envisage comme le nouvel Empire romain. » Il est bon de rappeler que cette condamnation à mort de Mouammar Kadhafi avait été programmée de longue date et que le premier traquenard pour le déstabiliser avait été la mystérieuse arrestation de son fils Hannibal à Genève, le 15.7.2008, provoquant une avalanche de déboires internationaux pour la Suisse, dont finalement on fit porter le chapeau à M. Merz, dame Calmy-Rey restant vierge de tout soupçon de relation avec dame Clinton alors même qu’elle était notre ministre des affaires étrangères. Le somptueux cadeau de 500.000 fait à la Fondation Clinton en 2011 serait-il en relation avec les faits susmentionnés ? On peut se poser la question et il faut espérer que l’enquête sur les motifs de ce don jettera aussi un coup de projecteur sur cette sinistre affaire.
Cela illustre à quel point les Clinton sont corrompus. L’UBS leur a aussi versé des millions :
http://www.rts.ch/info/suisse/6973986-les-liens-entre-ubs-et-les-clinton-dans-le-viseur-de-la-presse-americaine.html
Merci pour l’info Mr Hofer.
Pour le reste plus j’y réfléchis plus je trouve cette histoire hallucinante. On pourra me dire tout ce qu’on veut je ne comprends pas que la DDC ait pu verser 500’000.- à la fondation Clinton.
La fondation Clinton possède des actifs pour près d’un demi-milliard de dollars. A côté de ses opérations humanitaires qui sont une véritable industrie, elle possédait en décembre 2014 pour 43 millions en cash, 75 millions en placement probablement en actions et obligations et les bâtiments du musée-librairie que Bill s’est fait construire à sa gloire pour un montant de plus de 100 millions, le Clinton Presidential Center.
Il faut savoir que les fondations philanthropiques ou humanitaires servent aux USA à échapper à l’impôt sur les successions. Si les Clinton possédaient en propre les actifs ci-dessus, à leur décès ils seraient fortement taxés et passeraient en grande partie dans les caisses de l’Etat à cause de l’impôt sur les successions.
Comme c’est une fondation il ne peut y avoir d’impôt de succession. Au décès du couple Clinton, la direction de la fondation sera simplement transmise à leur fille. Elle gardera ainsi le contrôle de ce demi-milliard tout en échappant à l’impôt. Vous avez dit malin ? Ils font tous pareils, fondation Bill Gates, etc…
Et Micheline Calmy-Rey a été leur donner 500’000.-
Cela montre que ceux qui sont à la tête de la DDC en Suisse peuvent utiliser l’argent comme bon leur semble et sans beaucoup de retenue financer entre eux le business humanitaire qui emploie quasi exclusivement des employés socialistes en Suisse comme aux USA.
On a ici un gros gros gros problème !!!!
Michel Piccand
Rapport d’activité de la fondation clinton
https://lc.cx/oj2Q
clinton presidential center
https://lc.cx/oj2d
C’est fantastique: les Anglais avaient une dame de fer, et nous en avons une qui va bientôt finir en tôle! D’une certaine façon, que le destin se montre cruel avec Cruella n’est qu’un juste retour de balancier. L’histoire se souviendra de son voile, de son appartement, et de toutes ses compromissions.
Nul doute que d’ici quelques années, nous en apprendrons de belles sur Pipiruga également. C’est ainsi: socialistes ou non, ces dames sont toujours douées pour les casseroles!
Jeferson, novembre 2016
M. Piccand, il semblerait que l’enquête soit en bonne voie:
Roland Büchel (UDC/SG), président de la Commission de politique extérieure du National, prévient d’ores et déjà qu’il exigera des éclaircissements de la part du Département des affaires étrangères. «Notre prochaine séance est prévue dans une semaine à Genève. Didier Burkhalter devra répondre à nos questions.»
http://www.24heures.ch/suisse/colere-monte-berne-don-clinton/story/27188946
Cette affaire est déjà passionnante.
Il se pourrait que le département de la justice américain demande des explications à la Suisse sur ce versement de la DDC, s’il a été fait conformément aux pratiques usuelles de la Suisse, etc…
Et là attention aux fesses et à ce que répondra l’administration helvétique, car si les américains déclaraient ce versement comme paiement de corruption, alors il serait de facto immédiatement punissable aussi en Suisse qui poursuit d’office la corruption d’agents publics étrangers ! Art. 322septies CPS.
Le même raisonnement vaut pour l’ensemble du CF, et pour l’UBS qui encore plus que le versement de la DDC a payé à prix d’or et apparemment pour plusieurs millions les discours du mari… Bill Clinton…
Je crois qu’on risque de beaucoup s’amuser… Une question intéressante est de savoir si les parlementaires à Berne vont faire semblant de ne rien voir, comme avec l’affaire Markwalder-Khazakstan ou s’ils vont demander immédiatement une enquête parlementaire sachant qu’ils joueraient gros de ne pas l’avoir fait pour couvrir une éventuelle infraction pénale d’une Conseillère fédérale…
Être, ou ne pas être, telle est la question.
Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir
La fronde et les flèches de la fortune outrageante,
Ou bien à s’armer contre une mer de douleurs
Et à l’arrêter par une révolte ?
Ce versement est l’une des conséquences du scandaleux accord FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) signé par Evelyne Widmer-Schlumpf et qui est une intolérable ingérence des USA dans notre pays. Le référendum initié par l’ASIN, l’UDC, la Ligue Vaudoise, la Lega, le MCG et le Centre Patronal n’a pas abouti. A ce moment-là, la gauche et ses valets des médias étaient si contents de pouvoir “baver” sur nos banques et contrarier la droite qu’ils n’ont pas vu quelles conséquences catastrophiques cela aurait pour notre pays et ses citoyens ayant séjourné aux USA pour une raison autre que des vacances.
Maintenant, les banques suisses ont tellement peur de la FATCA, signée de manière totalement irresponsable par Evelyne Widmer-Schlumpf , qu’elles n’acceptent plus aucun client provenant des USA. A propos, savez-vous que “Schlumpf” désigne un “Schtroumpf”, nain bleu à bonnet blanc, dans la version allemande de la B.D: du même nom ? Jamais patronyme ne fut si bien adapté à la personne qui le porte.
J’ai personnellement un couple d’amis expatriés en Amérique, tous deux vaudois, qui se sont vus signifier la clôture de tous leurs comptes par la Banque Cantonale Vaudoise, sous un délai de 1 mois, y compris une hypothèque de plusieurs centaines de milliers de francs à rembourser dans les 30 jours également. Ils ont fini par pouvoir conserver leur hypothèque, après avoir fait des pieds et des mains, jusqu’aux plus hautes sphères de notre canton. Cependant, ils ont dû faire ouvrir des comptes par des prête-nom, pour pouvoir disposer d’argent lorsqu’ils rentrent en Suisse pour des vacances. C’est à vomir, tant de la part de notre gouvernement que des banques.
Dès lors, cela ne m’étonne pas que la Confédération ait versé une telle somme à la Fondation Clinton, c’est exactement l’image de d’obséquiosité, de couardise et de soumission que reflète notre triste gouvernement.
C’est un très bon texte, notamment ces socialistes évoquaient hypocritement “l’indépendance de la justice et la lutte des classes contre les milliardaires”:
http://lesobservateurs.ch/2016/11/10/election-de-trump-la-gauche-suisse-pleurniche/
Leur texte est un bijou d’aveux: reprocher aux autres ce qu’on pratique soi-même tout en osant se présenter en étalon de valeurs.
Merci mille fois Calmy-Rey pour cette splendide démonstration.