Lorsque le gouvernement français interdit la liberté de religion pour satisfaire les musulmans

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Christian Hofer: Ce qui est contraire aux Droits de l'Homme que la gauche nous agite tant lorsqu'il s'agit d'accueillir des millions de migrants en Europe. Cela n'offusque évidemment pas les officines de gauche, ni l'ONU. Bien entendu, la Présidente de la Commission fédérale contre le racisme ne dira rien si ce n'est que "le Coran ne rejette pas les autres religions": En clair, il n'y a plus que des lâches et des menteurs, qui plus est grassement payés, dans les rouages de nos sociétés. Notre Constitution est violée par l'islam (article 15) et nos politiciens s'en fichent!

droits

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D’un coté, la république pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans les règles de la charia.

Avec le rapport d’information n° 757, session extraordinaire de 2015-2016, enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte – de même qu’avec la création, en 2005, du CFCM (Conseil français du culte musulman) -, il a été répondu à une fonction symbolique :« Assurer la visibilité du culte musulman au même titre que les autres cultes. »

Il s’agissait, selon la formule reprise autant par M. Jean-Pierre Chevènement que M. Nicolas Sarkozy (en son temps),« d’asseoir l’islam à la table de la République ». Dans ce sens, les organisations voulant participer à sa création devaient accepter un texte rappelant les principes de la laïcité.

En introduction de ce rapport, on peut lire : « La situation nationale et internationale de ces derniers mois, de ces dernières années, a placé – bien malgré elle – la communauté musulmane vivant en France au cœur de débats et d’interrogations provoqués par l’amalgame trop fréquent entre l’islamisme radical et l’islam. »

On pouvait souscrire à ce distinguo, si toutefois les principes qui régissent la République avaient été respectés. Hélas, c’était sans compter sur les accommodements que s’arrogent les représentants du peuple avec les lois pourtant votées en son nom.

Mais quelle est donc la transaction qui a permis l’accord, l’acceptation et enfin la signature entre les représentants de l’islam, dit « non radical », et l’État ? Le constat est radicalement confondant !

En effet, le texte adopté a été accepté par les représentants de l’islam, dit « non radical », mais au prix d’un compromis sur son contenu. La mention du droit de « changer de religion » a été retirée à la demande de l’UOIF (page 87 du rapport d’information n° 757 du Sénat).

S’est-on jamais assis aussi volontiers sur le droit ?

Avec cette compromission (excusez du peu), les pouvoirs publics ont introduit un état d’exception, en totale contradiction avec la Constitution, le droit français et la Convention européenne des droits de l’homme qui, aux termes de l’article 9, précise : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction. »

D’un côté, la République pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans, les règles doctrinales de la charia imposée par le Coran. (Selon le Coran, l’apostasie et son pendant – le blasphème – sont punis de mort ou de peines sévères.)

Ipso facto, de compromissions en acceptations tacites, l’État acceptera-t-il, ainsi, que l’on revienne sur la peine de mort ? Ce serait radical, non ?

La neutralité de l’État se doit, dans l’esprit si ce n’est la lettre de la loi du 9 décembre 1905, de respecter les cultes qui s’exercent sur son territoire.

Mais l’État ne se doit-il pas à l’absolue priorité de respecter les principes fondamentaux de sa Constitution, du droit français et de la Convention européenne des droits de l’homme ?

Naïvement, je le pensais !

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3 commentaires

  1. Posté par Max93 le

    Les sophistes et variantes ne tordent pas que le verbe, ils tordent aussi le Droit.
    Dans toute Démocratie on devrait exiger d’urgence une Charte à signer pour être reconnue religion officielle par l’Etat avec ensuite tous les avantages et respect conséquents: reconnaissance de:
    suprématie de la nation qui donne la sécurité, respect de la laïcité,de la liberté de conscience, droit d’apostasie, égalité hommes-femmes,respect des mariages a-communautaires, cultes en privé ou en lieux collectifs fermés, habits religieux que pour les clercs hommes et femmes, respect de la spontanéité de l’enfance sans la forcer, et etc…

    Toute “religion” ne signant pas cette “Charte des Religions “serait rejetée comme telle et considérée comme une secte sans droit national reconnu.
    On peut rêver…mais ça semble un peu tard. ” Quand un voyou veut t’inféoder frappe très vite, très fort et le premier ” disent les bons pères à leurs enfants.

  2. Posté par meulien le

    un homme et une femme peuvent divorcer,mais un fidele ne pourra changer de religion

  3. Posté par Sancenay le

    Très naïvement vous le pensiez en effet , cher Richard Pascal : puisque vous appréhendez le sujet avec votre vision classique de l’Etat protecteur, alors que vous êtes en présence de thuriféraires de la conception révolutionnaire de l’Etat moyen de destruction de la civilisation classique et chrétienne honnie.
    L’autre aspect révolutionnaire ,ici, des choses appartient au mythe du “bon sauvage” de Jean-Jacques Rousseau , ( autre réfugié célèbre de Neuchâtel ! ) utopie ô combien dangereuse dont nous mesurons chaque jour qui passe les effets. Mais il est vrai que lorsque l’on fait référence à Voltaire, cela n’aide pas, malgré toute votre bonne volonté, à remonter à la source du mal, hélas !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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