Quand des réfugiés se mettent en route pour l’Europe dans de petits bateaux pneumatiques, ils risquent leur vie. Mais ils n’ont souvent pas d’autre choix. La nouvelle initiative citoyenne internationale « Let’s fly to Europe » se fixe comme objectif de permettre aux réfugiés d’obtenir facilement à l’avenir des billets d’avion pour rentrer légalement et sans risque dans l’UE.
[...] elle s’est déjà fait enregistrer à Bruxelles. Matheus Meinlschmidt et Markus Jaggo comptent parmi ses fondateurs. Tous deux ont 24 ans, tous deux étudient les sciences politiques à Tübingen [Allemagne], tous deux taisent où ils habitent, pour des raisons de sécurité. [...]
[...] Elle trouve actuellement la plupart de ses sympathisants en Grèce, en Italie et en Espagne [...]
« … Et puis nous sommes tombés sur la directive 2001/51 de l’UE qui est formellement responsable du fait que les réfugiés sont obligés de monter dans des bateaux pneumatiques et de payer des passeurs. »
Cette directive 2001/51 n’interdit certes pas à une personne originaire d’un pays où sévit la guerre civile d’acheter un billet d’avion, mais aucune compagnie aérienne ne la transportera si elle ne veut pas avoir à supporter des coûts énormes.
« Quand la demande d’asile est rejetée, la compagnie aérienne doit prendre en charge les frais de séjour, organiser ou financer le retour et est frappée d’une amende d’au moins 3000 euros. Cela peut aller jusqu’à 50 000 euros par réfugié.[...] »
C’est pourquoi ils demandent la suppression de la directive 2001/51 [...]
Ils acceptent le risque que davantage de gens encore se mettent en route si le trajet devient plus sûr. Matheus Meinlschmidt ne croit pas du tout à la dissuasion.
« Quand nous aurons rassemblé un million de signatures, nous transmettrons les données aux autorités compétentes et elles seront examinées. Et si elles sont confirmées, nous aurons la possibilité de présenter notre initiative à la Commission européenne et au Parlement européen. »
(Traduction Fdesouche)
Si la condition est que personne hormis ceux là ne puisse arriver clandestinement, et que l’éligibilité à soumettre une demande de statut de refugié est déterminée AVANT de les faire monter dans l’avion, pourquoi pas?
Mais connaissant les guignols déments et suicidaires qui prennent ces décisions pour nous – ca serait simplement une nouvelle voie s’ajoutant à toute les autres pour multiplier le débit de cette chance massive qui désormais tombera sur nous aussi du ciel…
“Cette directive 2001/51 n’interdit certes pas à une personne originaire d’un pays où sévit la guerre civile d’acheter un billet d’avion”. A ma connaissance, le fait de provenir d’un tel pays ne fait pas partie des critères permettant d’obtenir l’asile, contrairement à ce que semblent penser ces illuminés.
Ceci dit, si une personne venant d’Afrique, d’Asie ou de Mars a des compétences dont nous avons besoin et qu’elle a un (vrai) contrat de travail, elle ne devrait pas être pénalisée par rapport aux citoyens de l’UE, pour autant qu’elle accepte de se plier à nos us et coutumes. Il faudrait juste introduire un tri au départ pour éviter de nous trouver avec un trop grand nombre de gardiens de chèvres ou de dealers dont nous n’avons aucun besoin (encore que les chevriers pourraient s’occuper des politiciennes socialistes).
Il y a donc des fous furieux presque aussi dangereux que des Djihadists !
Ou comment tendre la main à l’armée qui vient nous assassiner…