Extraits de la chronique de Roger Antech dans Corse Matin, intitulée : « Sept jours en Corse La République libre du bikini ». Roger Antech est l’ancien PDG de Corse Matin.
La tempête, la folie médiatique même, soulevée par l’interdiction du burkini dans une quinzaine de communes, nous laisse maintenant désemparés sur la plage. Se peut-il qu’un pays de libertés et de vivre ensemble soit à ce point tourmenté par un débat de nature textile ?
La faute à des décennies d’une action politique empreinte de mièvreté et de naïveté parfois, d’inconstance toujours à l’égard des populations issues de l’immigration, de leur assimilation dans la nation.
Il ne faut pas craindre de l’affirmer : ceux qui par une tentative de « privatisation de la plage » – la formule du procureur de Bastia a ramené la clarté dans le tumulte – ont semé le trouble l’autre samedi à Sisco, rejettent l’essentiel des valeurs de nos sociétés, corse et française d’ailleurs, en dénient les règles et les lois, et refusent même de s’intégrer.
La religion, l’interprétation qu’ils en font, l’instrumentalisation qu’ils opèrent avec elle, ne leur servirait ainsi que de burqa. Un voile épais et intégral qui masque leur vraie nature, à la marge, affranchie, et délinquante au final.
Corse Matin via fdesouche.com
C’est l’évidence même avec les musulmans d’aujourd’hui.
J’avais au college un camarade de classe, Iranien, pere cardiologue, et ceci fin des années 60 .
Mais lui avait été occidentalisé, ne revendiquait rien du tout et se comportait d’une façon agréable.
Il s’appelait Jean, je m’en rappelle, et il nous imposait une vision de l’islam TOTALEMENT différente de celle des berbères d’aujourd’hui.