Une fin de carrière qui n’a rien d’étonnant quand on connaît l’homme, mais qui n’en reste pas moins choquante, GS étant l’une des banques les plus impliquées dans la crise des subprimes qui a débouché sur la crise financière de 2007, et dans la crise grecque, ayant aidé à dissimuler l’étendue de son déficit avant de spéculer, en 2009-2010, contre la dette grecque dont elle connaissait évidemment l’insoutenabilité… C’est, au pire moment, un symbole désastreux pour l’Union et une aubaine pour les europhobes, un président de Commission étant censé incarner, bien au-delà de son mandat, les valeurs européennes qui ne sont justement pas celles de la finance débridée qu’incarne Goldman Sachs [...]
Mais la morale et les convictions n’ont jamais étouffé cet ancien président des étudiants maoïste (MRPP) brutalement passé à droite (PSD) à 24 ans avant d’entamer une carrière politique fulgurante [...]
[...]alors que la crise financière ravage le monde et que l’Europe tangue dangereusement, il est reconduit à son poste en juin 2009 par l’ensemble des chefs d’État et de gouvernement, l’Espagne et le Portugal, dirigés à l’époque par des socialistes, le soutenant par «solidarité ibérique». Pis : le Parlement européen, qui aurait pu s’opposer à cette reconduction, le soutiendra à une large majorité (socialistes compris, sauf, en particulier, la délégation française)[...]
[...]Certes, d’autres dirigeants communautaires sont passés par Goldman Sachs, dont Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, mais c’était avant d’occuper des fonctions européennes. Cette fin de parcours éclabousse toute l’Union, le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement au premier chef, mais aussi le Parlement européen. [...] Mais les dégâts sont faits : désormais, comment ne pas soupçonner les présidents de Commission et les commissaires de ménager tels ou tels intérêts pour s’assurer un avenir financièrement confortable ? À la Commission et aux Etats membres d’adopter rapidement des règles pour interdire un tel mélange des genres. De fait, si Barroso adresse un gigantesque bras d’honneur aux Européens en passant au service de Goldman Sachs dont l’argent est la seule morale et l’avenir de l’Union la dernière préoccupation, il n’a violé aucune règle. Et c’est là qu’est le problème.
Jean Quatremer
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La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé vendredi avoir engagé l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.
Le Portugais occupera les fonctions de président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs, a précisé la banque dans un communiqué.
Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014 [...]
Source via Fdesouche.com
C’est une tradition : Sutherland a été Commissaire européen, il y a eu McSharry et d’autres. La soit-disant Union européenne n’est pas éclaboussée, contrairement à ce qu’écrit l’européiste Quatremer, elle est toujours et encore main dans la main avec le Grand Capital cosmopolite. Quand on pense que la banque G.S. a truqué les comptes de la Grèce en 2004 !
Tiens…tiens…
Un jeune loup sort de la Banque Rothschild pour faire de la politique sociale-libérale…”Mouvement en marche” vers quoi exactement?….
Un vieux loup socialiste de L’UE entre chez Goldman-Sachs pour faire quoi exactement?
L’interpénétration entre la politique dite socialiste et les requins de la finance mondiale est probante…
Pour qui roule les socialistes…..pour le N.O.M…autrement dit pour un gouvernement mondial….
Et celui-ci ne sera pas du côté des plus pauvres…..
Voilà le vrai visage du socialisme….
et a-t-on le droit de se demander s’il y a un lien entre Goldman Sachs, l’Open Society, Mme Calmy rey, et la venue de Barroso à Genève en tant que professeur ?
et pour QUI roule Micheline ?
Absolument tous pourris sans exception, en Suisse, en Europe, dans le monde entier. C’est la gloire du plus fort contre le faible. L’honnête homme n’a aucune chance. Le MAL est en train de surclasser le BIEN. Quelle vieille notion, n’est-ce pas. Tout finira dans le chaos le plus total.
Fallait-il une preuve supplémentaire de la collusion entre les monopoles de Wall-Street et l’eurocratie ? En voilà une excellente, non ?
Les crapules travaillent en famille.
Une briquette de plus dans la chaudière UE. Vivement que le politburo de Bruxelles explose … et bien.
Cette banque, avec les récentes déclarations de son président Peter Sutherland (président exécutif, pas une marionnette comme Baroso) : http://lesobservateurs.ch/2016/06/26/brexit-peter-sutherland-president-de-goldman-sachs-resultat-etre-annule/
Ceux qui veulent diriger le monde comme ils l’entendent pour leur plus grand profit ne se dissimulent même plus car ils sont sûrs d’avoir gain de cause sur tous les fronts … exactement comme les anti-brexit étaient certains de gagner …
Goldman Sachs, le second DIABLE a montré sont visage hideux (le premier étant SOROS).
Les peuples du monde entier vont-ils parvenir à les faire chuter ?
Question subsidiaire : est quel parti les soutient-il l’un comme l’autre ?
Vous avez gagné : c’est le parti socialiste.
La banque de crapules remercie ses braves soldats ayant bien rempli leur mission. On ne fais pas mieux au PDC en Suisse. Schwander au CA de la Poste, Cina à la RTS. Les prébendes sont réserveés à cette pseudo-élite qui s’entretient parmi….
Oui un socialiste qui se met plein les poches et se moque éperdument de ce qu’on pourrait penser de lui. Voilà l’argent lave les esprits.
On tombe le masque, on finit en beauté avec un rêve de jeunesse. L’esprit putassier de l’internationale socialiste dans toute sa splendeur.
Un opportuniste total – arrogant – et insolent de surcroit envers la Suisse à l’époque où il était à la Commission Européenne !
Un total opportuniste en d’autres termes…