CHRONIQUE. Le directeur général des SIG est soupçonné de népotisme, alors que quatre membres de sa famille ont été embauchés. Les procédures ne sont pas en cause, mais plutôt la déconnexion de certains dirigeants avec la sensibilité populaire, estime notre chroniqueuse
Il n’est rien de plus confortable et rassurant que l’esprit de famille. Au bout du lac, il est particulièrement développé, au point que les Services industriels de Genève (SIG), et singulièrement son directeur général Christian Brunier, en font méthode. Après avoir engagé ses deux beaux-fils (les fils de son épouse), puis la femme de l’un d’eux, on apprend que le neveu de Christian Brunier est lui aussi entré à la régie publique. Pour ses compétences, bien entendu. Et le fait qu’il soit la quatrième recrue apparentée au patron à décrocher un poste est parfaitement fortuit. Chez Brunier SA, il ne manque plus que son ex-femme.
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Extrait de: Source et auteur
Ils assurent que les procédures ont été respectées…. oui…. mais imaginez l’état d’esprit du chef de service qui doit prendre la décision d’embauche quand il sait qu’un des postulants a des liens familiaux avec le directeur général…..
Quant aux 27 personnes à la communication, ça fait beaucoup pour une entreprise qui a un monopole….. quoique… pour une entreprise familiale, c’est peut-être correct !!!