The Telepraph a publié un appel de Nigel Lawson, ancien ministre de l’économie et des finances de Margaret Thatcher, appel pour que les britanniques votent la sortie de l’UE. L'Appel a été publié, en français, par François Asselineau sur le Site Internet de l'Union Populaire Républicaine. Vous pouvez lire, ci-dessous, des extraits adaptés de cet appel de tendance clairement libérale-conservatrice (voir liens vers sources en bas de page).
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Nigel Lawson : Dans quatre mois, les Britanniques seront vraisemblablement appelés à prendre la décision la plus importante de leur vie pour l’avenir de notre pays. Ce n’est pas une décision par rapport à l’Europe en elle-même. C’est une décision pour savoir si nous voulons rester dans une institution profondément troublée et dévoyée connue sous le nom d’Union Européenne. Et personne n’aurait pu être plus clair sur la définition de ce problème que David Cameron, dans son discours à Bloomberg il y a trois ans, quand il s’était engagé à garantir une « réforme fondamentale et de grande portée » de l’UE. Il y a visiblement échoué.
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Nigel Lawson : Il s’était personnellement engagé à mettre fin à l’effet cliquet tristement célèbre, en assurant que «le pouvoir refluerait vers les États membres, et ne resterait pas éloigné d’eux ». Il a visiblement échoué sur ce front aussi : pas un seul pouvoir n’a été rendu au Royaume-Uni ; et la doctrine du prétendu 'acquis communautaire' [ en français dans le texte ], qui pose que les pouvoirs une fois transférés à l’Union Européenne ne peuvent plus lui être retirés, reste encore fermement en place. Il avait également promis que tout ce qu’il voulait obtenir dans ses négociations impliquerait « un changement complet et approprié des traités », sans lequel ces décisions ne pourraient pas être juridiquement contraignantes. Aucun changement de traité n’a été obtenu.
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Nigel Lawson : Le Premier ministre ne peut pas être tenu pour responsable de son échec lamentable à atteindre ses objectifs. L’Union Européenne s’oppose de façon inflexible à tout autre changement qu’une intégration toujours accrue. Ce qui est en revanche inacceptable, c’est qu’il présente comme des succès les prétendues concessions qu’il a obtenues, alors que celles-ci vont du totalement inapproprié au complètement absurde. Jetons-y un œil. Il affirme qu’il a obtenu un système de « carton rouge pour empêcher toute nouvelle législation européenne nocive pour le Royaume-Uni. Sacré « carton rouge » ! Le projet d’accord prévoit que ce dispositif ne pourra intervenir que si – et seulement si – plus de 55 pour cent de l’UE le veut – ce qui est déjà une condition hautement improbable – ; mais, même si cette condition est réunie, la seule conséquence en sera que la présidence mettra à l’ordre du jour « une discussion approfondie ».
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Nigel Lawson : Il prétend avoir résolu les graves problèmes des niveaux incontrôlés et incontrôlables d’immigration, en obtenant ce qu’il aime appeler « un frein de secours ». Sacré « frein de secours » ! Tout ce qui a été convenu à titre provisoire, c’est une offre faite par l’UE de nous permettre de mettre en place une réduction temporaire du niveau de certains avantages pour les immigrés ( il n’y a de toute façon personne, parmi ceux qui ont étudié l’immigration au Royaume-Uni, qui pense que ce type de mesure puisse produire une différence significative). De plus, c’est une offre que l’UE serait libre de retirer n’importe quand- comme par exemple, juste après un référendum au Royaume-Uni pour rester dans l’UE.
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Nigel Lawson : S’agissant de la City de Londres, et de notre capacité à prospérer en dehors de la zone euro à problèmes, on nous a rappelé vertement que nous devons « éviter toute mesure qui [ selon eux ] pourrait mettre en péril la réalisation des objectifs de l’ Union économique et monétaire » et que « la capacité actuelle des institutions de l’Union à prendre des mesures nécessaires [ selon eux ] pour répondre aux menaces sur la stabilité financière » demeure absolue. Nous sommes prévenus. Donc, ce qui nous a été présenté comme le début d’une réforme fondamentale s’est transformé en un exercice de limitation des dégâts: comment limiter les dégâts que l’adhésion à l’UE nous inflige. Et même cela n’a guère été atteint. La seule façon de mettre fin à tout cela, c’est de sortir de l’UE.
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Nigel Lawson : Lorsque j’étais Chancelier [ministre de l’économie et des finances, dans le gouvernement de Margaret Thatcher], j’étais devenu de plus en plus conscient du fait qu’en termes économiques, l’appartenance à l’UE nous faisait plus de mal que de bien. Et encore était-ce avant l’arrivée de l’union monétaire européenne, qui est arrivée après que je quitte mes fonctions, et qui a eu un effet tellement désastreux sur l’économie de l’UE. Mais il n’est pas surprenant que cela n’apporte aucun avantage économique puisque l’Union Européenne n’a jamais été un projet économique. Ça a toujours été un projet politique, avec un objectif politique que nous, au Royaume-Uni, ne partageons pas. Telle est la raison fondamentale, qui prime sur toutes les autres, pour laquelle nous devons voter en faveur de la sortie.
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Nigel Lawson : Cet objectif est la création d’une union politique en bonne et due forme, les États-Unis d’Europe. Voilà le but de cette « union toujours plus étroite ». Comme la Déclaration solennelle de 1983 sur l’Union Européenne l’a explicité, il ne s’agit pas simplement d’une union des peuples d’Europe. Il s’agit carrément d’une union politique des États membres. Voilà aussi le but de l’union monétaire. Le père de l’Union monétaire européenne fut Jacques Delors, un ancien président de la Commission européenne. Je l’ai très bien connu, car avant qu’il ne devienne président de la Commission, il était le ministre des finances français et donc mon homologue.
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Nigel Lawson : Jacques Delors avait très bien compris que l’on ne peut pas avoir d’union monétaire viable sans union fiscale, et pas d’union fiscale sans union politique. C’était tout le but de la manœuvre. D’où la proposition, formulée dans le rapport de la Commission européenne de juin 2015, surnommé « Rapport des cinq présidents », de mettre en place un seul ministre et un seul ministère des finances pour l’ensemble de la zone euro d’ici à 2025. Ce n’est clairement pas bon pour nous, et nous devons sortir. Sinon, même si nous avons une clause de retrait théorique de l’union politique, nous serons tout de même obligés d’accepter les lois de l’Union Européenne conçues avec cet objectif à l’esprit.
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Nigel Lawson : On me demande quelle est l’alternative à être dans l’Union européenne. Une question plus insensée est difficile à imaginer. L’alternative à être dans l’Union européenne est de ne pas être dans l’Union européenne. La plupart des pays du monde ne sont pas dans l’Union européenne – et la plupart des pays du monde se portent mieux que l’Union européenne. S’agissant des détails, nous abrogerions la loi de 1972 sur les Communautés européennes, qui établit la primauté du droit communautaire sur le droit britannique.
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Nigel Lawson : Le marais de la réglementation européenne - dont la plus grande partie est coûteuse, inutile et indésirable - deviendrait la réglementation britannique, que nous serions alors libre d’accepter, d’abroger ou de modifier en fonction de notre intérêt national.Et nous continuerions à commercer avec les pays de l’UE, comme le reste du monde le fait aujourd’hui, et selon toute probabilité dans le cadre d’un accord de libre-échange bilatéral, dont ils ont beaucoup plus besoin que nous. Par-dessus tout, nous redeviendrions une démocratie indépendante, avec une perspective véritablement mondiale plutôt qu’étroitement européenne. Nous prospérerions, nous serions libres, et nous nous tiendrions debout. C’est tout ce sur quoi porte ce referendum, conclut Nigel Lawson (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page).
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Nigel Lawson
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Mise en page et extraits adaptés par Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/eureferendum/12162009/Britain-outside-the-EU-would-stand-tall-as-a-free-and-prosperous-nation.html
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http://www.upr.fr/actualite/nigel-lawson-brexit-margaret-thatcher
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GBR :
http://www.the-gazette.co.uk/news/14348960.Pro_Brexit_MPs_warn_Barack_Obama_to_stay_out_of_EU_debate/
Beaucoup de problématiques majeures sont totalement corrélées. La perte de pouvoir de Merkel, le fait que Trump et Sanders soient les adversaires de l’oligarchie américaine, la sortie de l’UE du Royaume Uni, les décisions d’augmenter les taux courts directeurs de la Fed, les décisions de taux négatifs au Japon et en Europe, sont des luttes majeures. Soit les Peuples vont les gagner, soit la cabale va renforcer ses pouvoirs immenses. La cabale veut une monnaie mondiale et un gouvernement mondial. La première étape viendra du FMI avec les SDR nouveau type. À partir de la fin de cette année. Nous sommes à un pivot de l’histoire. Soit l’affranchissement soit l’esclavage renforcé.
Quand les présidents de banque centrale font de la politique:
http://www.wsj.com/articles/mark-carney-says-u-k-s-eu-settlement-helps-boe-achieve-its-objectives-1457433148
Ils sortent franchement de leur mandat!
GBR :
http://www.telegraph.co.uk/business/2016/03/07/brexit-efficient-swiss-find-eu-affairs-run-nothing-like-clockwor/
@Jean-Paul Costantini le 7 mars 2016 à 19h55
Un peu ridicule de croire que dans une guerre il n’y a pas que des avantages. La surpopulation est un inconvénient majeur qui impose des coûts exponentiels à charge des contribuables moyens exclusivement. Accepter des entreprises qui créent de tels bouleversements et en plus leur octroyer des avantages financiers qu’ils ne peuvent obtenir ailleurs est tout simplement insupportable.
A chaque arrivage de migrants on doit supporter une charge sociale complètement disproportionnée, parce que ces chers voisins n’ont qu’un objectif: nous faire crever sous le nombre de cas sociaux, nous faire supporter leur chômage dans le but de créer une telle tension que les larbins du C.F. auront alors toutes liberté pour éradiquer la notion de démocratie suisse, avec ses spécificités régulatrices qui valent largement tous les pseudo droits de l’homme dont on nous gargarise quotidiennement.
Si on remballe tout ces enrichissements qui se paient de notre tête et qu’on considère que la charge diminue alors il est totalement inutile de courtiser ces imposteurs de l’Europe puisqu’on aura moins la nécessité de leur vendre quelque chose.
Je suis étonné de la joie que certains semblent éprouver à l’idée de l’éclatement de l’UE, du marasme dans lequel elle se trouve à cause d’une bande d’incapables qui n’ont plus aucune crédibilité. Sont-ils conscients que la Suisse ne sera pas épargnée, malgré leurs discours empreints de ce que les Allemands appellent : “Schadenfreude” ?
GBR :
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3473932/Now-Swiss-withdraw-bid-join-EU-Nation-s-parliament-retracts-24-year-old-bid-member-amid-deepening-row-migration.html
Orbán a dit il y a 5 jours, dans son discours de bilan annuel, que nous vivons une période similaire à l’effondrement de l’URSS. À l’époque, le peuple hongrois voyait bien que l’empire soviétique était à l’agonie, mais ne savait pas combien de temps cela allait durer encore son agonie. Il en va de même avec l’UE en état de décomposition. Il faut saisir le bon moment, comme ils l’ont saisi à l’époque en ouvrant les barrières vers l’Ouest….
Il a également dit que le pays fera tout ce qui est possible pour se défendre mais que le peuple devait s’armer de beaucoup de courage pour faire face aux temps très difficiles à venir.
Commentaire : et que doit faire alors le peuple dans les pays qui ne font rien pour se défendre ?!
https://dessinderesistance.files.wordpress.com/2015/01/dessin-europe-mer-dasile.jpg
Bien. Je suis content : j’avais prédit que Cameron n’obtiendrait que des clopinettes européâstres pour endormir le bon peuple britannique. On dirait bien que la pilule ne passe pas. Vive le Brexit et le Frenchexit quant on sera débarrassé des cloportes !
Excellent ! Extraits : “Cet objectif (UE) est la création d’une union politique en bonne et due forme, les États-Unis d’Europe.” “Il ne s’agit pas simplement d’une union des peuples d’Europe. Il s’agit carrément d’une union politique des États membres.” “Ce n’est clairement pas bon pour nous, et nous devons sortir.”
J’ajoute que l’immigration/invasion est l’arme de destruction massive des identités nationales, afin de détruire les nations.