Retour des contrôles à la frontière : L’UE demande des explications à la Belgique

La Commission européenne a demandé «des clarifications» à la Belgique sur sa décision de rétablir provisoirement les contrôles à la frontière française, sur le littoral, depuis le 23 février par crainte d'un possible afflux de migrants en provenance de Calais (nord de la France), a-t-on appris ce samedi.

Dans un courrier envoyé jeudi au Premier ministre belge Charles Michel et à son ministre de l'Intérieur Jan Jambon, Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la Migration, leur reproche notamment de ne pas avoir usé des bonnes motivations légales en prévenant l'UE par écrit de leur décision de rétablir les contrôles, d'après le quotidien La Libre Belgique, qui reproduit des extraits du courrier.

Clarifications sur la base légale, la durée et la justification des contrôles

«Dans les cas qui nécessitent une action immédiate, comme cela semble être décrit dans votre courrier, l'article 25 du Code frontières Schengen s'applique», écrit le commissaire européen. «Dans ce cas, les contrôles aux frontières ne peuvent être introduits que pour une période de 10 jours» (et non un mois à compter du 23 février comme l'a décidé le gouvernement belge, ndlr), est-il ajouté.

«Je confirme que la Commission a adressé une lettre aux autorités belges demandant des clarifications quant à leur notification des contrôles temporaires», a déclaré Natasha Bertaud, porte-parole de la Commission européenne. «Les clarifications concernent la base légale, la durée et la justification des contrôles», a-t-elle poursuivi.

La Belgique assure avoir prévenu la France

A la suite du courrier de Dimitris Avramopoulos, une réunion a été décidée entre la Commission et les services de Jan Jambon. Elle se tiendra lundi, a-t-on simplement indiqué au cabinet du ministre belge de l'Intérieur. Jeudi, en marge d'une réunion à Bruxelles, le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait qualifié d'«étrange» la décision des Belges, se plaignant de ne pas avoir été prévenu à l'avance. Mais Jan Jambon avait répliqué en assurant du respect par la Belgique des «procédures prévues».

«Lorsque la décision a été prise par le ministre Jambon, il y a eu des contacts téléphoniques entre les ministres Jambon et Cazeneuve et entre Manuel Valls et moi-même», a affirmé ce samedi le Premier ministre belge, Charles Michel, dans un entretien au quotidien Le Soir. Il explique aussi qu'avant le rétablissement des contrôles à la frontière par la police belge, celle-ci «a été bien été contact» avec son homologue française. Mais, ajoute-t-il, «il semblerait que l'information ne soit pas remontée de la police française vers l'autorité politique».

9 commentaires

  1. Posté par Anne Lauwaert le

    Quoi d’étonnant puisque les localités le long de la Côte belge sont des stations balnéaires comme De Panne. Les Belges y ont leur appartement où ils passent leurs week-ends ou qu’ils louent à des vacanciers. Dans les ports comme Nieuwpoort sont amarrés leurs voiliers… Les Belges sont excédés par la quantité d’allochtones qu’ils doivent supporter quotidiennement, y compris la masse de fonctionnaires des “institutions” qui ont fait de Bruxelles une enclave étrangère. Le gouvernement va imposer des quotas de “migrants” dans leurs communes, et en plus, pendant leur week-end, chez eux, à la mer, ils vont encore devoir supporter les évacués de Calais? La Côte belge vit du tourisme et il est à parier que les Allemands ne seront pas enchantés de retrouver à Middelkerke les joies qu’ils connaissent à Cologne. Plus les autochtones vont devoir côtoyer les allochtones, moins ils vont les tolérer. Tôt ou tard on ne saura plus quoi faire des “chercheurs de vie meilleure”, ni où les mettre… c’est alors que ça va devenir intéressant…

  2. Posté par Le pragmatique le

    Sans doute le ministre Jambon ne souhaite pas se faire enquiller par les membres de la Jungle.
    Ca s le mérite d’être clair.

  3. Posté par Dufour R. le

    Reprendre le contrôle des frontières va à l’encontre de la politique mondialiste d’islamisation de l’Europe. Par conséquent, les fonctionnaires de Bruxelles suivent les ordres de l’élite.

  4. Posté par lilypoppins le

    C’est le paltoquet Cazeneuve qui a poussé les Belges à fermer leurs frontières parce qu’il veut empêcher la fuite des cerveaux syriens. Pauvre France ! L’UE des collabos accordent des dérogations à l’UK mais les autres pays de l’UE n’ont qu’à bien se tenir sous la dictature bruxelloise. Quand est-ce que quelques patriotes bien organisés vont faire le coup de main contre tous ces imposteurs ? AUX ARMES !

  5. Posté par Pehem Veyh le

    @ Sophie edouard: pile poil la simple vérité. Nous (les peuples) et ces handicapés cérébraux ne pouvons de toutes façons plus nous comprendre, notre monde étant totalement différent du leur…

  6. Posté par Rikiki le

    Les fonctionnaires de l’UE tiennent à défendre leur gâteau ! Cela en vaut la peine, grassement payés juste pour aller timbrer…

  7. Posté par pierre frankenhauser le

    Bien que rien n’oblige la Belgique à continuer d’abriter le siège de l’Union de Eunuques, ça doit déjà être suffisamment pénible pour capitale de voir son nom associé à ce régime technocratique et autoritaire.

    S’ils rouvrent la frontière, et que de la racaille faunistique venait à pénétrer sur le territoire belge, la police devrait amener tous ces fous d’allah sur le site de l’UE, histoire que les commissaires puissent partager le verre de l’amitié avec ces “chances pour l’Europe”. Un peu de concret, de confrontation à la réalité, ne peuvent pas leur faire de mal.

  8. Posté par sophie edouard le

    Rien que de demander une explication montre leur niveau de déconnexion complète à la réalité et leur médiocrité.

  9. Posté par coocool le

    Il faut vraiment que ces petits commissaires politiques planqués au Politburo de l’UERSS aillent passer quelques jours à Calais pour comprendre ?

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