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Correction : cet enseignant a PORTE plainte. Mes excuses.
@ Pehem Veyh:
Effectivement, nous sommes d’accord sur de nombreux points. Excusez-moi pour mon retard, mais ma tablette déconnait .
Certains enseignants sont contraints de se contenter d’un temps partiel, sauf dans les branches que j’ai enseignées en priorité , à savoir l’allemand et les math.Les matheux privilégient le privé, cela rapporte plus. En outre , j’ai connu de nombreux collègues qui souhaitaient travailler à horaire réduit, ceci pour pouvoir supporter leur profession sur le plan nerveux.
Il ne faut, de plus, pas confondre ce que mes pairs déclarent en conférence des maîtres avec leurs
propos tenus dans les couloirs . Là, un “Africain” devient vite un ” Nutella” .
Ce que je dis, c’est que les enseignants sont formatés pour épouser les vues de la bien- pensance actuelle, mais que, dans leur intimité, ….
En ce qui concerne le soutien dont disposent les enseignants, il se résume à bien peu.
Un collègue, frappé par un élève , “chance pour la Suisse”, qui avait refusé d’éponger le contenu d’une brique de jus d’oranges déversé volontairement dans les couloirs du collège, avait entendu son directeur lui annoncer qu’il avait peut-être ” perdu les pédales” face à son élève. Cet enseignant a plainte, mais sa hiérarchie s’est contentée de se planquer dans son bureau.
Je dirais que les enseignants sont de gauche par idéologie , mais de droite face au vécu qu’ils endurent quotidiennement dans leurs classes. Pour ma part, je n’ai jamais rencontré de garde- pêche en burn- out, ni de bibliothéquaire dépressif. Des collègues, si.
@ Tommy: nous sommes donc sur le bon chemin ! Vous êtes de droite, donc je serai bien plus tolérant avec vous, qui supportez vos collègues gauchistes aux méthodes “modernes” et au laxisme tout socialiste. Là où je vis, les profs nouveaux n’ont pas de place de travail à 100% car il n’y a pas assez de place. Mon expérience pédagogique se limite à la fréquentation assidue de nombreuses personnes de l’enseignement, à quasiment tous les niveaux. Il faut avouer que ceux que je fréquente sont plutôt de droite (pour le moins) et sont aussi souvent estomaqués par le comportement des supérieurs et autres collègues. Je constate souvent aussi le comportement dédaigneux et fatigant de leur syndicat, aux revendications d’un autre âge. Pour ma part, j’ai un peu tout fait, des chantiers de construction aux bureaux feutrés de direction, des horaires totalement irréguliers aux horaires libres. J’ai même donné des cours.
Je sais bien que TOUS les profs ne sont pas à mettre dans ce panier, mais il y en a (malheureusement) qui usent et abusent, et c’est à ceux-là que s’adresse ma diatribe. Et dans le privé, si l’on est pas à la tête de sa propre entreprise, il n’est pas si aisé de le congédier celui qui pose problème. Un peu comme vous, je suppose, avec certains collègues. Ainsi va la vie…
& à Pehem Vehy:
Sans rancune! Je demande simplement que l’on reconnaisse le fait que TOUS les enseignants ne sont pas de gauche, loin de là, et que l’on tienne compte de la souffrance de certains collègues que j’ai côtoyés durant mes années de pratique. Un copain/ collègue, que j’ai croisé il y a quelques temps, m’affirmait que dans sa classe lausannoise, il ne comptait AUCUN Suisse . Erythréens, Kosovars, Congolais et Tunisiens composent sa classe, avec leurs habitudes de quérulence et de victimisation. En plus des parents, gémissants et revendicateurs.
Il est vrai que nous n’avons pas à nous soucier du salaire versé en fin de mois.
Il est vrai que nous bénéficions de conditions de retraite fort agréables.
Il est vrai que nous n’en foutons pas une, selon vos dires.
Il est vrai que, malgré vos allégations, l’Etat a de la peine à recruter des enseignants, disposant toujours, à lire vos messages, de conditions de travail de rêve.
Vous semblez travailler en entreprise privée. Si l’un de vos collaborateurs vous pose problème, il vous est loisible de le congédier. A l’école, non, il vous faut vous le coltiner des années durant, sachant que la hiérarchie ne vous défendra pas, trop contente de se cacher dans son bureau.
J’ai connu de très nombreuses personnes qui ont quitté l’enseignement pour aller “ailleurs” , par contre très peu, et c’était il y a quarante ans, qui ont effectué l’opération inverse.
Je vous rappelle une fois de plus que l’enseignement manque de bras, et non de cerveaux, comme vous semblez l’insinuer, et que ce dernier bastion de la glandouille sera très heureux de vous compter parmi les siens! Mais qu’attendez-vous?
Je ne sais pas quel âge vous avez, mais sachez que j’ai aussi travaillé sur des chantiers, piochant sous la pluie, œuvrant comme porteur de ciment et de carrelages dans les frimas de janvier, etc . Et j’étais proche de 58 ans.
Néanmoins, j’étais, le soir, moins fatigué qu’après une journée d’enseignement.
Au fait, quelle est votre expérience pédagogique qui vous permette d’en parler avec tant d’aplomb?
Je répète: je suis de droite.
@ Tommy: je ne sais pas quelles connaissances vous avez et où ils travaillent. Personnellement, je n’ai pas loisir de surfer, de boire un café et autre pendant mes heures de travail. Mais je comparais les “professeurs” (et pas les profs de secondaire ou des premières années, qu’il devient difficile de nommer avec Harmos) au petits et moyens chefs d’entreprise et vous me sortez le laïus habituel de la charge “insupportable” de l’enseignement. Je vous signale juste que de vivre tous les jours à trouver le budget et financer les salaires est un peu plus compliqué et stressant que le professorat. Ne vous en déplaise. Et également que les profs, malgré leur tâches éminemment pénibles sont des privilégiés. Voyez simplement leurs salaires, comparativement aux autres métiers. Peu peuvent se vanter d’en avoir autant et qui augmente quasi automatiquement année après année.
Mais dans mon précédent mot, je parlais principalement des professeurs de gauche. Ceux qui donnent des leçons de solidarité aux working poor, assis sur un revenu plus que convenable et au salaire d’Etat assuré. Si vous vous sentez visé, ce n’est pas de ma faute ! Je n’y suis pour rien. Trouvez-vous étonnant que la majorité du corps professoral soit de gauche? Avec des avantages sociaux pareils, ils sont motivés. Normal!
Réponse à Pehem Veyh@
J’ai accompli 38 ans d’enseignement dans mon existence, et ceci à un taux d’activité de 100 % . Je vous informe que:
– Une heure d’enseignement n’est en rien comparable à une heure dans un bureau, lors de laquelle on peut glander, lire le journal, surfer sur internet, boire un café, etc.
– Les enseignants quittent leur établissement à 16 heures, c’est vrai, mais le travail continue sous forme de corrections et de préparations, le soir et le week-end.
– De nombreuses heures, non-rétribuées, sont consacrées à des tâches annexes: conférences des maîtres durant les vacances, soirées de parents, colloques divers, rencontres avec des parents quérulents, cours de recyclage, et bien d’autres. La présence des enseignants est contrôlée.
– La pénurie constante d’enseignants, en Suisse du moins, démontre bien que cette profession ne fait plus rêver grand monde. De nombreux collègues ont quitté cette “voie royale”, à vous entendre, après peu d’années.
-Si vous vous sentez incompris dans votre activité actuelle, sachez que l’enseignement vous ouvre les bras, avec sa cohorte de privilèges.
Je conclus en affirmant que l’enseignant ” politiquement correct” est souvent de gauche. C’est vrai, mais ce n’est pas mon cas. De plus, beaucoup de collègues migrent, c’est le mot, de la gauche vers la droite après quelques années de pratique de cette profession que vous méprisez tant. Engagez- vous!
Nos écoles et université sont remplis de prof gauchistes , les médias officiel de la RTS ne sont rien d’autre qu’un ramassis de gauchistes , alors juste les manuels scolaires en plus y a pas de quoi fouetter un camarade ! Dès la prochaine rentrée scolaire tous les élèves devront apprendre le nouveau cantique Suisse : l’internationale !
Et à quelle tranche d’âge s’adresse cette épaisse propagande ?
On dirait du Mélenchon, mâtiné de Belkacem…
Le département vient de changer son nom. Il s’appelle maintenant Département de déinformation.
Faute grave? Je voudrais savoir s’il y aura excuses et justes sanctions, pour ces enseignants indignes d’assumer un rôle pédagogique.
On voit bien avec cet exemple, de quoi est principalement composé le corps professoral des écoles supérieures. Des gauchistes richement payés, aux heures parcimonieuses sous haute protection de l’Etat et/ou de leur syndicat. Ces gens aux énormes privilèges se permettent, avec outrecuidance, de jalouser publiquement les chefs d’entreprise aux salaires presque aussi élevés que les leurs mais dont la place de travail n’est absolument pas garantie et aux journées à rallonge. Si on les écoute, il faudrait taxer encore plus ces derniers (et ne passant, les gueux de la classe ouvrière) pour leur garantir des augmentations aussi régulière qu’une horloge suisse. Ce professorat là est vraiment un monde de cuscutes. Je le méprise profondément….
La Suisse romande glisse lentement vers un régime totalitaire, comme la Hollandie, qui est déjà bien plus avancée dans cette direction.
Comment peut-on chercher à “lobotomiser” des enfants dans leur épanouissement ?? Je vous le demande ! Qui sont ces monstres qui n’ont d’humain que l’apparence physique ? C’est écoeurant, dégoûtant ! Ces gens méritent d’être bannis de notre société et sans pension !
Honte à ces fonctionnaires de cabosser l’esprit de jeunes apprentis.
la droite enrichit les riches et la gauche appauvrit les pauvres…tout va bien
Donnez des indices, faites ça sous forme de devinettes. Du genre: l’autre soir dans le red light district du township du bout du lac j’ai croisé un représentant dudit township à Berne dans un état confirmant strictement que l’alcool c’est bio et écolo, mais faut pas en abuser.
Des noms!
Les gauchos sont des faux-… et des profiteurs. Ils abusent de la crédulité de la jeunesse, forcément moins cultivée et moins bien informée que les générations précédente, font de belles promesses électorales aux plus démunis (plus il y en a, plus ces pourris auront d’électeurs potentiels), dilapident les richesses créées bien souvent par la droite, monopolisent presque tous nos médias. Lorsque je suivais les cours à l’EPSIC, ma plus grosse co…… aura été de voter OUI à l’EEE, le 6 décembre 1992, après avoir bu religieusement les paroles d’un prof que j’appréciais. Depuis, les temps ont changé. Content de m’être trompé.
Merci à Mme Miauton d’avoir dénoncé cette nouvelle tentative inacceptable d’endoctrinement des apprentis. La socialiste Anne-Catherine va faire l’étonnée, on parie ?
De plus, mes beaux-parents me racontaient comment les membres du parti socialiste menaient leur existence: résidences de luxe, souvent réquisitionnées auprès des ” méchants opposants au régime”, voitures européennes, alors que les “traîtres à la patrie”roulaient en Lada s’ils en avaient les moyens, voyages en Occident, prostituées, champagne français. De plus, courrier intercepté, écoutes téléphoniques, expulsion de l’Université pour les étudiants trop peu “collaborants”. C’est pareil en Suisse, ou presque.
En effet, un municipal lausannois loue un appartement pour, tenez-vous bien, 5000 CHF par mois, et ceci dans un quartier mono-ethnique. Peut-être a-t-il besoin de calme et de volupté pour pouvoir méditer sur les injustices sociales ?
On aurait pu simplifier cette propagande en décrétant simplement: la gauche, c’est les gentils, la droite, c’est les méchants. Marie-Hélène a vu juste. Je me rappelle d’un débat organisé dans l’aula du collège où j’ai enseigné durant 22 ans, dont le thème était, je crois, le problème des sans-papiers.
Je me souviens que les orateurs de gauche disposaient d’un temps de parole sans limite, alors que le représentant de l’UDC se faisait insulter et huer par les élèves , probablement formatés par certains collègues , et à la joie évidente de ces derniers, visiblement ravis! Si c’est ça, la démocratie , je n’en veux pas. Bravo encore à Marie -Hélene!
D’ailleurs, mon épouse, originaire d’un pays de l’ex bloc soviétique, m’a confirmé qu’elle et ses parents ont subi un matraquage similaire alors qu’ils étaient écoliers.