Renvoi des criminels étrangers : débat entre Cesla Amarelle et Raymond Clottu

post_thumb_default

 

Doit-on pouvoir expulser de Suisse plus facilement les ressortissants étrangers condamnés pour des crimes et délits? Question posée en votation le 28 février. Pour vous aider à vous faire une opinion, RJB, RTN et RFJ vous proposent un débat en présence deux élus au Conseil national: la socialiste vaudoise Cesla Amarelle, co-directrice du centre de droit des migrations à l’université de Neuchâtel, et l'UDC neuchâtelois Raymond Clottu (photo). Le procureur fribourgeois Fabien Gasser et le président de l'USAM, Jean-François Rime contribuent également à la discussion

A écouter ICI sur RJB

 

8 commentaires

  1. Posté par sophie edouard le

    C’est tout à fait faux ce que raconte Cesla Amarelle, ne vous laissez pas berner. Pour exemple, j’ai deux enfants en étude pour lesquels je reçois les allocations familiales. L’un deux a changé de formation et a suivi un cours transitoire à l’école professionnelle en attendant de pouvoir commencer à plein temps dans une nouvelle formation. Ce cours était de 20 heures par semaines et il faut 26 heures par semaine pour que l’on puisse continuer à recevoir les allocations familiales ce dont je n’étais pas du tout au courant. J’ai donc perçu de façon fausse pendant 6 mois ces allocations. Lors d’un contrôle cette situation est apparue et j’ai donc dû rembourser ces allocations que j’avais perçu en trop. Mais cette institution a très bien compris que c’était simplement une erreur non volontaire de ma part et bien entendu il n’y a pas eu une plainte pénale contre moi pour escroquerie. Donc l’escroquerie doit vraiment être avérée pour que ces institutions réagissent et il faut une plainte pénale pour que cette initiative se mette en oeuvre. Gageons en plus que les institutions tenteront d’abord un accord à l’amiable suite à cette votation avant de mettre en oeuvre une procédure même contre des cas flagrants d’escroquerie pour éviter le renvoi. Deuxièmement les secondos qui sont nés en suisse ont la possibilité de devenir suisse sans aucun soucis. Ils bénéficient de procédure simplifiée, je me suis portée garante pour 2 de mes amies et en 3 mois elles obtenaient leur passeport suisse, donc franchement où est le problème ????

  2. Posté par Le pragmatique le

    On remarquera que Amarele ne s’agrippe pas au six pac de Heineken de la pianiste…. terrain devenu glissant.

    Je doute fort qu’une omission d’annonce de changement de statut allocation familiales ou affiliation AVS fasse l’objet de poursuites pénales. Les caisses n’étant pas stupides le principe de bonne foi et le montant litigieux sont déterminants. Cette façon de se poser en victime, peindre le diable sur la muraille en socialope est juste nauséabond.

  3. Posté par Pehem Veyh le

    Cesla Amarelle devrait se rassurer: l’initiative demande de renvoyer les étrangers ayant commis des délits compromettant la sécurité générale et la tranquillité des honnêtes habitants de ce pays. Jamais, au grand jamais, il n’a été question de chasser les moches et les connes. Donc, de ce côté-là du moins, elle peut être tranquille…

  4. Posté par Correia le

    L’économie du crime est en danger. Oui, c’est une machine très bien huilée. Cette machine fonctionne grâce à l’argent publique, argent qui vient de vos impôts et de mes impôts et qui paie les salaires d’ avocats, juges, procureurs ou personnel de la santé.
    Pour cette diplômée en droit, ça doit être un problème car, en cas de oui les 28 février, les recours risquent de chuter. En ce qui concerne les juges, ils viennent de se réveiller, car ce sont ces mêmes juges qui ne jugent plus car font appel à des « experts », et font de moins en moins ce pourquoi ils sont payés, juger. Alors entre avocats, juges et psy (qui font le boulot de quelques juges), on se partage un sacré morceau de gâteau avec l’argent du contribuable.

  5. Posté par Nicolas le

    A l’entendre, il semblerait qu’elle craigne l’initiative pour sa propre personne. Case paradis, aller simple pour la pampa, c’est cela la marelle après le 28 février, et pour les patriotes ce sera vraiment paradisiaque!

  6. Posté par pierre frankenhauser le

    Comme la très bien dit Oskar Freysinger, une frontière est à un pays ce que la peau est à l’être humain. Par exemple, si on frictionne notre peau avec une pommade hydratante, le corps va l’accepter et donc l’absorber. Au contraire, si on applique à la même peau une matière à laquelle elle est allergique, celle-ci va réagir et rejeter la matière indésirable sans concession. Et si je me plante une petite écharde dans le doigt, et que je n’arrive pas l’extraire avec une brucelle, alors ma peau va faire le boulot en la rejetant après quelques jours. Elle ne va en effet pas garder l’écharde plantée en elle bien longtemps. La nature est quand-même bien faite. L’Homme devrait s’en inspirer plus souvent.

  7. Posté par pierre frankenhauser le

    Prenons un exemple concret, qui selon Mme Amarelle, constituerait un « oubli », un déli mineur de anecdotique:
    Un Portugais touche des dizaines de milliers de CHF d’aide sociale depuis des années, tout en travaillant au noir. Malheureusement pour cet escroc, qui espérait s’acheter une belle maison dans sa péninsule natale pour sa retraite avec notre fric, il se fait pincer. Doit-il être chassé de la Suisse, en plus du remboursement de l’argent abusivement perçu et d’une amende. Cela me semble évident.
    Et je ne parle même pas des braqueurs de petits commerces, des violeurs, des bagarreurs avec arme blanche ou des assassins étrangers. Les renvois, c’est aussi une façon de dire au pays d’origine: « Reprends ta m…., elle n’a rien à faire chez nous ! ».

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.