NDLR. Lesobservateurs.ch sont fermement opposés à une adhésion de la Suisse à l’ UE (Union européenne). Nous le sommes tout autant à une “adhésion insidieuse” à cette même UE.
Nous publions une série d’article en lien avec le Comité contre cette adhésion insidieuse à l’UE, Comité dont nous utilisons l’importante documentation réunie sur cette question.
Le comité RASA vient de déposer son initiative à la chancellerie fédérale. L’objectif de ce groupement est d’abroger l’article 121a de la constitution fédérale, adopté par une majorité du peuple et des cantons le 9 février 2014 (Initiative populaire contre l’immigration massive).
Contexte
Avec l’entrée en vigueur de la libre circulation des personnes, la Suisse a accordé le droit à l’immigration à plus de 500 millions d’habitants de l’Union européenne. Les conséquences de cet accord ne se sont pas fait attendre. Avec un solde migratoire 87'100 en 2013 et de 76'200 en 2014 (1), on peut effectivement parler d’une pression migratoire forte sur la Suisse. En grande partie, la migration est due au regroupement familial, et non à la recherche d’un emploi. Près de la moitié des immigrés n’apportent aucun bénéfice économique direct à notre Pays – l’augmentation de la consommation étant largement contrebalancée par les coûts d’infrastructures liées à la hausse de la population.
Il n’est guère surprenant que la population suisse veut limiter l’immigration. Car elle en subit les conséquences directement : mitage du territoire (qui s’est traduit par un Oui à l’initiative dans les zones où celui-ci est le plus visible, c’est à dire en dehors des centres urbains), infrastructures de transports surchargés, hausse du prix des biens immobiliers (suite à une hausse de la demande), hausse des dépenses publiques (liées au développement nécessaire du secteur de la santé et des écoles), déracinement de la population et perte d’identité.
Bilatérales en danger ?
Les opposants à l’initiative ont mené campagne en affirmant qu’un OUI entrainerait automatiquement la fin de la voie bilatérale. Ce qui est certain, c’est que l’article 121a est en contradiction avec la libre circulation des personnes et que cet accord est lié par une clause « guillotine » à cinq autres accords du paquet des Bilatérales I. Mais rien n’indique que les bilatérales seront effectivement dénoncés par l’UE.
Même si la libre circulation était abandonnée par la Suisse, l’UE ne va certainement pas renoncer à des accords qui lui sont profitables, comme par exemple l’accord sur le transport terrestre qui permet aux poids-lourds des entreprises de l’UE de traverser la Suisse à moindres coûts. Les coûts effectifs d’une traversée Bâle-Chiasso reviennent à CHF 950.00**, les transporteurs ne doivent payer que CHF 350.00 (2) pour ce trajet, ce qui signifie que chaque traversée de notre pays par un camion européen est indirectement subventionnée à hauteur de CHF 600.00 par la confédération. De nombreux transporteurs allemands affirment que le renoncement à cet accord mettrait leur rentabilité en péril.
L’accord sur l’agriculture est également plutôt à l’avantage de l’UE et non de la Suisse qui se trouve submergée de biens agricoles européens à bas prix qui mettent en péril la rentabilité de la production indigène.
L’accord sur le transport aérien est devenu caduque, étant donné que la compagnie aérienne Swiss est aux mains de l’allemande Lufthansa.
L’accord sur les obstacles techniques au commerce et sur les marchés publics sont réglés par les normes de l’OMC, ce qui signifie qu’ils peuvent tout à fait rester en vigueur par ce biais, même si lesdits accords seraient dénoncés.
On le constate, la Suisse ne se trouve pas dans une impasse, mais elle risque fort de se retrouver dans un sens unique.
Adhésion cachée à l’UE
Le « sauvetage de la voie bilatérale » est devenu le nouveau dogme de la politique Suisse au palais fédéral. Or, il faut se méfier des mots : car derrière ce sauvetage, se cache le projet d’un accord-cadre visant à rassembler les relations bilatérales sous un seul toit et de soumettre ces accords à une jurisprudence unique – très probablement la Cour de justice Européenne (CJUE) (3).
Un tel accord-cadre signerait l’arrêt de mort de la voie bilatérale et non son sauvetage ! Car si la Suisse accepte la soumission à la jurisprudence de l’UE, elle abandonnerait son indépendance et donc son statut de partenaire égal à l’UE, condition sine qua non d’une relation bilatérale. La Suisse se rendrait dépendante des institutions européennes.
Ceci est peut-être même le but recherché par la Berne fédérale. Car, une fois lié institutionnellement aux décisions de l’UE par un accord-cadre, notre pays serait probablement « mûr » pour une adhésion à l’UE. Et ceci, sans passer par une consultation populaire.
Les relations entre la Suisse et l’Union Européenne seront rapidement au cœur du débat politique et marqueront très certainement l’année 2016 (un vote sur un tel accord-cadre est attendu pour 2016 déjà). Restons vigilants et luttons pour préserver notre souveraineté et notre indépendance !
Albert Leimgruber, 31 octobre 2015
(1) Données de l’Office fédéral des statistiques
(2) Données de l’Office fédéral des transports
(3) Les tentatives de soumettre l’accord-cadre à la Cour de l’AELE, comme le prévoient certains en Suisse, ne semble pas réaliste, car l’UE ne reconnait que les jugements de la CJUE.
Sans conteste,
voilà ce à quoi se soumet volontairement le Conseil Fédéral tout en méprisant le Souverain :
¤ Un article très complet, en passant par les révoltes arabes et l’Ukraine :
L’INJUSTICE D’UN MONDIALISME JURIDIQUE EST LA CAUSE DIRECTE DES MAUX D’AUJOURD’HUI; UNE CONTRE-RÉVOLUTION SEMBLE INÉVITABLE!
http://alawata-rebellion.blogspot.ch/2015/11/linjustice-dun-mondialisme-juridique.html?m=1
…, l’Union Européenne n’est pas une démocratie, mais une oligarchie; j’espère que la Suisse refusera de quitter la démocratie directe dont elle fait partie. Patrick Lévy.
Dans l’article ci-dessous est décrit une “tendance” extrêmement dangereuse pour la Suisse, qui se précisera lorsque nous aurons eu le malheur de signer les accords avec l’UE sur la libéralisation de l’électricité, mais probablement aussi en cas d’acceptation de l’accord de reprise automatique du droit européen:
L’obligation de privatiser sur les ordres de Bruxelles, nos installations hydro-électriques! Celles-ci, comme par hasard, sont en train d’être très affaiblies financièrement depuis plusieurs années par la politique énergétique pratiquée, en Suisse et en Europe.
La population n’est pas assez consciente du fait que l’UE et les lobbys de l’électricité veulent absolument mettre la main sur ce qu’on appelle” l’or bleu” de la Suisse. Pour toutes sortes de raisons que je ne vais pas développer ici mais que vous pourrez lire dans l’article du journal “Horizons et Débats” proposé en deuxième.
Une fois ceci réalisé, le pays sera comme la France, définitivement prisonnier politiquement et économiquement des “Etat-Unis de l’Union Européenne”.
Juste un problème technique comme nous le vantera M. Burkhalter…
Il paraît que le peuple suisse est “bête” d’avoir voté contre l’immigration de masse en février 2014! Pour ma part, si j’ai voté favorablement à cette initiative, c’est aussi parce que je savais que les eurocrates seraient très fâchés et que cela ferait tomber à l’eau tous les autres accords que le CF était en train de se préparer à signer dans le dos du Souverain…
1. Diktats ! Bruxelles somme la France de vendre nos barrages aux banksters !
En 2010, Fillon s’est engagé auprès de la Commission européenne à privatiser les barrages français. Comme depuis, rien n’a été fait, les satrapes de Bruxelles enjoignent la France de libéraliser les concessions hydroélectriques, actuellement confiées pour l’essentiel à l’opérateur national, EDF. « Vous avez deux mois pour mettre en vente vos concessions hydroélectriques » ! Sinon ils menacent de faire panpan-cucul aux têtes-d’œufs qui nous « gouvernent ». Privatisez ! Privatisez ! PRIVATISEZ ! qu’ils braillent les charognards de Bruxelles au service des banksters ! Et, comble du cynisme, ils prétendent même interdire à EDF de participer à l’appel d’offres !!!
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/diktats-bruxelles-somme-la-france-173624
Et pour approfondir le sujet sur le danger pour l’indépendance de la Suisse:
2. L’Accord sur le marché de l’électricité est un accord pilote pour la reprise automatique du droit de l’UE.
La libéralisation du marché de l’électricité de l’UE et la Suisse: menaces d’augmentations de prix et d’insécurité de l’approvisionnement
par Ernst Pauli, ingénieur
Extraits:
“Les directives du marché de l’électricité de l’UE a demandé la libération totale des marchés de ses Etats-membres jusqu’en 2003.
Aujourd’hui cependant, hormis la Norvège et l’Angleterre, les autres pays européens sont libéralisés de façon incomplète pour une ou plusieurs parties.Le but du gouvernement suisse était de libéraliser le marché de l’électricité, en parallèle avec l’Europe, déjà pour 2003. Le peuple a refusé cette démarche en votation.”
“La politique énergétique du Conseil fédéral ancrée dans la loi sur l’approvisionnement en électricité, a ainsi précédé par son obéissance précipitée pratiquement tous les éléments du troisième paquet du marché intérieur de l’énergie de l’UE. En particulier, on satisfait déjà à l’exigence de l’UE que le réseau de transmission, donc le réseau de haute tension et de tension maximale soit soustrait de la propriété des «entreprises d’approvisionnement verticales intégrées» et qu’il soit administré en tant que monopole dit naturel par une entreprise de réseau nationale, dans le cas de la Suisse par Swissgrid (autrefois EGL).
Le réseau national de transmission a de cette façon été préparé pour l’ouverture du marché par la reprise de toutes les lois et règlements de l’UE. ”
http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=3921
La Suisse propose et l’UE dispose. Il est scandaleux que l’on doive subventionner le rail pour dissuader les utilisateurs de la route. Nous mettons à disposition des infrastructures aux entreprises, cette activité devrait générer des profits, et non pas des charges financées en grande partie par la consommation (TVA, taxe carburant..).
http://www.bav.admin.ch/dokumentation/mediathek/03729/index.html?lang=fr#
http://www.bav.admin.ch/dokumentation/mediathek/03729/index.html?lang=fr#
Etant donné la majorité PLR-PSS au Conseil fédéral, il faut effectivement se méfier des accords que le gouvernement fédéral va concocter avec la dictature technocratique de l’UE. Il va sûrement y avoir de la duperie et de la félonie dans l’air envers le peuple suisse. C’est pourquoi, le système de collégialité doit être abandonné. En effet, les Conseillers fédéraux patriotes (UDC) devraient informer le peuple des risques éventuels de forfaiture !
Et pendant ce temps là dans cette UE:
“Et de coup d’Etat en coup d’Etat, instaurer un régime du coup d’Etat permanent.”
Le coup d’Etat silencieux de Lisbonne
PAR JACQUES SAPIR · 25 OCTOBRE 2015
Le Portugal a été la victime ces derniers jours d’un coup d’Etat silencieux organisé par des dirigeants pro-Européens de ce pays[1]. Cet événement est particulièrement grave. Il survient alors qu’est fraiche la mémoire du coup de force réussi contre le gouvernement grec par la combinaison de pressions politiques venant de l’Eurogroupe et de pressions économiques (et financières) en provenance de la Banque Centrale Européenne. Il confirme la nature profondément anti-démocratique non seulement de la zone Euro mais aussi, et on doit le regretter, de l’Union européenne.
(…)
http://russeurope.hypotheses.org/4406
Merci de dire et de répéter votre message car il est important. Nous avons déjà perdu beaucoup de choses à transmettre aux générations futures. N’adhérons en aucun cas à l’UE de quelconque façon et dénonçons les bilatérales. On dit que 120 accords ont été signés ? En tout premier lieu il s’agit de ne plus laisser entrer les immigrés, qu’ils soient économiques ou politiques. Que les entreprises réengagent les employés licenciés parce qu’ils avaient dépassé 50 ans ! Scandaleux. Et ensuite on embauche à tour de bras des frontaliers et autres.
Fermons enfin nos frontières, réintroduisons un contrôle sévère, aussi pour les touristes vrais et les soi-disants touristes, genre visite à la famille etc, et ensuite ils ne repartent plus.