L’alcolo repenti (repenti ?) qui dirige la Commission européenne, l’ancien Premier ministre du Luxembourg, Jean-Claude Juncker, est l’exemple parfait du politicien consommé, à jeter au plus vite. Non seulement parce qu’il a pendant 19 ans, aux Finances et au poste de Premier dans son pays, contourné sciemment les règles européennes qu’il a contribué à édicter, mais aussi pour sa non-action sur les dossiers les plus importants. Sa déclaration ce jeudi matin sur les ondes de la RTBF (et de beaucoup d’autres chaînes en Europe) à propos des migrations en cours est d’un cynisme consommé. Elle est très représentative de la lâcheté, de la perversité et de l’impuissance des hommes politiques « traditionnels », tels Herman De Croo, Louis Michel… ou Jean-Claude Juncker. Louis Michel vient d’ailleurs de faire un hommage appuyé à la qualité de l’homme Juncker.
Qu’a dit le président de la « Commission de la dernière chance » (dixit Juncker lui-même)? « L’immigration est une chance…. Nous devons être fiers que des centaines de milliers, des millions, des milliards (sic!!!) d’humains veulent venir vivre en Europe ».
Pour Juncker, c’est la preuve que notre richesse, notre système démocratique sont des réussites. Pour lui, tout va bien. La RTBF surenchérit qu’il ne faut pas avoir peur. « L’arme contre la peur » déclare son journaliste, « c’est l’information ». On a envie d’en ricaner… On va accueillir les migrants d’aujourd’hui, ceux de demain, et le flot de migrants économiques qui se pressent au portillon. Aucun problème.
Jamais ceux qui se voient refuser (à juste titre) le droit d’asile par l’Office des Etrangers, ne quitteront le territoire belge. Ils seront régularisés plus tard, dans quelques années, après avoir manifesté dans les rues de Bruxelles. 5 ou 10 ans? Il suffira d’une nouvelle Joëlle Milquet à ce moment-là pour faire une « grande opération de régularisation » de plus, avec des visées sur le vote communautariste. Et on assurera (une fois de plus) que c’est la dernière, aux citoyens que l’on prend pour des idiots.
Si on analyse ce discours de Juncker un peu plus finement – en-dehors du cynisme évident – on remarque ceci: lorsque nos politiques se rendent compte que leur inertie, leur je-m’en-foutisme ou leur incompétence amènent un résultat non désiré, voire détesté par les électeurs, ils font l’impasse.
Au lieu de dire: je me retrousse les manches et met toutes mes forces à régler le problème (exemple l’immigration), ils déclarent ex abrupto, après quelque temps, lorsque tout craque, que nous devrions en être fiers! Incapables d’agir, ils embrassent tout à coup ce qu’ils ont fait mine de combattre (sans rien faire d’efficace).
Juncker depuis des mois, ne fait rien, pas plus que ses Commissaires, en matière d’immigration. Aujourd’hui, sa seule réponse, sa seule action est d’essayer d’imposer des quotas à chaque pays de l’Union. Tout va bien!
Jean-Claude Juncker peut aussi se le permettre. Il est en fin de carrière et se contrefout de ses électeurs et de leurs opinions. Sa pension sera plus confortable que la vôtre, soyez en sûr!
C.T.
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Extrait de: Source et auteur
C’est vraiment n’importe quoi cette Union européenne, bouteur de feux, menteur, voleur, traitre et assassins. J’espère que je vivrai assez vieux pour voir le retour de manivelle et avoir le plaisir de m’assoir devant ma télé pour contempler Nuremberg 2.0.