Le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU se tâte: affecté par une petite bouffée de réalité, même lui a fini par admettre qu'il existait une différence entre "réfugiés" et "migrants".
Le HCR explique que les réfugiés sont des personnes fuyant les conflits ou des persécutions. Ils ont droit à une protection internationale en vertu de la Convention de 1951 sur les réfugiés.
Les migrants ne sont pas directement menacés et choisissent de quitter leur pays principalement pour des raisons économiques, trouver un emploi, une formation, ou des raisons de réunion familiale. A la différence des réfugiés, ils peuvent rentrer chez eux sans encourir de danger. Les lois de chaque pays sur l'immigration s'appliquent dans leur cas.
Sauf en Europe, bien entendu, où les deux flux sont mélangés aux frontières, dans les médias et les esprits dans le but avoué par certains de faire rentrer le plus de monde possible. D'ailleurs, même après cette soudaine saillie de bon sens le HCR - toujours irréprochable - fait volte-face et prétend pouvoir déceler les uns des autres:
Le HCR précise que parmi le grand nombre de personnes qui affluent actuellement vers l'Europe à travers la Méditerranée, il y a des réfugiés et des migrants. Mais la majorité d'entre elles viennent de pays en guerre ou de pays où elles sont persécutées (Syrie, Irak, Afghanistan, Libye, Erythrée) et ont droit à l'asile. Seulement pour une minorité, venue d'ailleurs, il s'agit de migrants.
Une minorité? Examinant la carte des migrations vers l'Europe, pas de doute, nous pouvons conclure que depuis son quartier général genevois le HCR a des yeux sacrément perçants:
Les chemins vers l'Europe - image Reuters (cliquez pour agrandir)
Mais le HCR est une officine politique et on peut parier que le moindre de ses directeurs n'a jamais vu ce genre de carte. D'ailleurs, même la récente distinction entre "réfugiés" et "migrants économiques" n'a guère de sens: on peut très bien être les deux. Des dizaines de milliers de personnes correspondent à cette description. Mais quitte à définir les deux catégories comme exclusives, alors il faut décider comment classer un individu dans l'une ou l'autre.
Je suggère de quitter la définition spécieuse du pays d'origine ; un réfugié venu de Damas attendant quelques mois à Calais son passage en Angleterre n'est résolument plus en danger de mort. Cette distinction n'est pas qu'une vue de l'esprit ; reconnue dans les traités internationaux, elle est à la base des Accords de Dublin. La notion de réfugié se ramène donc au danger encouru à l'instant présent dans un pays donné. Munis de ce simple bon sens, la distinction entre réfugiés et migrants coule de source: un réfugié devient simple migrant dès lors qu'il continue à traverser des pays alors qu'il n'est plus en danger de mort.
Un Syrien s'échappant de l'enfer syrien et tentant de rejoindre par exemple l'Allemagne à travers la route des Balkans franchira successivement la Turquie, la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et l'Autriche pour enfin atteindre son but. Mais dès son entrée en Turquie, il ne sera plus "en danger de mort dans un pays en guerre".
Partant de là, s'il quitte la Turquie, il perdra sa qualité de "réfugié" pour simplement devenir un "immigré économique" à la recherche de confort matériel. S'il parcourt encore ces milliers de kilomètres pour atteindre les douces mamelles de l’État-providence allemand, c'est un choix, pas une question de survie. Certains trouveront sa démarche justifiée, mais ce débat ne doit pas servir à masquer une dénomination correcte. Que personne - et certainement pas les faux réfugiés - n'ose prétendre que la vie en Turquie, en Bulgarie, en Serbie, en Hongrie et en Autriche est "impossible" et que c'est toujours une question de vie ou de mort. Pareilles déclarations sont une insulte à ces pays et à leurs millions d'habitants. L'affront est plus grand encore pour les compatriotes de ces immigrés restés au pays et qui sont, eux, réellement menacés de mort.
La plupart des civils ne quittent pas leur pays d'origine, comme Ukrainiens ou les Yézidis accrochés à leur montagne de Sinjar. Hormis cela, Les réfugiés de guerre au sens du droit international existent ; les Syriens fuyant au Liban, en Jordanie ou en Turquie, les victimes africaines de Boko Haram cherchant refuge dans d'autres régions du Nigeria ou au Cameroun, et ainsi de suite. C'est là qu'il faut les aider, et soutenir les pays qui les accueillent.
Ceux qui vont plus loin sont à la recherche de confort. Ce sont donc des immigrants économiques. Ils visent un logement gracieusement fourni par l’État, la nourriture, l'habillement, les traitements médicaux, l'école, l'aide sociale, l'assistance juridique et tous ces services ruineux que nos gouvernements socio-démocrates endettés jusqu'à la moelle ne parviennent même plus à fournir à leur propre population dans le besoin.
S'ils ont parfois été témoins d'horreurs authentiques, elles ne constituent pas pour autant un alibi pour violer toutes les lois sur l'immigration des pays qu'ils décident de franchir - à moins de redéfinir jusqu'à la notion même de loi.
La guerre fait naturellement rage sur le plan médiatique, journaux et télévision luttant sans cesse pour présenter ces cohortes d'immigrés sous le jour le plus favorable possible. Les journalistes font de grands efforts pour montrer des images sympathiques d'enfants et de familles. Mais le terrain montre une situation différente - des requérants revendicatifs et pas toujours honnêtes. La plupart des migrants sont des hommes. Dans le camion retrouvé en Hongrie et ses 71 victimes mortes d'asphyxie, il y avait 4 enfants, 8 femmes, et 59 hommes.
S'il n'est pas plaisant de qualifier les migrants économiques d'envahisseurs, la plupart des sens du verbe dans la définition du Larousse semblent pourtant s'appliquer:
- Entrer en nombre et par la force dans un pays, une région, s'en emparer militairement.
Les troupes ennemies ont envahi le nord du pays.
- Pénétrer quelque part en nombre, de manière abusive ou non autorisée ; occuper, faire irruption dans un lieu.
Les manifestants ont envahi le ministère.
- Se rendre en très grand nombre dans un lieu.
L'été, les touristes envahissent le village.
- S'imposer, atteindre, concerner de nombreux points d'un lieu, de nombreux éléments d'un groupe, gagner un domaine.
Cette mode a envahi la France.
- (Familier) Venir chez quelqu'un et l'importuner en occupant une place excessive, abusive, en demandant trop de son temps.
Elle vient nous envahir tous les dimanches.
Seule le premier sens - celui d'une occupation militaire - ne correspond pas encore complètement à la réalité. Mais lorsque l'Europe aura finalement fermé ses frontières, pensez-vous que les migrants hésiteront à employer la force ?
Tout ceci ne peut évidemment que se terminer très mal - et se terminera très mal.
Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 29 août 2015
Graff, Michel. le 6 septembre 2015 à 13h40@
4 à 5.000 € à un passeur, ces chiffres sont complètement fantaisistes et comme vous le dites, impensables vu le taux horaire dans ces pays. La vérité dans ce cas est donc que ces élucubrations ont pour but de faire encore plus pleurer les “serviteurs” locaux de ces imposteurs dans l’espoir qu’on en trouve un, un gaucho à l’évidence, qui propose qu’on leur rembourse leur voyage pour qu’ils ne nous coûtent rien les premiers mois d’intégration…
Renforcement du communautarisme radical, destruction lente de l’identité occidentale chrétienne. Voilà le résultat de ces immigrations sauvages alors que dans les pays respectifs, les VRAIS malheureux meurent sous les bombes et l’atrocité islamique.
Un Syrien gagne chez lui 3 € par jour ! Comment peut il en payer 4 à 5.000 € à un passeur ? Quel est le dessous de ces cartes ? Vont ils pour certains devenir des agents dormants ? Nos dirigeants devraient voir plus loin que le bout de leur nez !!!
Méfions nous, nous sommes colonisés ! Signé : Michel Graff.
Venez voir notre Petit Gardien Du Rêve sur Facebook. Le Cash est une autre manière de faire la Guerre avec ses nombreuses victimes collatérales pour simplement déclarer la paix sociale dans les démocraties dites avancées. “Être plus forts ensemble que séparément ; être capables de concilier le marché avec le progrès ; de dominer les technologies ; de créer des emplois ; de promouvoir aussi la démocratie partout dans
le monde ; de porter un projet culturel, et de faire de la jeunesse la grande cause de la construction européenne.
Le général de Gaulle proposait aux jeunes de nos deux pays, il y a 50 ans, de « devenir plus libres, plus dignes, meilleurs ». Ce message reste encore vrai aujourd’hui.
Construisez donc l’Europe à votre image, jeunes allemands, jeunes français. Une Europe exigeante, une Europe morale, une Europe généreuse, une Europe ouverte ! Poursuivez le rêve européen, celui qui a été esquissé par les pères fondateurs, ce rêve que faisaient, ici même, il y a cinquante ans, ensemble, les yeux ouverts, le chancelier Adenauer et le général de Gaulle”
est-il nécessaire d’ajouter le criminel à l’horreur. Acceptez mes salutations. Una Zandamane
Et, cela me fait peur, à croire que je suis la seule à y avoir pensé : le risque sanitaire.
En Europe et, partout ou passeront les “refugiés ou migrants”, est ce que l’ OMS se préoccupe des maladies endémiques comme les hépatites ? Fait on des prises de sang a ces miliers de personnes pour détecter une polio, maladies des bronches, peste, lepre etc Et oui toutes ces maladies existent encore, il ne suffit que d un coup de pieds dans la fourmilliere pour qu elles se répandent. Au niveau sanitaire, les syriens sont certainement sains car instruits mais ne parlez pas des erythreens, des soudanais et africains en général.
Bref, qui se charge de ces contrôles ?
Pour aller a l ecole, nos enfants ont besoin de presenter un carnet de vaccination en ordre ….
@ Jacqueline Millaud: on peut avoir une idée du destin des Blancs, lorsqu’ils cèdent le pouvoir dans un pays à majorité non-Blanche, en observant celui des Français en Algérie et des Européens en Afrique du Sud et au Zimbabwé.
On peut d’ores et déjà facilement imaginer la France (et même l’Europe) dans seulement dix ans. 2500 mosquées de plus comme réclamées par les musulmans de France pour les porter à 5000 ne suffiront sûrement pas avec par exemple 65 % d’écoliers musulmans à Béziers (selon Robert Ménard) et idem sans doute (ou presque) à Roubaix, Tourcoing, Lille, Mulhouse, Marseille, Evreux etc. Dès lors la seule question : “Quel sera le sort des autochtones de souche chrétienne lorsqu’ils deviendront minoritaires sur la terre de leurs ancêtres ? ” Dixit love story pleine de tendresse “les corps indécents”. Chacun peut donner sa réponse à cette question mais il n’est pas sûr que cela soit “que du bonheur”.
Ce ne sont pas non plus des “migrants” s’ils s’avère qu’ils ont été “payés” per des organisations américaines comme on peut le lire dans la presse
A votre avis , comment le Kosovo majoritairement serbe et chrétien avant 1914 est-il devenu albanais et majoritairement musulman aujourd’hui, il suffit de voir comment une invasion par instillation méthodique se produit.
Où iront donc ces centaines de milliers de migrants restés musulmans pour la plupart et que nous gouvernants “dispatcheront” ici ou là jusqu’à provoquer des déséquilibres démographiques et des tension inévitables.
C’est ce qui se passe à l’échelle de toute l’Europe aujourd’hui et c’est une illusion de croire que ces personnes s’intègreront, s’assimileront et se montreront loyales à leur nouveaux pays, bien au contraire , comme dans “Le Camps des Saints” nous faisons face à une invasion “pacifique” et redoutable: une arme démographique et idéologique plus efficace que les armées de Soliman aux portes de Vienne (1683).