Bien sûr, il y eut divers attentats de par le monde et surtout le traumatisme de Charlie Hebdo. La peur a pris la place de la réflexion ; la peur physique d’abord, bien compréhensible, et la peur surtout de heurter les sentiments religieux d’autres communautés. Mais ces craintes ne sont pas nouvelles, elles datent de plusieurs décennies de pleutrerie et de clientélisme, lorsqu’il ne s’agit pas purement de complicité avec la montée des communautarismes...
L’ignorance du facteur religieux, si elle a fortement baissé en raison du martelage médiatique de ces dernières années, n’en reste pas moins liée à l’oubli - dans notre société sécularisée - de la force de l’emprise religieuse. A cela s’ajoute l’ignorance de la laïcité, qu’on confond volontiers avec tout et n’importe quoi, comme c’est le cas dans cette affaire de censure de Britten chanté par des classes de Genève, pour favoriser naïvement le sacro-saint « vivre ensemble ».
Dans ce climat malsain, les islamistes ont déjà réussi à faire de la liberté d’expression un thème de débat. On songe à la limiter. Au proche Orient, on détruit les œuvres d’art à coups de massues, on veut du passé faire table rase. Et au milieu de cette insécurité culturelle, le DIP vient augmenter la confusion, en confondant la laïcité avec l'ignorance des chefs-d’œuvre d’inspiration religieuse, la prière avec la fiction, le pieux avec l’artistique, le premier avec de deuxième degré. Cette confusion, attisée par la peur de déplaire et par le souci du « vivre-ensemble », est en fait un magistral argument supplémentaire donné à ceux qui contestent le principe de laïcité, dont les islamistes sont les premiers intéressés.
Jean Romain, 28 mai 2015
En haut, au ciel, il y a Dieu, Christ, Marie et tous les saints, et en bas, en enfer, il y a Allah, Mahomet, Hitler, et tous les dictateurs sanguinaires.
Aucun de ceux d’en haut n’ont réussi à nous débarrasser d’un seul de ceux d’en bas.
@ Moshé_007
soutiennent le hamas et le fatah
Quelle surprise : AI dénonce – enfin – qu’à Gaza, le Hamas a torturé et exécuté des Palestiniens… Peut-être que l’UE n’a pas envoyé assez d’argent pour soutenir les pauvres bougres ?
http://www.blick.ch/news/ausland/amnesty-international-klagt-an-hamas-soll-palaestinenser-gefoltert-und-exekutiert-haben-id3798807.html
Ravi de vous lire Jean, et vous avez raison, bien sûr.
Pour émettre un préavis négatif, le service juridique du DIP s’est appuyé sur l’article 15 de la Constitution fédérale. Celui-ci interdit de contraindre quelqu’un à «accomplir un acte religieux», assimilé ici à chanter une œuvre biblique. Le département précise: avoir accès à une œuvre, oui, bien sûr; y prendre part, non, «d’autant plus que le très jeune âge des participants ne leur permet pas de se déterminer en matière de croyance».
Mais qui parle de contrainte ? Les enfants étaient-ils donc tous obligés de participer à ce projet, quelle que soit leur situation personnelle ? Pourquoi le DIP n’a-t-il pas simplement dispensé les enfants qui ne souhaitent pas y prendre part pour des raisons personnelles ou religieuses ? Ils auraient été sans doute fort peu nombreux. Et nul besoin, dès lors, de torpiller le projet.
Et va-t-on ensuite interdire aux choeurs et aux orchestres des conservatoires, en vertu de ce même article 15, de monter une Cantate de Bach, une Passion selon Saint Jean ou encore le Requiem de Mozart ? …
Nous devons défendre la laïcité et notre culture avec la même détermination, ce que les juristes du DIP ont été manifestement incapables de concevoir.
S’ agit-il bien d’idiots utiles ou d’une véritable haine contre le christianisme de la part des socialistes maçonniques qui exercent leur influence au DIP ?
Le devoir de laïcité ne s’applique qu’au institutions étatiques qui doivent gouverner sans égard des préférences individuelles en ce qui concerne leur religion. L’individu est libre de choisir, de pratiquer et de défendre la religion qui lui plait.