Pour Laurent Herblay du blog "Gaulliste libre", "les élections régionales et municipales espagnoles ont profondément rebattu les cartes du paysage électoral du pays puisque le PP et le PSOE ne disposent presque plus jamais d’une majorité dans les assemblées et devront gouverner différemment, avant des élections législatives en fin d’année dont l’issue semble très incertaine."
Et si, même si ce n’est pas illogique, le réveil démocratique était proportionnel à la dureté de la crise ? Après la victoire de Syriza en Grèce, qui peine encore à trancher la route à prendre, Madrid pourrait se diriger vers une révolution démocratique avec le nouveau succès électoral de Podemos.
Selon la European social survey (l’UE n’étant que le paravent à une uniformisation linguistique anglophone), de 2006 à 2012, le pourcentage d’Espagnols intéressés par la politique a doublé, ce qui explique la force du mouvement des Indignados. Cela s’est vu hier avec le niveau de participation, en hausse, contrastant avec l’évolution des autres pays européens. Les victimes sont le PP et le PSOE, qui rassemblaient encore 84% des voix aux élections législatives de 2008, pèsent moins de la moitié des voix. La vie politique du pays est bouleversée par l’émergence de Podemos, allié de Syriza, la gauche réelle, étant donné ce que le PSOE est devenu, comme les autres partis « socialistes », même si certains les qualifient d’extrême-gauche. Et le pays a vu l’émergence des centristes de Ciudadanos (Citoyens).
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Je pleure les villes de Madrid et Barcelone, désormais dirigés par 2 écervelées sans aucune expérience en politique et bourrées d’idéologies, loin des préoccupations des Espagnols. Mais apparemment le peuple a ses dirigeants qu’il mérite.