Extraits
La remigration, c’est possible
En juin 2012, les autorités de l’Etat hébreu prenaient la mesure des problèmes liés à l’immigration extra‑hébraïque en Israël et de l’inquiétude qu’elle génère dans la population juive de souche. Le mois précédent, une manifestation contre l’immigration sub‑saharienne, plus violente que les autres, avait dégénéré en de nombreux pogroms anti‑africains dans le sud de Tel‑Aviv. Le gouvernement de Jérusalem mettait alors sur pied une vaste opération de reconduite des migrants sur leurs terres d’origine, opération intitulée « Retour à la maison ». Mis à part quelques réticences, bien vite endiguées, du côté des associations de droits de l’homme, cette politique a reçu l’approbation d’une très large majorité de l’opinion publique juive. Pour Benyamin Netanyahu, c’est carrément le « rêve sioniste » que la présence de ces populations exogènes risque de faire disparaître. Et le Premier ministre d’appeler, je cite toujours : « A protéger le caractère juif et démocratique d’Israël ».
Le ministre israélien de l’Intérieur de l’époque, Elie Yishaï, par ailleurs dirigeant du parti identitaire juif Shass, déclarait sur les chaînes de télévision de l’Etat hébreu, je cite : « Il s’agit d’une étape importante pour le rapatriement des clandestins et le retour d’un sentiment de sécurité pour les habitants de localités israéliennes ». On notera un réel souci d’humanité de la part des autorités dans le déroulement des opérations. Le ministre précisait en effet que tout clandestin volontaire pour le rapatriement de sa famille se verrait allouer l’équivalent de 500 $ par adulte et 100 $ par enfant. Ainsi, les familles avaient l’assurance, pourvu qu’elles collaborent, que les petits ne seraient pas séparés de leurs parents.
Déjà expert en matière de construction de mur (ainsi du mur de plus de 700 km qui sépare Israël de la Samarie‑Judée, érigé à partir de 2002 sur une idée du travailliste Yitzhak Rabin), l’Etat hébreu se lançait dans l’édification d’un mur le long de la frontière égyptienne, afin de contenir les infiltrations d’immigrés passant par le Sinaï. L’ouvrage fut mené à bien en un temps record : 250 km en quelque six mois. Depuis, les conditions des immigrés, clandestins ou non, se sont largement durcies. Ces derniers, massivement internés dans des centres de rétention situés dans le désert du Néguev, doivent dorénavant choisir entre deux options : la prison ou l’expulsion vers un pays africain. Le souci de l’identité juive a été au cœur de la dernière campagne pour les élections législatives, qui a vu la victoire du Likoud, le parti du Premier ministre Netanyahu. Ce dernier a clairement proposé aux Israéliens deux conceptions antagonistes de l’Etat hébreu : « Etat démocratique juif » contre « Etat‑nation du peuple juif ». C’est cette dernière définition, profondément identitaire, qui a été plébiscitée par les électeurs, qui ont donné la majorité au Likoud associé aux partis ultra‑orthodoxes : Foyer juif, Shass, Israel Beytenou et Yahadut Hatorah.
Une fois de plus, Israël nous montre la voie. Il est vrai que les autorités de l’Etat hébreu ont davantage les coudées franches que leurs homologues françaises : en Terre Promise, aucun association talmudique ou assimilé ne s’amuserait à contester le bien‑fondé de l’action gouvernementale en matière de respect de l’identité juive, alors que l’identité française semble être le cadet des soucis du Crif, de Sos‑Racisme et autre Ldh. Rappelons par exemple qu’un Arno Klarsfeld, immigrationniste de première bourre sur le sol français, a fait son service militaire en Israël en tant que… garde‑frontière. Mais il faut également prêter attention à ce qui se passe au sud de la Méditerranée en matière de pressions migratoires.
Si un bon nombre de migrants subsahariens ont pour objectif final Londres via Lampedusa et Calais, il n’en demeure pas moins qu’ils transitent et parfois s’installent au Maroc, en Algérie ou encore en Libye, provoquant de fortes tensions avec les populations locales. C’est ainsi que l’Algérie, à l’instar d’Israël, a récemment mis en place une véritable politique de remigration pour gérer le problème des clandestins d’Afrique noire, réagissant semble‑t‑il dans l’urgence à l’afflux important et récent de clandestins subsahariens auquel elle a dû faire face l’année dernière. En partenariat avec les pays d’origine de ces migrants, principalement le Niger, le gouvernement algérien organise le rapatriement de ces clandestins, qu’ils soient volontaires ou s’appuient comme en Israël sur des rafles policières.
Ces exemples algérien et israélien nous montrent que la remigration (ré‑émigration diront certains…) est possible dès lors qu’il existe une ferme volonté politique au sommet de l’Etat. Le problème migratoire, qui se monte à quelques dizaines de milliers d’unités en Algérie et d’Israël, se compte en millions par an pour ce qui est de l’Europe. Face à cette situation, il est urgent que l’Europe et singulièrement la France prennent modèle sur ces deux pays. Mais commençons par débusquer et désamorcer les entreprises de submersion…
Ainsi, du Centre d’information et d’études sur les migrations internationales (CIEMI) qui vient de publier une étude intitulée : « Bénéfices et coûts de l’immigration : des calculs aussi impossibles qu’inutiles ». La thèse peut paraître curieuse : les études sur l’immigration sont impossibles à mener, et quand bien même elles le seraient, elles ne servent à rien. Français, circulez, y a rien à voir ! L’immigration est une chance pour la France, point‑barre... Alors que les organismes internationaux peuvent fournir des études pointues sur les finances des pays, alors que les agences de notation peuvent analyser finement la santé des états, aucun organisme ne pourrait apporter une étude fiable sur l'immigration, du moins si l’on en croit le CIEMI.
Ce n’est pas l’avis de Jean‑Paul Gourévitch, consultant international, spécialiste en matière d’études des flux migratoires. On rappellera sa dernière publication sur le sujet : Les migrations pour les nuls parue en septembre 2014, largement occultée par les médias de l’oligarchie. M. Gourévitch évalue à 17 milliards le coût annuel de l’immigration, légale et illégale, pour la France. On notera que pour d’autres auteurs, ces coûts sont largement plus importants. Ainsi, en septembre 2011, Gérard Pince a publié une étude sur les coûts imputables aux immigrés des pays tiers (non européens) dont le déficit annuel se monterait à 71 milliards d'euros. Pour Yves‑Marie Laulan, président de l'Institut de géopolitique des populations, le déficit en 2012 atteindrait 72 milliards d'euros et pour André Posokhow, 84 milliards dont 63 milliards de déficit net plus 21 milliards d'intérêts de la dette.
La RATP lève la censure sur l’affiche des prêtres
L’affiche du concert Les prêtres avait été censurée des couloirs du métro parisien à cause de la mention « Au profit des chrétiens d’orient ». C’est Metrobus, la régie publicitaire de la RATP, dirigée par Gérard Unger, qui avait pris cette décision. Selon le site Wikipédia, que je cite : « M. Unger est franc‑maçon et militant au Parti socialiste, il appartient au Bureau exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et il est aussi vice‑président de la LICRA. Rappelons que Metrobus fait partie du groupement d’intérêts économiques MediaTransports, filiale à 66 % du groupe Publicis, dont le PDG est Maurice Lévy ». La justification de cette censure était pour le moins spécieuse. Il s’agissait en effet de respecter « le principe de neutralité du service public » dans « un conflit armé ». Le président de la RATP Pierre Mongin a finalement accepté que les prochaines affiches portent la mention « Au profit des chrétiens d’Orient ». Autre front identitaire sur lequel doivent se battre les Français : le respect des jours fériés issus de notre tradition chrétienne... Un signe encourageant :
Déchristianisation des jours fériés ? C’est non pour 90 % des Français !
… selon plusieurs sondages d’organes de presse qui ont fait suite aux déclarations très médiatisées, lundi, d’un obscur « politologue », Thomas Guénolé, enseignant à Sciences‑po. Celui‑ci a défendu la déchristianisation des jours fériés, au micro d’un Jean‑Jacques Bourdin complaisant, avant de récidiver sur « Le Plus » de L’Observateur. Je cite : « Alors que les Français de confession chrétienne profitent des jours fériés […], les citoyens d’autres confessions doivent encore demander des jours de congés pour vivre pleinement leur religion. Une inégalité qui prouve que le principe de laïcité est à géométrie variable ». Selon lui, ces six jours fériés devraient pouvoir être pris à des dates variables, pour satisfaire « musulmans », « juifs », « athées », « francs‑maçons », etc.
Gattegno‑Boubakeur‑évêques de France, même combat ?
Alors que les responsables chrétiens sont toujours prompts à souhaiter bon ramadan aux musulmans, Dalil Boubakeur, le président du Conseil français du culte musulman s'est exprimé le jour de Pâques à l'occasion du congrès annuel de l'Uoif, l’Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans. M. Boubakeur a appelé au doublement du nombre de mosquées en deux ans, 2 200 lieux de culte actuellement, 4 000 projetés en 2017. Selon M. Boubakeur, je cite : « Pour les 7 millions de musulmans en France, les mosquées actuelles ne suffisent pas ». La conférence des évêques de France a appuyé cette revendication qu'elle estime « légitime », je cite : « Les musulmans doivent pouvoir comme les chrétiens et les juifs, pratiquer leur religion ». Fin de citation. Problème : l’argent public doit‑il financer ces constructions ? Ou à défaut l’argent saoudien ou qatari ? La question n’effleure pas nos bons évêques : leur royaume n’est décidément pas de ce monde.
La phrase de la semaine
… que nous devons à Hervé Gattegno, rédacteur en chef au Point : Selon lui, je cite : « Construire des mosquées n’est pas un risque mais une chance pour la France ». Et là, on s’arrête et on repense à la religion des terroristes… On repense au sort des chrétiens d’Orient, aux 148 étudiants kényans récemment assassinés et à la religion invoquée par les auteurs de ces massacres. On repense aussi, entre autres, à la sourate 27, verset 4 : « Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez‑les jusqu’à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits ». Oui, effectivement, une chance pour la France.
Et vous, qu'en pensez vous ?