Vers une application stricte de l’initiative du 9 février

post_thumb_default

 

Le Conseil fédéral continue de miser sur une application stricte de l'initiative UDC sur l'immigration. Suivez la conférence de presse en direct!

La Suisse doit généraliser les contingents d'étrangers à partir de quatre mois de séjour. Bruxelles a beau mettre les pieds au mur, le Conseil fédéral continue de miser sur une application stricte de l'initiative sur l'immigration. Il a mis mercredi son projet en consultation et adopté son mandat pour renégocier l'accord de libre circulation des personnes.

"Concilier les exigences de l'initiative sur l'immigration de masse et les obligations européennes de la Suisse est un exercice difficile mais pas impossible", selon la ministre de la justice. Simonetta Sommaruga commentait mercredi devant les médias les chances de la stratégie du Conseil fédéral.

En sus de l'introduction de contingents, le Conseil fédéral veut encourager le recrutement de main-d’oeuvre indigène, ceci à titre de mesures d'accompagnement. Il en a pris quatre dans ce domaine mercredi. Il veut aussi faciliter l'accès au travail des réfugiés.

Processus parallèle

Le gouvernement a toujours dit que le processus législatif interne serait mené parallèlement au processus avec l'Europe. Le temps presse, car l'initiative votée par le peuple le 9 février 2014 doit être mise en oeuvre dans les trois ans.

Pour le Conseil fédéral, il est aussi évident que la constitution doit s'appliquer. Le peuple ne comprendrait pas que l'on ne respecte pas sa volonté, avait-il justifié.

Le gouvernement a dévoilé les grandes lignes de son concept en juin. Comme les initiants, il avait annoncé vouloir renoncer à un objectif précis de diminution de l'immigration afin de pouvoir réagir aux besoins de l'économie et à la conjoncture.

Contingents

Son idée inchangée: réintroduire des contingents pour tous les étrangers dès quatre mois de séjour. Ces quotas s’appliqueront aux frontaliers, membres de la famille d’étrangers vivant en Suisse, aux personnes qui n’exercent pas d’activité lucrative, ainsi qu'aux réfugiés et personnes admises à titre provisoire.

La préférence nationale sera examinée au cas par cas, sauf pour les professions dans lesquelles existe une pénurie avérée de main-d’oeuvre et pour lesquelles on se contentera d’un examen sommaire.

Le gouvernement veut aussi mieux utiliser la main-d'oeuvre indigène, dont le potentiel n'est de loin pas exploité, en particulier les femmes et les travailleurs âgés. 

La conférence de presse en direct:

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

3 commentaires

  1. Posté par Ccg le

    On a voté!!! On veux une application rigoureuse !!!

  2. Posté par Le pragmatique le

    Et bien ça ne correspond pas du tout aux communiqué de l’UDC du 11 ct lequel met en exergue une nouvelle tentative de sabotage du CF.

  3. Posté par groudonvert le

    Tout ça n’est que du blabla, tant que le Conseil Fédéral ne voudra pas supprimer les principales causes de l’immigration de masse (à savoir le regroupement familial et notre système social trop attractif pour l’étranger), cette initiative ne sera jamais appliquée correctement. Surtout si l’UE a son droit de véto pour empêcher son application.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.