[Festival] Les islamophobes en roue libre…

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IMPORTANT (rapport à #LibertedExpressionEnFrance) : Le site Les-crises.fr reproduit ces propos afin d’informer le public du climat délétère qui augmente, mais ne les soutient en rien, et condamne fermement toute islamophobie.

BHL (à tout saigneur tout honneur) somme les musulmans de manifester !

Le 09/01/2015 :

(rien de nouveau, fin septembre 2014, il appelait déjà les musulmans à “manifester massivement contre le Daech”).

Le lendemain, il lance sur BFM TV : “l’indicateur primordial pour la manifestation de demain sera le nombre de musulmans présents, plus que le nombre total.”

Il n’a pas été déçu…

P.S. Dans le dernier GEAB (un peu généralisé, mais intéressant) :

N’oublions pas que la représentation en général est interdite par l’Islam. L’intégration des Musulmans aux sociétés modernes et occidentales de l’image est donc une réalité… même s’ils ont des difficultés à aller jusqu’au bout de la logique et à accepter la représentation la plus interdite, celle du Prophète, une représentation qui choque aussi les Musulmans modérés, c’est un fait. En réalité, demander aux Musulmans d’accepter ces caricatures, ce n’est pas leur faire la demande acceptable pour eux de se « laïciser », mais celle inacceptable de s’« athéiser ». C’est là que le bât blesse, il faut en prendre conscience si on veut trouver une solution à l’impasse dans laquelle nous sommes.

Quand Rioufol fait pleurer Rokhaya Diallo

Le soir de l’attentat, Marc Olivier Fogiel recevait ses invités habituels, Ivan Rioufol, l’éditorialiste du Figaro, Laurence Parisot, l’ancienne patronne du Medef (Mouvement des entreprises de France), Xavier Couture, ancien de TF1, et Rokhaya Diallo, la journaliste et écrivain.

ÉNORME ce Rioufol…

« La gauche appelle aujourd’hui à manifester, a commencé Rioufol, c’est très bien et j’irai aussi manifester. Il faudrait également et urgemment que manifestent aujourd’hui les Français musulmans qui, évidemment, ne se reconnaissent pas dans cet attentat terroriste, sinon on va craindre effectivement les amalgames. »

Laurence Parisot bondit : « Vous laissez entendre qu’ils adhéreraient à cette folie terroriste ? »

— Non, je ne dis pas cela, au contraire. Je les somme aujourd’hui de bien nous faire comprendre qu’ils n’adhèrent pas », se défend Ivan Rioufol.

Rokhaya Diallo s’indigne : « Quand j’entends dire qu’on somme les musulmans de se désolidariser d’un acte qui n’a rien d’humain, oui, effectivement, je me sens visée. J’ai le sentiment que toute ma famille et tous mes amis musulmans sont mis sur le banc des accusés. »

Réponse de Rokhaya Diallo, qui retient ses larmes : « Non mais, vous pensez vraiment que je suis solidaire ? Est-ce que vous osez me dire, ici, que je suis solidaire ? Vous avez vraiment besoin que je verbalise ? Donc, moi, je suis la seule autour de la table à devoir dire que je n’ai rien à voir avec ça. »

Lettre un peu désagréable à l’intention de mes amis musulmans, par Yann Moix

Chers amis Musulmans,

Je ne vais pas y aller par quatre chemins. C’est comme cela que l’on doit faire avec les gens qu’on aime. Alors voilà : je ne suis pas d’accord avec ceux d’entre vous qui se lamentent ainsi : « Ca ne va pas être simple, après l’attentat contre Charlie Hebdo, d’être musulman ». Faux : c’est tout le contraire. Cela n’a jamais été aussi simple. Je propose, en effet, que désormais l’on appelle Musulmans ceux d’entre vous qui descendront volontiers avec nous, avec les laïcs, les athées, les catholiques, les protestants, les juifs, manifester dans la rue – pour le maintien de la paix, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans les rues de la République. Cela n’a jamais été aussi simple, pour un Musulman français républicain, que de montrer, que de prouver que l’islam n’a rien à faire, n’a rien à voir avec ce fascisme religieux qu’est l’islamisme.

Nous voudrions vous voir, en masse, vous, amis Musulmans français, défiler avec nous, signer avec nous des éditoriaux pour dire que vous n’êtes en rien concernés par les actes ignobles que quelques détraqués se réclamant du même Dieu que vous commettent ; nous voudrions défiler à vos côtés pour clamer que votre religion, fondamentalement, ne permet pas plus les atrocités qu’elle ne les contient. Non pas pour vous obliger à montrer patte blanche, pour vous contraindre à nous donner des gages, mais simplement pour le bienfait que cela peut apporter aux non-Musulmans.

Nous en avons envie, et nous en avons besoin. Notre 11-Septembre à nous s’est joué en deux actes. Acte un : les crimes de Mohammed Merah, où les victimes étaient triées ; acte deux : l’attentat contre Charlie, où les victimes étaient ciblées, nommées. Le terrorisme va, si j’ose dire, jusqu’à choisir à présent des victimes qui sont des non-anonymes, là où autrefois il était aveugle.

Nous voudrions, je voudrais que, pour une fois, on cesse de marcher sur des œufs avec vous, chers amis Musulmans français. On vous épargne trop, je trouve. Je vous le dis franchement. On a trop peur d’être pris (par vous) pour des racistes. Alors on n’ose pas. On s’excuse. Je n’ai pas à vous donner, à mon tour, des gages de non-racisme. Je n’ai pas, moi, en tant que Français républicain, à prendre de gants avec des citoyens français comme les autres, des citoyens comme les autres : les Français de confession musulmane. Je n’ai pas, chers amis Musulmans français, à vous traiter plus mal que les autres. Je n’ai, par conséquent, pas à vous traiter mieux non plus. Alors, amis Musulmans de France, je rêve que vous sortiez de votre mutisme relatif, mais somme toute réel, dans lequel vous êtes généralement blottis aux heures les plus noires du terrorisme salafiste, islamiste. Mieux que personne, amis Musulmans de France, parce que vous connaissez votre religion mieux que quiconque, pouvez nous expliquer pourquoi l’islamisme n’est pas l’islam. Nous voulons vous entendre. Non pas pour entendre vos explications (vous n’êtes pour rien dans cette barbarie), mais pour comprendre la maladie qui gangrène votre croyance. Cette croyance que nul, ici, n’entend remettre en question, en dehors de la Droite extrême. Mais il y a un « mais » : vous n’êtes pas assez présents. Vous n’êtes pas assez pédagogues. Vous n’êtes pas assez conscients de la place que vous tenez au sein de notre pays, pays de la laïcité, c’est-à-dire pays qui sait, qui veut accueillir toutes les formes humaines de la foi. Vous n’êtes pas assez entendus, mais c’est aussi parce que votre voix ne semble pas complètement se faire entendre. J’ai pour vous un profond respect ; vous êtes un apport pour la société française.

Je connais bien votre religion, et je sais, pour l’avoir étudiée de près, pour être allé souvent dans les pays qu’elle irrigue, ce qu’elle comporte de beautés, de subtilités, de profondeur. C’est pourquoi, sans complexe, sans peur, sans scrupules (comme deux amis se disent les choses en face), je vous prends à partie. C’est pourquoi, dans ces quelques lignes emportées, écrites sous l’émotion, je vous malmène – avec autant de véhémence, de violence peut-être, que d’amour. Je ne supporte plus qu’on vous épargne, qu’on vous craigne (ni même qu’on vous conspue, qu’on vous néglige) : mais la vérité est que vous ne faites pas grand-chose pour nous aider à vous aider. Je sais bien ce que mon « vous » a d’absurde ; aucun Musulman ne ressemble à aucun autre. Mais vous comprenez bien ce que je veux dire. Ne jouons pas sur les mots. Aidez-nous, aimez-nous ; nous vous aiderons encore mieux, nous vous aimerons mieux. Merci. Choukran.

Source : Laregledujeu.org

Cet attentat abominable doit nous ouvrir les yeux, par Pascal Bruckner

Par Vincent Tremolet de Villers Publié le 07/01/2015

FIGAROVOX/ENTRETIEN- Pascal Bruckner rend hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo. Il voit dans ce massacre de sang-froid, une nouvelle étape de la guerre que l’islamisme radical mène contre les démocraties occidentales.
Pascal Bruckner est romancier et essayiste [...]

Depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, le journal était sous la menace…
À l’époque, j’avais suivi cette affaire, et de nombreux commentateurs considéraient que Charlie Hebdo était allé trop loin. Je n’aimerais pas être à leur place. J’ai notamment en tête plusieurs débats aux États-Unis ou avec des intellectuels anglo-saxons, durant lesquels on m’assénait cette contre-vérité: Charlie Hebdo ne s’attaque qu’aux musulmans. Or l’esprit critique est le principe même de Charlie. Jésus, Moïse, le Pape, le dalaï-lama ont subi dans ce journal les pires caricatures. Mais aujourd’hui en France, on a le droit de se moquer de Jésus, de Bouddha, de Moïse, mais pas du prophète Mahomet, sinon, on risque d’être assassiné de sang-froid. Face à cet événement, un petit nombre de gens, une fois encore, va résister, mais la grande majorité va céder en expliquant qu’il est plus judicieux de respecter la religion du Prophète. Tout cela se télescope avec la sortie du roman Soumission de Michel Houellebecq. Roman qui décrit une France terrorisée qui, par confort, porte au pouvoir un président musulman.

Les cibles sont des symboles…
Ces gens sont morts parce que le journal dans lequel ils travaillent a été déclaré coupable de «blasphème» par des islamistes. Tout cela, en vérité, a commencé avec la révolution iranienne de l’ayatollah Khomeyni. Derrière la guerre chiite-sunnite, la lutte contre «l’infidèle» a continué. La première victime de cette fatwa a été Salman Rushdie, qui, en 1988, après avoir publié Les Versets sataniques, a été désigné comme personne à abattre. En 2006, des journalistes danois ont subi le même sort. Charlie Hebdo a «chatouillé la fatwa», selon les mots que l’islamologue Olivier Roy avait appliqués au philosophe Robert Redeker, lui aussi menacé de mort en 2006.

On a décapité une partie de notre intelligentsia. Nous sommes en guerre depuis des années, mais nous avons manifesté à l’égard de l’islam radical une complaisance coupable. Il sera très intéressant de voir les lignes de partage dans les jours à venir. Gageons que les collabos de tout poil plaideront pour une limitation de la liberté d’expression…

Un journal est-il une cible de guerre?
Attaquer un journal, c’est attaquer la liberté d’expression. Attaquer un journal, c’est dire aux journalistes que toute critique de l’islam peut entraîner une condamnation à mort. C’est répéter que l’islam est un bloc sacré qui ne doit jamais être remis en question. C’est du jamais-vu depuis le XVIIIe siècle. Le chevalier de La Barre avait été supplicié pour «impiété, blasphèmes, sacrilèges exécrables et abominables» au terme d’un procès inique, mais c’était il y a deux cent cinquante ans! Aujourd’hui, pour signifier leur refus de céder à la peur, je pense que tous les journaux de France devraient reproduire in extenso l’ensemble des dessins de Charlie Hebdo. Acteurs, metteurs en scène, philosophes peuvent être les prochaines victimes.

Peut-on parler d’acte de guerre?
C’est l’acte d’un commando qui mêle les procédures de liquidation du grand banditisme et celles du terrorisme. Peut-être parlera-t-on de représailles à l’action de la France contre Aqmi? Mais tous ces ennemis sont loin et, ici, l’ennemi reste invisible. Le terrorisme, c’est une métamorphose du statut de l’ennemi.

Désormais, nous savons que le pire est concevable.

Le seul moyen de combattre ce genre de menace est d’étendre le pouvoir de la police. Il faut que le Parlement se réunisse et prenne des décisions très fermes. Toutes les options doivent rester ouvertes. Il n’y a pas eu d’attentats aussi meurtriers depuis l’OAS, et de Gaulle n’a pas hésité en 1961 à utiliser ses barbouzes contre les poseurs de bombes.

Pouvait-on s’y attendre?
À chaque fois qu’un événement annonciateur a eu lieu, on a essayé de le ramener à une cause rassurante. Un Français égorgé en Algérie? Il fallait y voir un résidu de la guerre civile. Des agressions gratuites au cri d’Allah akbar? Il s’agissait de «loups solitaires» ou de déséquilibrés. Aujourd’hui tout cela peut apparaître comme une stratégie de la tension savamment menée. Cette matinée tragique va sans doute devenir l’acte fondateur d’un nouveau terrorisme qui veut faire plier les genoux à l’Europe devant le drapeau vert de l’islam et le drapeau noir du Califat. Tous les Français et particulièrement les journaux peuvent se sentir aujourd’hui sous la menace. C’est l’un des effets pervers du terrorisme: il rend paranoïaque.

La France a-t-elle pris la mesure de cette menace?
Beaucoup ont conclu un peu vite avec François Hollande que «l’islam est soluble dans la démocratie». Certes, le cas de la Tunisie est exemplaire, mais ce pays reste encore une exception. La déclaration de Dalil Boubakeur est remarquable et il faut maintenant espérer que tous les Français de confession musulmane vont se mobiliser contre cette abomination qui se réclame du Coran. Dans le cas inverse, leur silence nourrira, inévitablement, l’amalgame entre islam et fanatisme. Daryush Shayegan, un philosophe iranien, dans Qu’est-ce qu’une révolution religieuse? (Albin Michel, 1991), annonce cette dérive d’un islam qui profite d’un message prophétique pour installer sa terreur. Il montre que nous sommes entrés dans une ère nouvelle où le message de la foi s’est compromis avec l’activisme politique et utilise les méthodes qui furent celles du communisme et du fascisme. Il faut avoir tout ça en tête et ne pas toujours ramener le pathos antiraciste qui n’est plus du tout pertinent dans une situation comme celle d’aujourd’hui. Les auteurs de ces actes sont des islamo-fascistes. Et les victimes de Charlie Hebdo, les premiers résistants de la nouvelle guerre. Ne nous trompons pas d’ennemi. À la radicalisation de l’islam répond la radicalisation de l’aveuglement qui ne veut rien voir, rien savoir, rien entendre. Cette tragédie doit nous ouvrir les yeux.

Source : lefigaro.fr

Source : Le Point, semaine du 7 janvier 2015

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Et cerise sur le gâteux :

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Faut-il alors s’étonner de ceci ?

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#FoutageDeGueule ?

 

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