Après un dimanche historique, la presse française s'interroge sur les lendemains de ce gigantesque rassemblement.
"Quelque chose d'inouï s'est passé dans les rues de France", s'est ému lundi "Libération" dans un éditorial, au lendemain des marches contre les attentats de la semaine dernière. La presse nationale s'interroge toutefois sur les lendemains de cette immense mobilisation.
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— Libération (@libe) 11 Janvier 2015
"Contre la violence, contre l'obscurantisme, contre la division des communautés, le pays de Voltaire et de Cabu s'est soulevé dans un immense élan civique", écrit Laurent Joffrin, le directeur de la rédaftion de "Libé".
"En frappant l'équipe de Charlie, en tuant quatre Français juifs, en abattant des policiers, les assassins ont porté atteinte aux fondations de la République, l'expression libre, la protection des minorités et l'acceptation des différences, l'ordre pacifique maintenu par une police républicaine", ajoute-t-il.
Et de s'interroger: "le pur diamant de cette journée fraternelle va-t-il s'évanouir comme dans un rêve ?". Laurent Joffrin est convaincu du contraire. Cette mobilisation, assure-t-il, restera dans les mémoires comme "un sémaphore démocratique!"
"Comment la faire fructifier ? C'est tout simple: combattre, tous les jours, ici et maintenant, demain et plus tard, avec force, avec patience, la peste identitaire. Chacun a droit à sa patrie, à sa religion, à sa tradition, à ses racines. Personne n'a le droit de les imposer aux autres. Le principe qui nous réunit le plus, les Français l'ont dit avec force, c'est l'acceptation des différences", ajoute l'éditorialiste.
"Dans le deuil, la famille se retrouve"
La France debout. La une de @Le_Figaro de lundi. #Charlie pic.twitter.com/OtrxILyOwC
— Alexis Brézet (@abrezet) 11 Janvier 2015
Pour le "Figaro", les millions de manifestants qui ont défilé dimanche sont venus "crier silencieusement leur attachement viscéral aux principes démocratiques et républicains". "Dans le deuil, la famille se retrouve; elle n'oublie pas ses différences qui demain reprendront légitimement leurs droits - c'est cela, la démocratie - mais soudain elle s'unit parce que l'essentiel est en jeu", dit-il.
La gauche endeuillée :
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Les âneries de Libé montrent toute l’ambiguïté de la démonstration d’hier. Elles prouvent surtout qu’au moins une “certaine gôche” n’a rien compris et va continuer à mouliner ses sempiternels mantras.
« Comment la faire fructifier ? C’est tout simple: combattre, tous les jours, ici et maintenant, demain et plus tard, avec force, avec patience, la peste identitaire. Chacun a droit à sa patrie, à sa religion, à sa tradition, à ses racines. Personne n’a le droit de les imposer aux autres. Le principe qui nous réunit le plus, les Français l’ont dit avec force, c’est l’acceptation des différences », ajoute l’éditorialiste.
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Quel ramassis de contradictions, ce truc !
« …combattre, tous les jours, ici et maintenant, demain et plus tard, avec force, avec patience, la peste identitaire… »
« …Chacun a droit à sa patrie, à sa religion, à sa tradition, à ses racines. Personne n’a le droit de les imposer aux autres…. »
C’est justement exactement ce que disent les identitaires concernant la 2ème phrase. N’y ont-ils pas droit, eux ? Un Kosovar a le droit d’être fier de sa patrie (qui n’existe pas, en plus), mais un Français, lui, n’a pas le droit ? Les « Palestiniens » veulent une nation et sont soutenus par les bobos, mais les Français, eux, n’y ont pas droit ?
« … Le principe qui nous réunit le plus, les Français l’ont dit avec force, c’est l’acceptation des différences… »
Et les autres, ils l’acceptent, eux, la différence ? Il semblerait que non !
Le gauchisme est vraiment une maladie mentale !