Dans son édition papier du 8 janvier 2015, aux pages 14 et 15, le Journal de Montréal a publié une note pour expliquer sa décision de se concerter avec des journaux concurrents et de publier une caricature de Mahomet :
En mémoire des victimes de l’attentat d’hier à Paris et afin de démontrer leur appui aux principes fondamentaux de la liberté d’expression, les quotidiens francophones du Québec ont décidé, de concert pour une très rare fois, de publier une caricature de Mahomet du journal satirique Charlie Hebdo. S’attaquer à quelqu’un simplement pour ses idées et ses opinions est une entrave inacceptable à la démocratie. Ces médias sont: Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec, 24 Heures, Le Devoir, La Presse, Le Soleil, Le Quotidien, Le Droit, La Tribune, La Voix de L’Est, Le Nouvelliste, Métro.
Une note similaire est parue sur le site de La Presse (également WebArchive – Archive.Today).
Ailleurs au Canada, le National Post a illustré un article de Christie Blatchford par une caricature de Mahomet dans ses versions papier et internet.
Christie Blatchford (National Post, 8 janvier 2015) : L’intimidation des terroristes nous a tous amenés à nous autocensurer d’une façon ridicule / WebArchive – Archive.Today [Article en anglais]
Version internet de l’article / Archive.Today
Version internet de l’article / WebArchive – Archive.Today
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Extrait de: Source et auteur
Encore des journaleux qui n’ont rien compris. Encore des Charlies aveuglés par un effet de moutonnisme.l
Le fond de commerce de Charlie Hebdo est la provocation. Pour cela, ils jouent en permanence avec les limites de ce qui peut être considéré comme moralement acceptable par les uns et les autres, en fonction de leur croyances, réligeuses ou séculaires.
Puisque la liberté de chacun doit s’arrêter là où celle de l’autre commence, notre éducation, qui devrait nous former au respect de l’autre afin de faciliter le vivre ensemble, dans la différence, est censée nous inviter à plus de circonspection à l’approche des limites d’autrui.
Il ne s’agit pas de censure, mais de respect car, du moment où nous prétendons imposer notre limite, nous devenons arrogants. Nous prétendons que l’autre, au nom du respect de notre liberté doive accepter que l’on lui manque de respect.
Le rapport de force s’établit. Les bases de respect sur lesquelles devrait se fonder le vivre ensemble viennent à manquer.
Le geste de ces journaleux, est aggressif et tend a mettre en danger les bases d’une vie collective fondée sur le respect réciproque.
Il veut imposer de force une attitude arrogante qu’ils étiquettent de liberté d’expression. Je ne peux m’empêcher d’y voir leur intérêt personnel comme mobile, dans la mesure que leur tirages, leur reconnaissance et leur richesse en dépendent.
Comme des vautours, ils pensent tirer profit de la mort de ces personnes par des moyens de propagande. C’est pour cela que je les conspue.