C'est ce qui ressort de la dernière enquête dite de «victimation», sondage annuel de grande ampleur, réalisé auprès d'un panel de 17000 ménages, par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Concernant les faits déclarés, la délinquance vécue et non plus ressentie, on note une hausse significative des victimes de vols ou tentatives de vols avec violences ou menaces: de 280.000 à 360.000 victimes estimées en une seule année (+ 28 %).
Le taux de plainte des femmes se déclarant victimes de ce type d'infractions explose : de 38,5 % pour les années 2007-2008 ou 2008-2009 à 53,3 % pour les années 2011-2012 et 2012-2013.
Plus d'une victime sur deux juge désormais qu'une plainte est «inutile». La loi Taubira, censée faire de la probation la règle et de la prison l'exception, pourrait bien aggraver la situation.
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La gauche n’a de cesse de faire croire qu’il ne s’agit que d’un sentiment d’insécurité alors que la délinquance réelle se situe à un niveau extrêmement élevé, que la loi Taubira va encore considérablement l’amplifier et que la population est très inquiète parce qu’elle est réellement en insécurité ou plutôt en danger.