Le sac et la chute de Rome et les invasions barbares, ou comment le déclin Occidental se répète inlassablement.
"L'Histoire se répète" ! L'on pourrait penser à un égrégore d'une pensée simpliste et résumée mais pourtant, je suis tenté de le dire aussi. Nous avons toutes et tous étudié l'histoire de Rome, son empire, ses conquête et son influence indéniable sur tout ce qui fait la société occidentale moderne, de l'architecture à la politique en passant par l'alphabet et les langues dites latines.
Rome, nous la pensions autrefois éternelle ; jamais Jules César ou Marc Aurèle n'auraient pu croire une seule seconde que l'une des plus grandes civilisations d'Europe qu'était Rome sombrerait un jour et laisserait place aux temps de ténèbres que fut le Moyen-Âge.
Et pourtant, Rome sombra. Pourquoi ?
A l'aube des invasions barbares, les Sénateurs et l'Imperator étaient de plus en plus confus, désorganisés, ne tenaient plus guère compte de ce qui faisait les valeurs et la grandeur de Rome et ne servaient que leur ambition personnelle. Ils laissèrent petit à petit des populations dites barbares (par définition, ce terme désignait toutes les populations non-romaines) s'installer dans l'Empire et, avec toujours plus d'arrivants, laissèrent des communautés et des sociétés parallèles croître, communautés se détachant toujours plus de la Rome qui les accueillait. Les gens de ces communautés parallèles se montrèrent toujours plus violents, pillant, tuant même leurs voisins et contraignirent par leur nombre les populations autochtones à l'assimilation de leur culture ou à la fuite. C'est ce que nous avons appelé "les Invasions Barbares".
Voyez-vous où je veux en venir ?
Oui, Rome est tombée à cause du laxisme de ses autorités, du déni de ses traditions et de l'immigration de masse totalement incontrôlée.
Alors l'histoire se répète ; l'Europe d'aujourd'hui, dirigée par une bande de politiciens plus irresponsables les uns que les autres menant le dogme de la pensée unique, invoquant le déni du patriotisme, des traditions et des cultures des peuples européens, encourage une immigration hors de contrôle, augmentant l'insécurité dans les villes et villages, créant des ghettos communautaires dans les grandes villes dans lesquels les autochtones n'osent plus s'aventurer, des ghettos où des société parallèles voient le jour et revendiquent de plus en plus le droit à l'autodétermination et de reconnaissance.
Des courants de pensées et des dogmes religieux de plus en plus violents et contraires aux valeurs de la société Occidentale que sont les Droits de l'Homme et la liberté individuelle, s'immiscent, lentement mais sûrement, jusque dans nos institutions politiques. A ce rythme, à l'instar de Rome, l'Occident est condamné à sombrer par l'assimilation ; appelons cela les "invasions barbares" du XXIe Siècle.
Alors que faire ? Toutes les grandes civilisations connaissent une apogée puis le déclin et finissent par périr. L'Occident est-elle la prochaine grande civilisation qui doit périr ? Et pour laisser place à une nouvelle période de ténèbres, un "Nouveau Moyen-Âge" ?
La Suisse a survécu aux grands changements de l'Europe depuis maintenant plus de 700 ans. Par notre soif de liberté et d'indépendance, notre souci de la démocratie directe et notre refus d'être sous le joug de grands rois, nous avons traversé les siècles jusqu'à aujourd'hui en évitant même jusqu'aux deux plus grandes et plus sanglantes guerres de toute l'histoire européenne.
L'Europe tombera. Ce n'est pas une supposition mais une conclusion logique et inéluctable. Fort de ce constat, reprenons en main notre pays, ne le laissons pas se faire anéantir par la bêtise d'élites gauchistes pro-européennes qui nous poussent sournoisement à adhérer à cette grande mascarade qu'est l'Union Européenne. Ne sacrifions pas la liberté dont nous jouissons au profit de la pseudo-mondialisation. N'adhérons pas à la "Nouvelle Rome" en déclin.
Tel le petit village gaulois qui résiste encore et toujours à l'envahisseur romain, battons nous pour une Suisse libre, indépendante, neutre et pour que cette terre de liberté et de démocratie survive aux grands changements à venir de ce siècle.
Niels Rosselet-Christ, juin 2014
Félicitations M. Niels Rosselet-Christ,
Je suis épaté par votre analyse qui pour moi est très juste. Sachez toutefois que l’histoire se répétera car eux se battent et nos jeunes n’en n’ont rien à faire! Ils préfèrent consommer, profiter et se moquer de la discipline et de savoir qui a travaillé pour cette prospérité. Ils ne se rendent pas compte que leurs ancêtres eux se sont battus pour que l’on puisse vivre dans un »paradis » donc se sera a eux ou leurs enfants de reconquérir les libertés comme le font ceux qui cherchent à nous détruire aujourd’hui. Ainsi l’histoire se répètera dans la douleur hélas….
@ Sancenay et Urbinio : je connais parfaitement mes leçons d’histoire, ne vous en faites pas. Oui, on pourrait tergiverser longtemps sur les détails de l’histoire et trouver de nombreuses choses à redire. Mais pourquoi me suis-je donc permis cette comparaison ? Pour la forme, pour ce qu’elle symbolise, et non pour le fond en détail. Car oui, le contexte est clairement différent mais ce qui compte dans ce regard que je porte ici, c’est les similitudes qui transcendent les âges.
Par cet article, j’ai voulu mettre en avant le fait que Rome est tombée à cause de l’attitude opportuniste et le déni des élites pour les valeurs qui faisaient Rome. Cette attitude a conduit à une ouverture incontrôlée des frontières de l’Empire et ce que l’on appelle « les invasions barbares » sont les grands mouvements migratoires de l’époque ; des immigrés venus en masse s’installer en terre romaine ont créé des communautés parallèles et ont forcé, par le nombre, à l’assimilation les populations autochtones (ou à la fuite vers d’autres lieux). Tout le système romain s’est cassé la gueule car ces communautés parallèles grandissaient et revendiquaient toujours plus de droit et de reconnaissance. Par-dessus tout ça, la montée en puissance d’une secte monothéiste qui allait devenir le Christianisme s’insinuait dans le monde romain de façon sournoise mais efficace (on citera la conversion au christianisme de l’empereur Constantin Ier et la christianisation progressive de l’Empire qui suivit). Cet enchaînement d’évènements a conduit Rome (son influence, sa culture, ses valeurs, son système politique) à l’extinction au profit d’une période de ténèbres : le Haut-Moyen-Âge (monarchies absolues, manque d’hygiène, persécutions, théocraties, inquisition, etc.).
Aujourd’hui, observez les similitudes avec ce que j’ai écris plus haut : le monde Occidental est, on peut le dire, la « référence culturelle » du monde. Les élites occidentales (européennes surtout) sont une bande d’opportunistes qui se moquent éperdument des valeurs nationales, de la préservation des frontières et de l’identité des Peuples (il y a de très bon reportages disponibles sur YouTube concernant la corruption au Parlement européen). L’Europe est en proie à une immigration de masse venue de pays dont la culture ne « match » pas forcément avec la nôtre (principalement les pays islamiques) ; même si nombre d’entre-eux s’intègrent bien, nous pouvons constater l’émergence de sociétés parallèles dans certaines grandes villes d’Europe (Londres, Paris, Göteborg, etc.) où des quartiers entiers sont sujets aux doctrines des communautés qui s’y sont installées. Ces communautés revendiquent toujours plus de droits et de reconnaissances et dans certains cas, tentent même d’imposer leur vision des choses au détriment du système local (on citera les partis politique, en Belgique, en Espagne ou au Royaume-Uni qui militent pour introduire la Charia et son lot de lapidation, mutilations, peine de mort, misogynie, polygamie, etc., totalement ou partiellement, dans le droit local).
Ce que vit le monde Occidental aujourd’hui me paraît, dans un contexte au final pas si différent, assez similaire à ce qu’a vécu Rome sur le déclin. Et sur ces points là, je pense qu’il nous faut revoir notre histoire et tirer les leçons qui s’imposent.
Les sociétés se font et se défont, naissent et meurent mais ce qui est préoccupant, c’est ce qui va succéder à cette société.
L’Occident est imparfait, oui. Mais nous avons l’égalité devant la loi pour les hommes et les femmes, nous avons les Droits Universels de l’Homme, nous avons la démocratie, la liberté individuelle… Si l’Occident tombe au profit de communautés parallèles, quel sera l’héritage pour nos enfants ? Voulons-nous d’un monde régit par des lois liberticides ? Voulons-nous la charia, ou autre doctrine similaire ?
Il nous faut reprendre notre conscience nationale, culturelle et savoir mettre un holà à l’expansion mondialiste actuelle afin de préserver notre culture de l’extinction potentielle qui la menace.
Désolé, j’ai oublié le principal, à savoir nos racines: la civilisation judéo-chrétienne.
Cette civilisation est le phare de l’humanité (pas seulement à cause de l’émergence de la science et de ses applications, mais surtout par la reconnaissance de la liberté et de la responsabilité individuelle et … , cerise sur ce gâteau, le don du SALUT en Jésus-Christ; en fait, il est plus que probable que tout ce gâteau va complètement s’affaisser et disparaître si nous oublions nos racines chrétiennes, racines qui ont une portée universelle pour toute l’humanité (ceux qui persécutent les chrétiens ne s’y trompent pas).
Comparer la suisse refermée et enfermée à l’empire romain ???
A Nils,
Vous devriez étudier le moyen-âge avant que d’en faire l’amalgame avec les « invasions barbares », il y tant de bonnes choses utiles au bien commun à y retrouvrer d’urgence : la reconnaissance absolue de la grâce de la féminité, à l’opposé du gender, la courtoisie, à l’opposé de la vulgarité envahissante, le temps laissé à l’oraison à la place de la fureur et du bruit, la charité et ses hospices qui protégeait la vie à l’encontre des avortoirs et des mouroirs et qui distribuent la mort.
Je vous concède que toute époque a ses travers, le moyen-âge aussi , mais la nôtre me semble extrêmement mal placée pour donner des leçons de vertu et de lumière au moyen-âge.Prenez-donc les chemins de Compostelle, ils vous donneront le temps et assurément l’envie de corriger cette erreur de perception.
DAVID a raison, il faut juste préciser: UDC tendance BLOCHER (il y a des mous au sein de l’UDC, on n’en veut pas).
Comme quelqu’un l’a si bien dit:
« Les SUISSES votent UDC! »
Il s’agit bien sûr de SUISSES de la trempe de 1291.
Bravo pour votre analyse, qui est très bien faite. Je me demande comment certains font pour ne pas comprendre qu’il faut voter UDC….