“La gauche est aveugle sur l’islam”

Notre pays compte déjà près de 2 400 mosquées ou lieux de culte et il s’en ouvre deux par semaine. Que traduisent ces chiffres en croissance rapide ?

Ils traduisent évidemment l’extrême vitalité de l’islam en France, qui séduit de plus en plus d’hommes et de femmes, les jeunes en particulier. Massivement ceux qui sont culturellement musulmans et, de plus en plus nombreux, ceux qui ne l’étaient pas du tout et se convertissent. Désarroi identitaire, difficultés sociales, faillite du système éducatif, besoin spirituel, mais aussi facilité, violence et propagande expliquent, entre autres, le phénomène.

Aujourd’hui, l’existence d’un islam français, au sens où l’on peut parler d’un catholicisme, d’un judaïsme ou d’un protestantisme français, s’est imposée. Reste à savoir comment concilier cette religion “clivante” et les valeurs de notre République, qui avait oublié Dieu et n’était donc pas du tout préparée à encaisser une telle confrontation.

Extrait de: Source et auteur

Qu’on soit laïque ou religieux, croyant, agnostique ou athée on ne peut pas nier que notre inconscient européen est pétri de valeurs chrétiennes. Les droits de l’homme, l’abolition de l’esclavage, la Croix Rouge et même le “Vivre Ensemble” découlent directement du discours christique des Evangiles. Peu importe que l’église catholique ait souvent bafoué ces valeurs, peu importe que les “Lumières” et la révolution Française aient “cassé les dents de l’église” en la séparant de l’état, peu importe que nous ayons hérité de la démocratie des grecs, nos valeurs ont des racines chrétiennes.
Pourtant ces valeurs -en terme de stratégie- sont aussi des handicaps spirituels. La compassion, l’amour du prochain (quel que soit sa religion), la repentance et la contrition sont devenus des bâtons que nous offrons à ceux qui veulent nous battre.
Notre “Messie” ou “Prophète” chrétien n’est pas un vaillant guerrier qui pourfend ses ennemis dans des batailles et des razzias, il n’a pas de nombreuses épouses qui valorisent sa virilité, il ne décède pas au sommet d’une gloire terrestre adulé par tout un peuple conquis et fanatisé. Non, notre pauvre Jésus, soigne des aveugles, défend des prostituées, change le vin en eau et se déplace à dos d’âne suivi d’une bande de disciples qui n’ont rien d’une garde prétorienne. Il finit trahi et calomnié et meurt misérablement cloué sur une croix pour expier de nos pêché après avoir été fouetté, insulté et humilié. Rideau !
Voilà l’image que notre subconscient collectif doit aduler en guise de guide ou de héros. Nietzsche qui voulait nous libérer et nous révéler à nous-même disserte longuement sur les “inconvénients”d’avoir un Christ pour idéal existentiel dans son ouvrage “L’Antéchrist”. Les théories existentialistes hautement dépressives et mortifères du Sartrisme et autres courants en vogue propagés dés la fin des deux dernières guerres mondiales ont fini par achever les dernières bribes d’amour propre qu’auraient pu nous laisser un christianisme moribond.
Face à un Islam orgueilleux et triomphaliste dénué de toute repentance et de culpabilité, face aux crimes que ces fidèles pourrait commettre en son “Saint Nom”. Face à des croyants persuadés de leurs bonne cause et galvanisés par les promesses de libidineuses récompenses offertes aux plus valeureux dans un au delà qui transcendera leur mort de djihadistes, nous autres, pacifiques chrétiens désincarnés et démoralisés par des idéologies dépressives avons bien du mal à répondre avec la vigueur, l’assurance et le tranchant radical qui tiendrait nos adversaires à bonne distance. Une gauche aveugle et stérile, pétrie des valeurs négatives chrétienne qu’elle à pourtant voulu éradiquer à jamais est devenue le parangon de la culpabilité occidentale et ne cherche aujourd’hui qu’a anéantir ce qui fit notre puissance dans un désir suicidaire de se jeter dans les bras d’adversaires qui -croit-elle- lui offriront le pardon et l’absolution dans les limbes du “Vivre Ensemble”.
Nous sommes donc sommés de rassembler les débris de notre fierté, retrouver notre amour propre souillé par des années d’auto-culpabilité et de repentance afin de nous relever. Nous n’avons guère d’autres alternatives si ce n’est celle de disparaître sous le joug d’une civilisation qui ne nous fera pas de cadeaux tant elle est avide de revanche et de suprématie sur ce vieil occident qui l’a toujours écrasé de sa supériorité.

Un commentaire

Posté par Judex le 15 mai 2014 à 01h10

Qu’on soit laïque ou religieux, croyant, agnostique ou athée on ne peut pas nier que notre inconscient européen est pétri de valeurs chrétiennes. Les droits de l’homme, l’abolition de l’esclavage, la Croix Rouge et même le “Vivre Ensemble” découlent directement du discours christique des Evangiles. Peu importe que l’église catholique ait souvent bafoué ces valeurs, peu importe que les “Lumières” et la révolution Française aient “cassé les dents de l’église” en la séparant de l’état, peu importe que nous ayons hérité de la démocratie des grecs, nos valeurs ont des racines chrétiennes.
Pourtant ces valeurs -en terme de stratégie- sont aussi des handicaps spirituels. La compassion, l’amour du prochain (quel que soit sa religion), la repentance et la contrition sont devenus des bâtons que nous offrons à ceux qui veulent nous battre.
Notre “Messie” ou “Prophète” chrétien n’est pas un vaillant guerrier qui pourfend ses ennemis dans des batailles et des razzias, il n’a pas de nombreuses épouses qui valorisent sa virilité, il ne décède pas au sommet d’une gloire terrestre adulé par tout un peuple conquis et fanatisé. Non, notre pauvre Jésus, soigne des aveugles, défend des prostituées, change le vin en eau et se déplace à dos d’âne suivi d’une bande de disciples qui n’ont rien d’une garde prétorienne. Il finit trahi et calomnié et meurt misérablement cloué sur une croix pour expier de nos pêché après avoir été fouetté, insulté et humilié. Rideau !
Voilà l’image que notre subconscient collectif doit aduler en guise de guide ou de héros. Nietzsche qui voulait nous libérer et nous révéler à nous-même disserte longuement sur les “inconvénients”d’avoir un Christ pour idéal existentiel dans son ouvrage “L’Antéchrist”. Les théories existentialistes hautement dépressives et mortifères du Sartrisme et autres courants en vogue propagés dés la fin des deux dernières guerres mondiales ont fini par achever les dernières bribes d’amour propre qu’auraient pu nous laisser un christianisme moribond.
Face à un Islam orgueilleux et triomphaliste dénué de toute repentance et de culpabilité, face aux crimes que ces fidèles pourrait commettre en son “Saint Nom”. Face à des croyants persuadés de leurs bonne cause et galvanisés par les promesses de libidineuses récompenses offertes aux plus valeureux dans un au delà qui transcendera leur mort de djihadistes, nous autres, pacifiques chrétiens désincarnés et démoralisés par des idéologies dépressives avons bien du mal à répondre avec la vigueur, l’assurance et le tranchant radical qui tiendrait nos adversaires à bonne distance. Une gauche aveugle et stérile, pétrie des valeurs négatives chrétienne qu’elle à pourtant voulu éradiquer à jamais est devenue le parangon de la culpabilité occidentale et ne cherche aujourd’hui qu’a anéantir ce qui fit notre puissance dans un désir suicidaire de se jeter dans les bras d’adversaires qui -croit-elle- lui offriront le pardon et l’absolution dans les limbes du “Vivre Ensemble”.
Nous sommes donc sommés de rassembler les débris de notre fierté, retrouver notre amour propre souillé par des années d’auto-culpabilité et de repentance afin de nous relever. Nous n’avons guère d’autres alternatives si ce n’est celle de disparaître sous le joug d’une civilisation qui ne nous fera pas de cadeaux tant elle est avide de revanche et de suprématie sur ce vieil occident qui l’a toujours écrasé de sa supériorité.