Le trafic de drogues a pris des proportions « préoccupantes »
Ce n’est pas l’UDC qui le dit mais les syndics de Lausanne, Yverdon et Vevey. L’édile de la capitale cantonale le confirme : « les gens ressentent parfois aussi un sentiment d’abandon et d’impunité face à la multiplication dans les rues d’actes illicites non poursuivis. »
Avec ses deux collègues, il appelle le Conseil d’Etat à l’aide. Il s’agit notamment de libérer des places de prison afin de pouvoir embastiller les dealers qui agissent effectivement sans grands risques, l’univers carcéral étant plein à craquer.
Ces Messieurs viennent de découvrir l’eau chaude. Cela fait des années que la drogue empoisonne le quotidien des citadins concernés. Jusqu’ici, les élus veillaient à contester tout problème, évoquant le discours raciste et xénophobe dont l’UDC fait bassement usage pour augmenter sa part électorale.
Car ce sont bien eux les responsables de la situation qu’ils dénoncent. Ils se sont crus plus malins que les autres, vantant la tradition d’accueil de leurs cités, leur capacité d’intégration et voilà que ça leur pète en pleine poire. Le quidam fait chaque jour les frais de l’incurie municipale. Mais comme on le sait, la gauche n’est jamais responsable de rien. La situation actuelle ne doit pas à la tolérance toxique dont les élus ont fait preuve. Le problème, c’est le Conseil d’Etat, la justice, les prisons, enfin tout le monde sauf eux.
Le culot dont nos syndics font preuve frise l’indécence. La gauche s’est toujours opposée à l’expulsion de ces vendeurs de mort qu’elle voit comme des enrichisseurs culturels. La gauche s'est toujours placée du côté des dealers, l'affaire Mike ben Peter en est un brillant exemple. La gauche pointe systématiquement le racisme endémique qui ravage la police lorsqu'elle procède à des contrôles sur les lieux de trafic, peuplés très majoritairement de commerçants africains.
Et maintenant, les camarades viennent se plaindre ! Si la situation est aujourd’hui explosive, c’est parce que, dans leur coupable aveuglement, ces élus ont préféré augmenter l’effectif des médiateurs de rue plutôt que d’engager des policiers.
Messieurs les syndics, si vos rues sont encombrées de dealers, c’est simplement parce que vous n’avez pas agi face au crime. Assumez vos responsabilités !
Yvan Perron, 27.09.2024
Et vous, qu'en pensez vous ?