"Prendre du temps" pour lui, c'est la raison invoquée, après 20 ans de Parlement et une vie d'agitation gesticulatoire, pour raccrocher les gants, de façon presque inopinée.
Sa dernière diatribe, sur son ton de crécelle, sera pour charger le "nationalisme" des échecs de son grand fantasme internationaliste européen. Son départ est d'autant plus heureux que sa qualité d'élu l'habilitait, comme il nous l'apprend, à aller parler dans des écoles...
C'est d'ailleurs là qu'il faut chercher les seules raisons de son départ, son comportement, dans une école, il y a très longtemps. Une histoire qui, dès qu'elle a passé le mur de silence qui recouvre, dans la presse aux ordres, les agissement de tant d'hommes semblables à Daniel Cohn-Bendit, ne l'a plus lâché. Les Allemands que l'acharnement socialiste d'après-guerre ont vissé pour toujours au devoir de mémoire n'ont pas voulu oublier les revendications des Verts et de Daniel Cohn-Bendit. Partout, à chaque manifestation de l'oligarchie, des hommes sont montés sur l'estrade pour lui relire des passages de son Grand Bazar.
C'est donc que ça marche. En Suisse, il conviendrait de s'en souvenir...
Il part en Thailande prendre sa retraite?