Marie-Hélène Miauton dans Le Temps du jour:
Que s’est-il donc passé pour que des citoyens que l’on prétend soucieux de leurs intérêts matériels aient pris le risque des revers économiques qui leur étaient prédits, sinon parce qu’ils les assument dans l’espoir d’une croissance mieux maîtrisée. Cette attitude s’explique dès lors que, depuis plusieurs lustres, le discours écologique a convaincu la grande majorité de la population qu’il fallait préserver les paysages, moins bétonner, mieux recycler, réduire sa consommation… Tous les thuriféraires de cette philosophie (du repli?) qui ne rencontre presque plus aucun opposant devraient se sentir responsables d’avoir été si bien entendus: le développement économique qui fut au centre de la campagne, les citoyens n’en veulent plus à n’importe quel prix et ils mettent même en doute que ce soit un progrès.
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Monsieur Reymond, seriez-vous un de ces adeptes du déni de Démocratie`
Juste pour rappel, pour l’acceptation d’une initiative, il faut et la majorité populaire, ici, c’est presque du 50/50, mais il faut également la majorité des cantons, ici, le OUI a été accepté à 2/3, ce que personne ne relève en général.
Vos mots me requinquent. Merci Marie-Hélène. Je signale aussi le remarquable article de Suzette Sandoz, dans la même édition du Temps.