Extraits d'un témoignage d'une mère de famille parisienne, dans Famille chrétienne :
"La veille de la projection, j’ai signé l’autorisation de sortie dans le cahier de liaison. Pour une fois, le nom du film que la classe allait voir n’était pas indiqué. Je me suis dit que la maîtresse avait dû oublier. Le soir, en allant chercher mon fils à l’école, je lui demande ce qu’il a vu et si c’était bien. Il ne se souvenait plus du titre. Il a juste dit que c’était « nul » avec un air contrarié et fuyant.
Étonnée de cette réaction, j’insiste pour qu’il me raconte un peu l’histoire. Il me dit : « Ben voilà, c’est l’histoire d’un garçon, mais en fait, c’est une fille. Il y a une fille qui est amoureuse de lui, qui veut l’embrasser, mais c’est pas possible, puisque c’est une fille ! » En le questionnant davantage et en vérifiant avec lui sur Internet, je comprends qu’il a vu Tomboy. Je ne peux m’empêcher de repenser à l’absence inhabituelle du titre du film, la veille, sur le cahier de liaison, et je me sens trahie."
Rendez-vous est pris avec la maîtresse :
"On termine sur le film Tomboy : oui, effectivement, elle a noté que mon fils Arthur « était furieux », car il fait partie des enfants qui se sont « fait avoir » en croyant que la petite fille était un garçon. Tout cela lui a paru très intéressant, elle en parle avec beaucoup d’excitation, comme si les gamins étaient des rats de laboratoire. Je suis sortie plutôt frustrée de ce dialogue de sourd. Mais j’ai compris une chose : En fait, la maîtresse n’a aucun argument pour justifier la nécessité sociale, éducative ou scolaire de ses petits topos sur les stéréotypes sexuels. C’est d’abord elle, que tout cela intéresse."
Extrait de: Source et auteur
Je ne comprends vraiment pas les réactions de certains. Ce film parle de manière touchante et souvent drôle d’un enfant qui s’interroge sur son identité, qui se cherche. Qui parmi nous ne s’est jamais senti mal dans sa peau? Je fais partie de celles qui ne se sentaient pas à l’aise dans les barrières entre garçons et filles “une fille doit faire ci et pas ça”. Alors peut-être que 8 ans c’est un peu jeune pour comprendre toutes les subtilités du film, mais dire que “faire voir ce genre de film c’est de la propagande” c’est vraiment exagéré ! C’est une histoire de vie et je pense que ça peut aider beaucoup d’enfants qui se trouvent dans cette situation de voir ce film ! C’est en voulant enfermer les enfants dans des rôles qu’on les fait souffrir.
L’école doit être là pour apprendre aux enfants à lire et à écrire correctement. En ce que concerne à l’éducation moral de l’individu, c’est à la famille de le faire. Ce que le gouvernement commet c’est de l’ingérence. CARTON ROUGE pour eux tous!!
C’est là où l’on comprend mieux l’intérêt stratégique qu’il y a eu dans un premier temps de cette guerre transgressive qui nous est menée, de culpabiliser l’Eglise sur le thème de la pédophilie : les quelques scandales révélés par l’orchestre rouge , pour détestables qu’ils soient, ne sont désormais que l’arbre qui cache le scandale de la pédophilie laïciste qui est par nature, si l’on peut dire ainsi , nécessairement infiniment plus répandu que celui causé par quelques dizaines de malheureux clercs égarés.
Voyez en effet le silence embarrassé d’une Eglise terrorisée au sens tout à fait révolutionnaire du terme.
Youpi , la voie est libre ! Allons-y gaiment , si j’ose dire.