Christophe Büchi traduit dans Le Temps du jour, un article au titre sybillin: "Tous les démocrates ont intérêt à ce que l’on revote"
La votation sur l’initiative UDC «Contre l’immigration de masse» a de grandes chances d’entrer dans l’histoire de la démocratie suisse comme un tournant. Peut-être conduira-t-elle notre pays à une réflexion sur l’institution que constitue la démocratie directe.
[...] Malgré tout le respect que l’on doit à une décision démocratique, il est hautement problématique qu’une question aussi fondamentale de politique nationale, qui aura un impact durable sur l’avenir du pays, soit tranchée par une infime majorité de votants.
D'accord, mais alors on reprend toutes les décisions de l'histoire de notre démocratie depuis 1814.
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Qu’on soit pour ou contre cette votation, elle aura eu le mérite de faire ressortir 2 choses:
– La vrai allégeance et le vrai intérêt des “puissants” (élus, patrons, syndicats, etc…) ;
– La vision de la (non)démocratie de ces “puissants”…
Excellent résultat que cette votation…..et il est vrai qu’avec un nom à particule, tout ce qui n’est pas classé “grand cru” (rouge) ne peut être que piquette, surtout celle payée par le contribuable !….aaaaaaaaah, encore et toujours le “purin” de gauche qui lui seul détient la vérité….comme en 92 d’ailleurs !
C’est une réaction inutile de mauvais perdant.
Bien sûr il faudra voter encore à ce sujet, par exemple lorsque les lois d’application seront soumises au référendum et si un référendum était lancé parce que la loi irait trop ou pas assez loin. Ou plus tard quand on ne sera pas satisfait de l’évolution des choses.
Mais voter sur le même objet jusqu’à ce que la boule blanche sorte du sac est une proposition peu respectueuse du système. Ça se fait dans les AG étudiantes pour voter des vagues motions, pas dans un système institutionnel qui a fait ses preuves.
Remettre la démocratie directe en question sitôt qu’un vote n’est pas conforme aux espérances des uns c’est oublier qu’on sera un jour les autres des autres déçus.
Le vin est tiré il faut le boire, même si selon moi c’est de la piquette.
Rien de nouveau sous le soleil internationaliste. Une constante chez les immigrationnistes européistes mondialisés, gardiens du dogme qui leur remplit les poches au détriment de leurs semblables.
Les Français et les Néerlandais ont voté faux, c’est-à-dire non. Gràce à une entourloupe de leur constitution, leurs élites n’ont pas eu besoin de les faire revoter et re-revoter jusqu’à ce que le résultat corresponde à la ligne dictatoriale de l’UE(RSS), ils les ont simplement privés de vote, en annulant le premier vote qui ne correspondait pas, et en faisant voté le parlement d’une manière “juste”. Quant aux Irlandais, ils ont eu le bonheur de voter une seconde fois, après avoir mal voté la première fois, avec les menaces habituelles que nous connaissons ces jours en cas d’une second vote “faux”. Depuis que la France et les Pays-Bas ont “fauté”, le Danemark, la Pologne, la République Tchèque, le Royaume-Uni, le Portugal, ont suspendu leur envie de référendum sous les menaces Bruxelloises.
Heureusement que les gens de la NZZ et du Temps se déclarent être de vrais démocrates, qu’en serait-il s’ils ne l’étaient pas… ?