Promo de circonstance avec l'inénarrable Claudine Esseiva, secrétaire générale des femmes PLR, à propos de la prochaine votation bâloise qui demande que les deux sexes soient représentés au minimum à raison d'un tiers dans les Conseils d'administration des entreprises en main publique?
Le journaliste, ne se sentant plus de joie (00:40) :
"Ces quotas, c'est la première fois que la Suisse, c'est important, c'est la première fois qu'en Suisse on va voter sur cette question; ce sera très intéressant de voir comment le peuple réagit."
Ô démocratie, suspend ton vol, comment ont-ils pu oublier l'Initiative populaire fédérale "pour une représentation équitable des femmes dans les autorités fédérales - qui comprenait, dans la notion d'"autorités", les instances politiques, l'administration générale de la Confédération, les régies et les hautes écoles. Initiative savamment rejetée, le 12 mars 2000, à 82% des voix et 100% des cantons... Epoque bénie où l'on pensait que la femme pouvait être l'égale de l'homme sans avoir à user d'artifices légaux.
A ce demander pourquoi les femmes votent. Après tout, elles peuvent déjà parler à leurs maris/frères/plombiers/médecins/représentants politiques. Pourquoi cet artifice légal a-t-il été accepté ?
Hé bien j’espère que ça va passer, et ensuite au niveau national !
Quand on voit l’incompétence des hommes dans les conseil d’administration je ne vois pas pourquoi on devrait pas instaurer une certaine parité et mettre des femmes incompétentes à leur place.