Fonds juifs: Bronfman est mort à New York

La RTS célèbre le chef du Congrès juif mondial défunt. Petite piqûre de rappel sur l'une des plus formidables arnaques à l'idéologie d'un système bancaire contre un autre. Première concession de souveraineté de nos banques dévoilant toute la faiblesse morale qui devait conduire à la situation que nous connaissons aujourd'hui. Pour survivre, ou du moins pour se conformer à l'idée qu'on se fait d'une survie, les banques suisses avaient sciemment renoncé à la réalité historique pour se ranger au fantasme idéologique américain. Aujourd'hui, pour survivre, les banques suisses, en Suisse, nation libre souveraine et indépendante, ont décidé de se ranger au droit en vigueur aux Etats-Unis d'Amérique. Aujourd'hui comme hier, une Conseillère fédérale a joué de collaboration pour soumettre ce qui nous restait d'honneur et de liberté pour nous changer en colonie économique de la grande puissance atlantiste. L'intérêt, passager, est purement financier, ces forces toute-puissantes nous recracherons comme un vulgaire noyau une fois repues de notre chair.

Pour mémoire, le milliard des "fonds juifs" censé nous racheter une virginité pour des crimes que nous n'avions pas commis, n'a pas servi à dédommager nos victimes éventuelles, mais un conglomérat abscons d'ayant-droits sur des critères totalement arbitraires. Le juge Korman avait reconnu avoir admis plusieurs milliers de demandes «plausibles mais pas documentées». Sans parler de détournements grossiers, comme l'escroquerie des fausses victimes de la Shoah, où de petits malins, bien trop jeunes pour être victimes de quoi que ce soit, se pensionnaient sur la naïveté du monde.

La première affaire aura permis aux artilleurs de la finance US de régler la hausse sur la docilité des institutions helvétiques. La Suisse subira le pilonnage moralo-idéologique, hier Hitler, aujourd'hui l"évasion frauduleuse", demain l'"inégalité fiscale", jusqu'à complète et totale reddition. On n'a pas voulu se rendre à l'Union européenne, chacun de nos corps constitués se rendra, un à un, à la puissance supérieure. C'est sans doute tout ce qui restera de grandeur à nos libertés passées, la faculté de rendre les armes à un officier plutôt qu'à un simple troufion. Notre démocratie ne sera plus que ce qu'elle tend déjà à devenir sous la pression des factions collaborationnistes, une coquille vide, un corps mort.

Ce sera là la principale, la seule, réalisation de Bronfman et du Congrès juif mondial, vider la vérité, l'histoire, la justice et la démocratie de tout sens objectif. Salut l'artiste !

 

RTS JT 22.12.2012

5 commentaires

  1. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Bien d’accord avec vous Marie-France, hélas.

  2. Posté par Marie-France Oberson le

    @P-H. Reymond…. mais n’est pas de Gaulle qui veut ! Et ici nous devons nous contenter des Burkhalter, des E.WS….qui préfèrent céder, se coucher …De toute façon , si l’on avait eu un de Gaulle, on l’aurait éjecté tant nos parlementaires n’aiment pas les têtes qui dépassent…Ils préfèrent, aux discours « gaulliens » des discours dégoulinants de formules creuses , convenues , lénifiantes comme M. Burkhalter vient de nous les servir.

  3. Posté par Ueli Davel le

    La Suisse va t-elle envoyer une délegation épleurée á l’enterrement avec nos 7+1e sage, en première classée svp, l’éminant Kreis, Meili, Fagan et Co. On va sûrement lui élever une statue au Grütli.

  4. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Où ai-je lu ces propos de Charles de Gaulle? Qui, répondant au Shah lui demandant conseil, lui dit:  » ne cédez jamais, ne lâchez jamais! Même s’ils sont plus forts que vous. »
    Le relâchement, les transigeances, la relativisation de principes rendent vulnérable. Le comportement et les actes, tels que je les entends depuis longtemps, des autorités fédérales conduisent immanquablement à la faiblesse. Ils penchent vers l’Europe, au sommet. Pourquoi? Parce que l’Europe les justifie! Parce que le « doux monstre » n’est pas qu’à Bruxelles! Celui de Berne fut brocardé il y a longtemps par qui disait: « quand on ne sait pas, on explique. Quand on sait, on fait »! Tellement habitués à notre bain nous voyons l’eau sale ailleurs.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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