Pour appuyer les oeuvres parlementaires du sémillant Mathias Reynard qui veut faire des homosexuels une race à part.
Victimisation:
"Un jeune homosexuel valaisan, 20 ans, est venu à nous en panique", explique Florent Jouinot, agent communautaire pour l'association vaudoise VoGay et le Checkpoint Vaud, centre de santé pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes et les transsexuels. Souffrant d'une éruption cutanée, il s'est d'abord tourné vers son médecin de famille. Ce dernier connaissait son orientation sexuelle. Sans examen préalable, il lui a annoncé que c'était le sida.
"Il s'agissait en fait d'une infection bénigne", a pu constater l'intervenant. "Ce raccourci a engendré une angoisse inutile chez le jeune homme qui aurait pu être évitée si le médecin avait abordé son travail sans préjugé." Ce type d'événements fait grand bruit parmi les minorités sexuelles d'une région, note-t-il, et porte préjudice à la profession médicale dans son ensemble. Ce qui ne va pas sans conséquences..."
Le médecin n'était pas incompétent, il était homophobe. En fait, son incompétence s'est transformée en homophobie dès lors qu'elle s'adressait à un homosexuel. Derrière la fatigue des habitudes se tapissait la bête nauséabonde des évidences statistiques qu'il est interdit de rappeler.
Après le drame, la panique, l'accusation de tout un canton:
"En cas d'un rapport non protégé entre deux hommes, par exemple", poursuit-il, "une médication peut être prescrite dans les 48 heures afin d'empêcher le virus VIH de se développer. Si la personne se sent dans l'obligation - par peur d'un jugement réel ou anticipé - de quitter son canton pour trouver une écoute adaptée et discrétion, elle perd un temps précieux qui peut nuire à l'efficacité du traitement, voire y renonce."
Que le sujet ait assumé un rapport non protégé ne compte pour rien, c'est tout un pays qui est responsable à sa place. Pour peu, l'absence de protection serait conséquence de sa déconsidération (et cela a été dit ! [1])
"Ce n'est pas l'homosexualité le problème, mais bel et bien l'homophobie", enquille un certain Dr Caroline Dayer... décidément.
L'on comprend à la lecture de l'article que l'homophobie pose essentiellement problème en ce qu'elle ne peut pas être poursuivie pénalement.
Caroline Dayer veut mettre d'ailleurs les cours d'école au pas:
"On imagine difficilement qu'un Blanc se fasse traiter de sale Noir, alors qu'un garçon hétérosexuel, mais considéré comme efféminé dans une société donnée, peut aisément se faire traiter de sale pédé."
Quelle profondeur !
Et puis le délire racialiste prométhéen s'emballe:
"La pression normative est très forte dans nos sociétés. Pour être considéré comme un homme, par exemple, il faut être de préférence Blanc et hétérosexuel."
Dixit Johanne Guex, coordinatrice à l'Antenne Sida du Valais romand, qui reprend à son compte le bon vieux coup des larmes de l'homme blanc. Culpabilisation post-colonialiste 2.0.
On emballe le tout avec un "la théorie du genre n'existe pas". Plus bas, on colle en vignette la réclame de l'initiative parlementaire du conseiller national socialiste Mathias Reynard qui veut donner la chasse aux homophobes et les boucler dûment derrière de lourds barreaux.
Tout ça pour ça, et ça y est, le Nouvelliste a viré sa cuti.
PS N.B. A l'intention du nouveau rédacteur en chef: Il n'est pas indispensable de laisser la même stagiaire traiter le même sujet chaque année; si ?
[1] "Les stigmatisations et discriminations ciblant les homosexuelLEs sont intériorisées par les individus et affectent durablement l’estime de soi. Or, on sait désormais que les prises de risques sexuels et l’accès à la prévention sont corrélées à une mauvaise estime de soi." (source)
Voir encore
Répéter, répéter encore, plus vite, dans plusieurs médias au point que la “normalité” devienne anormale…et qui trouvons-nous pour défendre et imposer la vision d’une normalité LGBT ? Les socialistes, les verts ! Il y a de quoi devenir Matinophobe, socialophobe et écolophobe…ont va tous finir en taule pour phobie aggravée !
Profitons du fait qu’il semble qu’on puisse accorder l’asile politique aux invertis discriminés (Quelqu’un veut bien dire publiquement comment on fait pour vérifier qu’il s’agit bien d’un homo hein? Allez!!!) pour suggérer à ces braves gens si terrorisés dans notre vilain canton de plier bagage et d’aller poser une demande d’asile dans le premier pays de l’espace Schengen rencontré… Y a pas de raison que l’asile ne serve qu’à rentrer en Suisse! Après tout, une porte ça sert à aller dans les deux sens…
Depuis toujours les vignettes “bébé à bord” m’ont couru sur le système. Bientôt ce sera “homo…. Sapiens”, qu’alliez-vous imaginer!